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L’exposition à la lumière durant la grossesse permet de développer des yeux en santé

La revue Nature a publié les résultats d’une étude menée sur des souris, dont certaines ont été maintenues dans le noir, et certaines ont été exposées à des cycles de lumière et de noirceur, à partir de la fin de la grossesse de leur mère.

Les souris élevées dans le noir ont développé une pathologie presque identique, c’est-à-dire que la croissance de leur rétine était atrophiée. Les chercheurs ont expliqué qu’une protéine essentielle au développement des yeux ne se module correctement qu’à partir d’une exposition à la lumière.

Cette protéine, appelée mélanopsine, est également présente chez les humains durant la grossesse. L’exposition à la lumière serait particulièrement importante à la fin de grossesse.

« Cette étude change complètement notre compréhension de la manière dont la rétine se développe. Nous avons remarqué une réponse à la lumière qui contrôle le nombre de neurones de la rétine. Cela affecte directement la circulation vasculaire de l’œil, et c’est important, parce que de nombreuses maladies de l’œil ont une origine vasculaire », a expliqué l’auteur de l’étude, Richard Lang, cité par Science Daily.

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Une étude indique que certains enfants « guérissent » de l’autisme

Une nouvelle étude s’est attardée à 34 enfants et jeunes âgés d’au moins 8 ans, qui démontraient ce que les médecins appellent « des résultats optimaux », c’est-à-dire qu’on leur avait autrefois diagnostiqué un trouble du spectre de l’autisme (TSA), mais qu’ils n’avaient plus de symptômes.

Pour pouvoir effectuer une comparaison, chacun de ces participants a été jumelé avec un enfant du même âge, sexe et QI non verbal souffrant d’autisme à « haut niveau de fonctionnement », et avec un enfant au développement normal.

Les résultats de cette étude restent encore à être publiés, mais les chercheurs ont assemblé un grand volume d’information sur ces enfants, en espérant que leur recherche aidera à faire avancer la compréhension scientifique du sujet.

Par exemple, il n’était pas clair si ces enfants avaient perdu leurs symptômes parce que le fonctionnement neurologique de leur cerveau s’était tout simplement normalisé, ou encore parce qu’ils avaient réussi à compenser leurs difficultés reliées à l’autisme.

« Tous les enfants avec un TSA sont capables de faire beaucoup de progrès à l’aide de thérapies intensives, mais armés des connaissances que nous avons maintenant, nous savons que la plupart d’entre eux n’arriveront pas à ces “résultats optimaux” », ont tout de même prévenu les auteurs, selon Science Daily.

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Des activités qui aident au développement du cerveau de votre enfant

Le jeu dramatique : Pour jouer au « théâtre », les enfants doivent « rester dans leur rôle, » comprendre que les autres font la même chose et s’adapter à l’évolution du « scénario ».

Lire des histoires : Cette activité permet aux enfants de rester concentrés pendant de longues périodes et utilise une partie de leur cerveau différente lorsqu’ils entendent une histoire que lorsqu’ils regardent simplement les images.

La course à obstacles : Les enfants doivent contrôler et moduler leurs gestes physiques pour passer à travers des obstacles, ce qui améliore leur coordination.

Utiliser une minuterie : Les jeunes enfants n’aiment pas attendre et ne comprennent pas vraiment la durée. En utilisant une minuterie, même votre minuterie de cuisine, vous leur permettrez de mieux comprendre la notion du temps qui passe.

Faire des biscuits : Les enfants adorent cette activité, qui leur permet de mesurer les ingrédients, de mélanger, de faire des formes, et évidemment, de goûter à leurs chefs d’œuvre! Cela travaille leur dextérité, mais leur apprend aussi une séquence d’actions à respecter pour arriver à un résultat.

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Lorsqu’ils commencent à ramper, les enfants se réveillent plus souvent

Une nouvelle étude a observé 28 bébés en santé toutes les deux à trois semaines. Leurs habitudes de sommeil et leur développement moteur ont ainsi été analysés de l’âge de 4 mois à 11 mois.

En moyenne, les bébés commençaient à ramper vers 7 mois, et ce stade était accompagné d’une hausse du nombre de fois où ils se réveillaient durant la nuit, passant en moyenne de 1,55 fois à 1,98 fois. La durée de leurs réveils nocturnes était aussi plus longue, soit en moyenne 10 minutes.

