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Des pesticides qui nuisent au développement neurologique des enfants

Alors qu’il n’est plus autorisé pour usage domestique aux États-Unis, le chorpyriphos-éthyl est encore très répandu dans les parcs, sur les fruits et légumes, en agriculture, sur les terrains de golf, etc.

Même à des niveaux modérés, le pesticide peut avoir un effet néfaste sur le fœtus et faire en sorte que l’enfant développe des « anomalies importantes », a révélé une étude parue dans les Proccedings of the National Academy of Sciences.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de la Mailman School of Public Health ont comparé, par imagerie à résonnance magnétique (IRM), le comportement de 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères avaient été surexposées au chlorpyriphos-éthyl durant la grossesse à celui de 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide, mais à des niveaux moindres, explique l’Agence France Presse.

Il a été démontré qu’une exposition de la mère durant la grossesse à des niveaux modérés de ce pesticide pouvait avoir des effets irréversibles sur le développement du cerveau du bambin et causer des retards.

Il a également été prouvé que les mères qui avaient été fortement exposées à la substance avaient davantage d’enfants dont certaines zones du cerveau étaient plus développées qu’habituellement et dont le QI était déficitaire.

Des études supplémentaires seront toutefois nécessaires pour confirmer cette dernière donnée et ses effets à long terme sur la vie de l’enfant.

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La quantité de sommeil pourrait provoquer des maladies cardiaques

Les adultes qui dorment moins de six heures ou plus de huit heures auraient un risque plus élevé de souffrir d’une crise cardiaque, d’un AVC ou d’autres problèmes cardiaques.

L’étude faite par le docteur Arora a démontré que les adultes qui manquent de sommeil seraient deux fois plus sujets à des crises cardiaques et à des AVC et 1,6 fois plus sujets à des défaillances cardiaques.

Toutefois, ceux qui dorment trop seraient deux fois plus susceptibles d’avoir de l’angine et 1,1 fois plus susceptibles de développer des maladies coronariennes.

Dans d’autres études, les chercheurs avaient établi que la privation de sommeil était reliée à des irrégularités au niveau du système nerveux, à l’intolérance au glucose, à des niveaux élevés de cortisol ainsi qu’à des troubles du coeur et une pression sanguine élevée.

Selon le docteur Arora, les médecins devraient porter plus d’attention au nombre d’heures de sommeil de leurs patients.

Rappelons que l’augmentation de l’appétit représenterait une autre conséquence négative considérable associée au manque de sommeil.

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Les enfants sont trop exposés à la télévision

La situation serait pire pour les plus jeunes, les bébés et les enfants de race noire, soutient une nouvelle étude qui a interrogé 1400 familles aux États-Unis sur leurs habitudes de vie. Ces dernières avaient des enfants âgés de 8 mois à 8 ans.

Après avoir examiné une panoplie de facteurs sociodémographiques, il est ressorti que les plus jeunes et les enfants de race noire étaient ceux qui étaient davantage exposés à la télévision quotidiennement.

« Considérant l’impact négatif que peut avoir l’exposition à la télévision chez les jeunes enfants, le nombre d’heures observées dans cette nouvelle étude est saisissant », indique l’un des chercheurs de l’Université d’Annenberg en Pennsylvanie, qui présentera son constat en mai à Phoenix, lors de la réunion annuelle de l’International Communication Association.

Rappelons que des recherches antérieures ont suggéré que trop de télévision peut avoir des conséquences négatives sur l’apprentissage et le développement des enfants, tel que leur capacité en lecture.

Les spécialistes croient que cette nouvelle donnée devrait être un avertissement aux parents et techniciens en garderie. Selon eux, la télévision ne devrait pas demeurer allumée si personne ne la regarde, et aucun téléviseur ne devrait se retrouver dans la chambre d’un jeune.

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Les secrets aident au bon développement des enfants

Selon Dana Castro, psychologue clinicienne qui a écrit un livre au sujet des secrets enfantins, « le secret, c’est ce qui permet aux enfants de développer leur monde intime, de se détacher de leurs parents et, surtout, de se faire des amis! »

Castro explique que la plupart du temps, le secret qui peut engendrer le mensonge à un certain âge est sain.

