Le journal médical PLoS ONE a publié les résultats d’une étude très attendue dans le monde de la recherche sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA). On y dit que celui-ci serait causé par des signaux de danger chroniques présents dans les mitochondries, des structures cellulaires qui alimentent les cellules cérébrales. Cela produirait une interférence avec le développement et le fonctionnement du cerveau.
En effectuant des tests sur des souris, un chercheur a réussi à bloquer ce signal de danger en utilisant un agent chimique. Les souris « autistes » ont vu leurs symptômes et leurs signes diminuer, à la fois au cerveau et dans leur comportement. Une fois qu’elles ont reçu une injection de suramine, la socialisation et la coordination de celles-ci sont revenues à la normale.
Lorsque les mitochondries sont stressées, elles envoient un signal de danger aux cellules environnantes. Ceci permet à l’ensemble des cellules de se protéger, par exemple contre une infection. Habituellement, lorsque l’infection est passée, le signal de danger cesse.
Ce mécanisme de retour à la normale serait absent chez les enfants avec un TSA, ce qui pourrait mener à des problèmes de communication entre les cellules, selon l’organisme Autism Speaks.