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L’autisme pourrait être causé par un signal permanent de danger dans certaines cellules cérébrales

Le journal médical PLoS ONE a publié les résultats d’une étude très attendue dans le monde de la recherche sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA). On y dit que celui-ci serait causé par des signaux de danger chroniques présents dans les mitochondries, des structures cellulaires qui alimentent les cellules cérébrales. Cela produirait une interférence avec le développement et le fonctionnement du cerveau.

En effectuant des tests sur des souris, un chercheur a réussi à bloquer ce signal de danger en utilisant un agent chimique. Les souris « autistes » ont vu leurs symptômes et leurs signes diminuer, à la fois au cerveau et dans leur comportement. Une fois qu’elles ont reçu une injection de suramine, la socialisation et la coordination de celles-ci sont revenues à la normale.

Lorsque les mitochondries sont stressées, elles envoient un signal de danger aux cellules environnantes. Ceci permet à l’ensemble des cellules de se protéger, par exemple contre une infection. Habituellement, lorsque l’infection est passée, le signal de danger cesse.

Ce mécanisme de retour à la normale serait absent chez les enfants avec un TSA, ce qui pourrait mener à des problèmes de communication entre les cellules, selon l’organisme Autism Speaks.

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Les futurs « grands » du tourisme mondial

Depuis quelque temps, on peut constater que les destinations de vacances ou de voyages d’affaires ont changé, se déplaçant de plus en plus à l’est, et 2013 confirmera cette tendance.
 
Les touristes et voyageurs d’affaires ne se limitent plus à l’Europe ou les États-Unis. Les régions comme le Moyen-Orient, l’Asie ou encore l’Afrique de l’Ouest l’ont bien compris et se sont développées, si bien que si elles continuent ainsi, elles pourront tendre à devenir des destinations touristiques majeures.
 
Le World Travel and Tourism Council (WTTC) soutient dans son rapport annuel Economic Impact Research que ces pays sont en pleine croissance, particulièrement sur le plan du tourisme, qui participe ainsi à stimuler l’emploi et les affaires.
 
Bien que certains pays de cette liste puissent paraitre surprenants à première vue, ils sont bel et bien là, et il y a des raisons. Le Qatar et l’Azerbaïdjan, par exemple, profitent de leur réserve de pétrole et de gaz naturel.
 
Les pays d’Asie centrale, comme la Mongolie et le Kirghizistan, profitent quant à eux des mines, qui sont le moteur des voyages d’affaires.
 
D’autres pays comme la Thaïlande, Oman ou le Cap-Vert connaissent une véritable croissance du tourisme, sans lien réel avec des raisons géopolitiques.
 
Tous ces pays où le tourisme n’en est qu’à ses balbutiements connaissent un développement de plus en plus important et deviendront sans doute de grandes puissances touristiques.
 
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Le cerveau des enfants autistes continue de se développer à l’âge adulte

Des chercheurs américains ont analysé des numérisations et des tests de résonnance magnétique pour observer les effets du TSA sur le cerveau tout au long de la vie.

« Notre étude innove dans le sens où nous avons utilisé une nouvelle technique pour comparer directement l’activité cérébrale des enfants ainsi que des adultes faisant partie du spectre. Nous avons découvert que les changements cérébraux associés à l’autisme ne se produisent pas seulement durant l’enfance, puis arrêtent. En fait, notre étude suggère que ceux-ci continuent de se développer », a noté l’auteur de la méta-analyse, le Dr Daniel Dickstein, cité par Science Daily.

Par exemple, des problèmes de communication et des habiletés sociales sont souvent des symptômes très présents dans le TSA. L’étude a démontré que durant l’accomplissement de tâches sociales, comme regarder des visages, les enfants autistes présentent moins d’activité cérébrale que les adultes autistes.

Ces différences ont été observées tant au niveau de l’hippocampe droit que du corps calleux supérieur, deux régions du cerveau associées à la mémoire ainsi qu’à d’autres fonctions exécutives.

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Quoi faire lorsque votre enfant ne veut plus faire de sieste

Tôt ou tard, la sieste deviendra chose du passé. La journaliste experte en matière de sommeil, Malia Jacobson, explique comment mieux vivre la transition, selon Parenting Squad.