« Le secret a beaucoup de vertus. Rêver, se mettre en valeur, s’encourager, démythifier le pouvoir des parents, se venger des injustices et obtenir la confiance d’un ami. C’est une histoire très sérieuse pour les enfants. À 6 ans, ils savent qu’il peut être dangereux de confier un secret. Et ils sont fiers de le préserver. »

Il semblerait, selon les dires de la psychologue, qu’avant l’âge de 4 ans, les secrets n’existent pas réellement. Jusqu’à l’âge de 8 ans, même s’il commence à assimiler ce qu’est un secret, l’enfant croit fermement que pour être bon, il doit tout dévoiler à ses parents.

Pour un enfant, le secret peut être inconscient. Penser sans le dire qu’on déteste un ami à la garderie, préparer un bricolage pour la fête des Pères ou cacher un pyjama mouillé après un pipi au lit par honte sont tous des exemples de premiers actes de jardin secret des petits, relate Le Parisien.fr.

Cependant, dès l’âge de 5 ans, un pyjama mouillé et caché devient un mensonge, car ce n’est plus la honte qui s’empare du « petit coupable », mais plutôt la peur de se faire réprimander.

La spécialiste conseille aux adultes de ne pas faire une montagne lorsqu’ils voient que leur enfant ment, de ne pas tenter sans cesse d’avoir accès au jardin secret de leur jeune et de privilégier le dialogue pour favoriser les bonnes valeurs et la confiance du petit.

Autrement, le mensonge et les secrets peuvent devenir transgressifs à la préadolescence et causer des troubles familiaux.

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Mère dépressive, jeune dépressif?

Il ne s’agit pas là d’une question héréditaire ou biologique, mais plutôt de traumatismes.

L’équipe du Pr Ian Colman de l’Université d’Ottawa a démontré, par le biais d’une étude longitudinale publiée dans la revue PLoS, qui s’est étendue de la naissance à l’adolescence pour 937 enfants canadiens, que la dépression chez la mère pouvait provoquer divers traumatismes chez ses enfants.

En effet, la dépression, qui touche environ une femme sur 8, peut conduire un enfant de 2 à 5 ans à ressentir un sentiment de perte lorsque sa mère, principale fournisseuse de soins, devient dépressive, mentionne Radio-Canada.

Déjà très tôt, le développement cognitif et social du jeune peut gravement écoper de la dépression maternelle et des périodes d’absence de la mère. Cela peut avoir des effets troublants, quelques années plus tard, sur la santé mentale de l’enfant.

Selon des données de l’Institut Douglas, les taux de dépression clinique sont peu élevés dans l’enfance et au début de l’adolescence, mais ils augmentent de façon importante à la fin de l’adolescence (environ 17 %), et ce, surtout pour les filles, même si le suicide chez les jeunes touche de plus en plus les garçons.

Le site dépressionnerveuse.fr a établi que les critères qui pouvaient conduire une femme à la dépression sont la grossesse, le syndrome prémenstruel, la puberté, la dépression post-partum, la ménopause, la pauvreté, des sévices physiques ou sexuels, une relation amoureuse difficile, de lourdes responsabilités, l’accumulation de tension et la sensibilité au stress.

Il y a environ deux fois plus de femmes que d’hommes parmi les dépressifs.

Le Professeur Colman rappelle qu’il est important pour les mères d’aller chercher de l’aide afin d’éviter que la dépression ne s’aggrave et pour faire en sorte de cerner le problème chez le jeune rapidement.

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Le Qatar, une destination en plein essor

À Doha, les hôtels se développent à une vitesse folle. Rien de surprenant, puisque le gouvernement prévoit de construire près de 90 000 nouvelles chambres dans la région d’ici la Coupe du monde de 2022. 

À Doha, les clients peuvent d’ailleurs découvrir le tout nouvel hôtel St. Regis, un temple du luxe qui offre 336 chambres avec vue sur le golfe Arabique. Sur place, vous serez traités comme des rois avec en prime un majordome à votre service.
 