Plus les bébés commençaient à ramper tôt, plus ces changements étaient prononcés, étant aussi accompagnés d’une augmentation du mouvement durant le sommeil.

La chercheuse, Anat Schet, a expliqué « qu’il était possible que ramper, qui correspond à une période de grand changement dans le développement physique et psychologique des bébés, augmente leur niveau d’éveil et influence leur capacité à se calmer par eux-mêmes, entrainant ainsi une période d’instabilité qui s’exprime par des réveils plus fréquents », selon Medical News Today.

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De nouvelles informations sur l’origine génétique de l’autisme

Depuis 9 ans, des chercheurs de l’Université George Washington, située dans la ville du même nom, travaillent sur la manière dont certains troubles du comportement comme l’autisme, l’hyperactivité et la schizophrénie apparaissent très tôt dans le développement du cerveau.

Leur étude a prouvé pour la première fois que des lésions génétiques associées à des désordres comportementaux interrompent les mécanismes normaux des cellules et des molécules qui sont responsables du développement cérébral.

Dans une étude en laboratoire, les chercheurs ont démontré que chez les individus affectés, un type précis de neurone du cortex cérébral n’est pas produit en nombre suffisant durant le développement.

De plus, ces chercheurs ont noté que les interneurones, même s’ils sont produits en quantité suffisante, n’arrivent pas à se déplacer correctement dans le cortex pour bien contrôler son activité.

« Ces données nous procurent deux nouveaux morceaux de casse-tête supplémentaires sur la génétique derrière ce trouble du développement », a indiqué l’auteur de l’étude, le Dr Anthony-Samuel LaMantia, selon EurekAlert!.

La prochaine étape de cette étude consiste à pousser ces découvertes plus loin et à tenter d’investiguer les mécanismes moléculaires qui causent ces perturbations.

Les données ont été publiées dans le Journal of the National Academy of Sciences.

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L’effet Sesame Street sur le cerveau des petits

Pour permettre de mieux comprendre le développement du cerveau, les chercheurs ont demandé à 27 enfants âgés de 4 à 11 ans de regarder un épisode de Sesame Street pendant 20 minutes, ainsi qu’à 20 adultes, aux fins de comparaison. Pendant ce temps, des appareils de résonnance magnétique ont été utilisés pour voir leur activité cérébrale.

Une numérisation a été produite toutes les 2 secondes, soit un total de 609 numérisations pour chaque participant. Les enfants ont ensuite fait des tests de QI standards axés sur les mathématiques et les habiletés verbales.

Les enfants dont le réseau de neurones ressemblait le plus à celui des adultes ont obtenu de meilleurs résultats dans les tests de QI, ce qui confirme que notre structure neuronale, comme d’autres parties de notre corps, se développe d’une manière prévisible à mesure que l’on vieillit.

Même si l’auteure de l’étude, Jessica Cantlon, ne favorise pas la télévision chez les enfants, elle affirme que « les modèles neuroniques pendant une activité de tous les jours sont reliés à la maturité intellectuelle d’une personne », selon Science Daily. « Ce n’est pas vrai que si vous placez un enfant devant une émission éducative, son cerveau décroche et qu’il ne se passe rien. »

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue médicale PLoS Biology.

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Des pédiatres prennent position par rapport aux familles homoparentales

Deux associations de pédiatres, la Société Française de Pédiatrie et l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire, ont publié un communiqué portant sur les conditions de développement des enfants qui grandissent dans une famille homoparentale.

Selon ceux-ci, « l’adoption par des couples homos peut constituer des situations à risque pour le développement de l’enfant, mais en aucun cas ne promettent un échec assuré ».

Les auteures du communiqué, Dre Brigitte Chabrol et Dre Catherine Salinier, ont avancé que « le recul sur les situations d’adoption ou sur les enfants issus de couples de femmes homosexuelles ne permet pas de dire que risque équivaut à échec ».

Un enfant a besoin de plusieurs choses pour se développer de façon optimale, ont-elles rappelé, incluant des besoins physiques, affectifs et sociaux, ainsi qu’un attachement précoce, stable et durable.

En France, un débat sur le mariage homosexuel est toujours au cœur de l’actualité.