Les bébés et les jeunes enfants ont besoin de faire des siestes pour mieux gérer et retenir tout le fourmillement d’information qu’ils reçoivent à cet âge, et aussi pour les empêcher de devenir trop fatigués à la fin de la journée, ce qui peut interférer avec une bonne nuit de sommeil.

Cependant, entre l’âge de 3 et 6 ans, la plupart du temps autour de 4 ans, l’horloge biologique des enfants change et leur permet de rester éveillés plus longtemps durant la journée.

Certains enfants abandonnent la sieste du jour au lendemain, tandis que d’autres vivent une période de transition plus ou moins longue. Une chose est sûre : lorsque le changement est amorcé, il n’est plus possible de revenir en arrière!

Lorsqu’un enfant n’a pas du tout fait de siestes depuis 7 à 10 jours, vous saurez que cette période est finie. Pour essayer de prolonger la transition, toutefois, il est possible de lever l’enfant 20 à 30 minutes plus tôt le matin, pour qu’il soit plus fatigué après le dîner. Amenez-le aussi dehors et faites-le bouger en matinée, ce qui pourrait mieux le préparer à dormir.

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L’obésité de la mère pourrait altérer le développement du cerveau du bébé

Des chercheurs ont analysé le liquide amniotique provenant de 8 femmes enceintes obèses ayant subi une amniocentèse, ainsi que celui provenant de 8 femmes formant un groupe de contrôle.

Bien sûr, chacune ayant un bébé du même sexe et du même âge gestationnel que les femmes du premier groupe.

Chez les femmes obèses, l’expression des gènes impliqués dans le processus normal d’apoptose du système nerveux central était beaucoup moins élevée.

De plus, le liquide amniotique des femmes obèses avait un taux neuf fois plus élevé provenant d’un gène appelé APOD. En temps normal, celui-ci protège les neurones, mais il devient probablement néfaste lorsqu’il est présent en trop grande quantité.

Une experte, la Dre Mary D’Alton, a expliqué que les données ne signifient pas que tous ces enfants auront un cerveau anormal, rappelant qu’il s’agit uniquement d’une étude préliminaire.

Mais elle a fortement suggéré aux femmes obèses d’aller chercher conseil avant d’essayer de tomber enceinte. « Nul besoin d’attendre pour cela… Il y a une multitude de raisons pour lesquelles ces femmes devraient perdre du poids, » selon Med Page Today.

Les résultats de l’étude ont été présentés lors du récent congrès de la Society for Maternal-Fetal Medicine.

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Les cours de musique en bas âge aident au développement du cerveau

Des chercheurs de l’Université Concordia et McGill ont fait passer des tests à 36 musiciens, consistant en une tâche axée sur le mouvement, et ont effectué des numérisations de leur cerveau pendant ce temps.

La moitié de ces musiciens avaient commencé à apprendre leur art avant l’âge de 7 ans, tandis que l’autre moitié avait commencé plus tard, mais tous avaient le même nombre d’années d’apprentissage de la musique et d’expérience. Ces musiciens ont également été comparés avec des individus autodidactes.

Les musiciens qui avaient débuté avant l’âge de 7 ans avaient un meilleur sens du rythme et de la fréquence que les autres, même après deux jours de répétition avant d’exécuter la tâche. Les musiciens qui avaient commencé tôt avaient également plus de « matière blanche » dans la partie du cerveau appelé corps calleux.

Le coauteur, Dr Robert Zatorre, a expliqué que « cette étude est significative, car elle montre que l’apprentissage est plus efficace en bas âge, parce que certains aspects de l’anatomie du cerveau sont plus sensibles aux changements durant ce temps », selon ce que rapporte EurekAlert!.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Neuroscience.

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La Croatie investit dans son tourisme

Lors de la présentation de la stratégie du développement touristique, le ministre du Tourisme, Veljko Ostojic, a annoncé clairement les objectifs : « La Croatie doit devenir une destination internationale compétitive, globalement reconnue et attractive pour les investisseurs ».

L’objectif annoncé lors de cette présentation est que la Croatie, en 2020, fasse partie des 20 pays les plus attractifs concernant le développement touristique.

Selon un sondage réalisé par le forum économie mondial (WEF), la Croatie était, en 2011, en 34e position sur un classement de 139 pays. Les pays en tête étant l’Allemagne, la France et la Suisse.

Le gouvernement croate a prévu d’investir 7 milliards d’euros en 7 ans pour parvenir à cet objectif. Environ 2,5 milliards serviront à construire des hôtel et de nouvelles stations balnéaires (environ 20 000 chambres supplémentaires) et à moderniser celles déjà existantes.

M. Ostojic dit vouloir doubler les recettes touristiques d’ici 2020, soit plus de 14 milliards d’euros, et augmenter de 40 % le nombre de nuitées, qui est aujourd’hui de 70 millions par an.

Un bel avenir se profile donc pour la Croatie, qui est maintenant une destination prisée, en plein développement, mais seulement au niveau européen.

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Les enfants qui souffrent de sclérose en plaques ont souvent aussi un déficit cognitif

Des chercheurs ont évalué 187 enfants et jeunes qui vivaient avec la sclérose en plaques, ainsi que 44 qui venaient de vivre leur premier épisode neurologique isolé.

Parmi ceux-ci, 35 % des patients qui avaient la maladie auto-immunitaire avaient un problème au niveau cognitif, ainsi que 18 % de ceux qui avaient eu un épisode.

Onze tests ont été appliqués, évaluant les habiletés générales, la lecture et le langage, l’attention, la mémoire et la vitesse d’exécution, le fonctionnement exécutif, l’apprentissage et la mémoire visuelle, l’intégration visuelle-motrice, ainsi que la vitesse et la coordination au niveau moteur.

« Cette étude est importante parce que jusqu’à maintenant, c’est la plus imposante à avoir fait passer une batterie de tests neuropsychologiques à des enfants qui ont la sclérose en plaques. Les résultats montrent clairement que les problèmes cognitifs sont fréquents et qu’ils surviennent tôt dans l’évolution de la maladie », a expliqué l’auteure, la Dre Lauren Krupp, selon Science Daily.

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Les jeunes enfants ont des raisonnements complexes

Le journal Psychological Science publie les résultats d’une étude qui prouve que les enfants arrivent à un niveau de raisonnement complexe beaucoup plus tôt que la science ne le croyait auparavant.

Dans le cadre de l’étude, 1364 enfants ont été suivis de leur naissance jusqu’à l’âge de 15 ans. Les enfants étaient bien distribués au niveau du sexe, du milieu socioéconomique et de l’origine ethnique.

Ces enfants ont passé un test alors qu’ils avaient 4 ans et demi, puis lorsqu’ils étaient en première année, en troisième année, ainsi qu’à l’âge de 15 ans. Ce test mesurait, de manière adaptée à chaque âge, leur raisonnement analytique, leur fonctionnement de haut niveau, leur vocabulaire, leur mémoire à court terme et leur capacité d’attention. Le fonctionnement de haut niveau était défini comme la planification, la modulation des réponses, l’aptitude à passer d’une tâche à l’autre et l’attention.

Science Daily rapporte qu’il y avait une forte corrélation entre les bons résultats des enfants plus vieux et leurs habiletés lors du premier test, surtout en ce qui avait trait au vocabulaire et à leur capacité à moduler leurs réponses.

Les chercheurs ont ainsi établi qu’un bon fonctionnement de haut niveau à l’âge préscolaire était directement lié à des capacités de raisonnement supérieures à l’adolescence.

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La structure cérébrale d’un bébé permet de déterminer son niveau de langage à un an

La revue médicale Brain and Language a publié une étude qui montre pour la première fois les liens entre certaines parties du cerveau et le développement du langage.

Dans le cadre de l’étude, 19 bébés de 7 mois, garçons et filles, ont subi un test de résonnance magnétique du cerveau.

Les chercheurs ont ensuite étudié la concentration de leur matière grise, qui consiste en une multitude de cellules nerveuses, et de matière blanche, qui forme les connexions dans le cerveau.

À l’âge de 12 mois, les bébés ont ensuite subi des tests évaluant leur babillage et leur compréhension du langage. Ceux qui avaient une plus grande concentration de matière grise et de matière blanche étaient plus avancés que les autres.

Cette conclusion a surpris les chercheurs, parce que ni l’hippocampe ni le cervelet n’étaient auparavant associés au développement du langage. Le premier est plutôt impliqué dans le processus de la mémoire, tandis que le second est associé au développement moteur, selon Science Daily.