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L’épigénétique jouerait un rôle crucial dans le développement de l’homosexualité

La nouvelle recherche a montré que durant le développement du foetus, certains épimarqueurs spécifiques du sexe, qui devraient être « effacés » pour ne pas passer d’une génération à l’autre, sont parfois conservés de façon « antagoniste ».

Cela signifie que le foetus n’est pas complètement « protégé » de la variation substantielle de testostérone qui se produit durant la grossesse, selon le sexe du bébé.

L’épigénétique constitue une couche d’information supplémentaire reliée à nos gènes, qui régule l’expression de ceux-ci. Les gènes contiennent en quelque sorte des instructions, mais ce sont les épimarqueurs qui dirigent la manière dont ces instructions sont appliquées.

Même si les scientifiques croient depuis longtemps que l’homosexualité a une origine génétique, il n’a jamais été possible d’identifier un gène relié à la préférence sexuelle jusqu’à maintenant.

Un des auteurs de l’étude, Sergey Gavrilets, a affirmé que « la transmission des épimarqueurs sexuellement antagonistes est le mécanisme le plus plausible pour expliquer l’homosexualité humaine du point de vue de l’évolution », selon Science Daily.

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Les échographies en 4D permettent aux médecins de suivre le développement des foetus

Le journal PLoS ONE publie les résultats d’une étude s’attardant aux échographies 3D. Celles-ci, en plus d’être en trois dimensions, comportent aussi une composante de temps, ce qui permet aux médecins de mesurer la durée d’un comportement.

Il n’y a pas de consensus médical par rapport au bâillement : certains médecins prétendent que les foetus ne bâillent pas, mais qu’ils ouvrent la bouche, tout simplement. La présente étude veut bel et bien confirmer que les foetus bâillent, et qu’il s’agit probablement d’un indicateur d’un développement normal.

8 filles et 7 garçons ont fait partie de l’étude menée en Angleterre. Ces foetus ont été examinés par des échographies en 4D à 24 semaines, 28 semaines, 32 semaines et 36 semaines de gestation. Les chercheurs ont réussi à distinguer le bâillement de l’ouverture de la bouche, affirmant que dans le cas du bâillement, le mouvement d’ouverture de la bouche dure plus longtemps que le mouvement de fermeture.

La moitié des ouvertures de la bouche constituait des bâillements, il n’y avait pas de différence entre les sexes, et la fréquence des bâillements tendait à diminuer à partir de 28 semaines.

« Contrairement à nous, les foetus ne bâillent pas de façon contagieuse et ne bâillent pas de fatigue. La fréquence des bâillements pourrait donc être liée à la maturation du cerveau durant la première partie de la gestation », a expliqué l’auteure, Nadia Reissland, selon MedicalNewsToday.

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Le rythme de développement des bébés est stupéfiant

Le Journal of Psychological Science publie les résultats de trois nouvelles études portant sur le développement des bébés et révélant leurs habiletés incroyables.

Dans la première étude, les chercheurs ont filmé des bébés pendant leurs activités normales, s’attardant sur leurs mouvements moteurs, par exemple le temps passé à ramper ou à marcher. Ceux-ci ont constaté que les marcheurs se déplaçaient plus vite que les bébés qui rampaient, même si les deux groupes tombaient le même nombre de fois. Ces vidéos ont donné à penser aux chercheurs que les petits se mettent à marcher parce que ça leur permet d’aller plus vite, sans pour autant tomber plus, et qu’ils s’améliorent rapidement grâce à la pratique.

Les chercheurs de la deuxième étude ont analysé la mémoire et l’attention d’enfants de 7 à 12 mois, de 24 à 36 mois, puis à 11 ans. Il y avait un lien direct entre la performance en bas âge et celle à 11 ans, laissant croire que les aptitudes cognitives des bébés servent de fondement à l’ensemble de l’apprentissage qui suivra.

Pour la troisième étude, des chercheurs ont observé des enfants d’un an pour voir si ceux-ci étaient capables de déterminer ce qui attirait l’attention d’adultes uniquement par le ton de la voix. Des bébés ont été placés devant deux boîtes, et un chercheur parlait en direction de l’une d’entre elles. Presque tous les enfants se sont ensuite dirigés vers la bonne boîte, plutôt que vers l’autre. D’autres études avaient auparavant prouvé que les chimpanzés ne possèdent pas du tout cette aptitude, selon Science Daily.