Les mordus d’activités physiques ne seront pas déçus, avec les 16 000 mètres carrés d’équipements de loisirs. Un somptueux spa, une piscine olympique, des cabines luxueuses de plage avec jacuzzi privé et une salle de sports. Voilà ce qui vous attend dans cet hôtel qui offre également une dizaine de restaurants.
 
Même sans événement sportif, le Qatar a besoin de nouveaux hôtels. En effet, la fréquentation touristique a progressé de 12 % selon les derniers chiffres.
 
L’Autorité touristique du Qatar a indiqué notamment que le nombre de visiteurs en provenance d’Asie a augmenté de près de 20 % et celui des touristes originaires d’Europe de 15 %.
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L’autisme serait relié au développement d’une partie isolée du cerveau

Dès l’âge de six mois, des différences significatives peuvent être observées dans le développement du cerveau des enfants à haut risque d’être autistes et qui le deviennent, et ceux à haut risque, mais qui ne le deviendront pas.

Pour les chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill qui ont mené l’étude, « c’est un constat préliminaire, mais prometteur. Il s’agit de la première étape vers la grande réflexion sur l’élaboration d’un biomarqueur en lien avec l’autisme ».

Leur découverte est une preuve que l’autisme est un phénomène tout encéphalique isolé et particulier qui n’est pas associé à n’importe quelle région du cerveau. Il pourrait donc y avoir un moyen d’y remédier, ou du moins d’anticiper la chose.

L’analyse publiée en ligne dans l’American Journal of Psychiatry stipule qu’il serait possible d’interrompre le développement de l’autisme par des interventions ciblées, car en fait, l’autisme n’apparaitrait pas soudainement chez l’enfant, mais se développerait plutôt au cours de la petite enfance.

Les 92 participants avaient tous des frères et sœurs aînés atteints d’autisme, et étaient donc considérés comme étant à risque élevé de développer eux-mêmes le trouble neural.

En examinant 15 faisceaux de fibres séparés dans le cerveau, l’équipe a trouvé des différences significatives dans les trajectoires de l’anisotropie fractionnelle (FA) dans 12 des 15 parcelles, entre les nourrissons qui ont développé de l’autisme et ceux qui ne l’ont pas fait.

Les petits ont développé l’autisme avaient un niveau de FA élevé à l’âge de six mois, mais ont connu un ralentissement au fil du temps. Finalement, à 24 mois, les bébés autistes avaient des valeurs plus faibles de FA que les nourrissons sans autisme.

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Jouer au casse-tête développe les habiletés spatiales des petits

Après avoir examiné des éléments socio-économiques, tels que le revenu des parents et l’éducation, une étude qui a été réalisée par l’Université de Chicago a découvert que le casse-tête peut être un facteur prédictif significatif de futures compétences spatiales.

Pour arriver à ces résultats, des enregistrements vidéo de parents en interaction avec leurs enfants pendant des activités quotidiennes à la maison ont été scrutés. Les petits qui avaient tenté fréquemment d’assembler les pièces d’un puzzle avaient de meilleures aptitudes spatiales que les autres lors de leur évaluation à l’âge de 54 mois.

C’est la capacité de manier, tourner et traduire les formes qui feraient toute la différence, selon la psychologue Susan Levine, auteure du document Early Puzzle Play: A Predictor of Preschoolers’ Spatial Transformation Skill.

La capacité à transformer mentalement des formes est un prédicateur important de STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), selon l’étude qui était la première à examiner le jeu de casse-tête dans un cadre naturel.

Il semblerait que les parents qui ont un revenu plus élevé avaient tendance à faire participer les enfants avec des casse-têtes plus fréquemment. Les garçons et les filles qui ont joué avec ces jeux avaient de meilleures habiletés spatiales, mais les garçons réussissaient à assembler les casse-têtes plus complexes que les filles.

De plus, les parents de garçons fournissaient un langage plus spatial pendant le jeu et s’engageaient plus dans l’action que les parents de fillettes.

Les garçons ont également obtenu de meilleurs résultats que les filles sur une tâche donnée de transformation mentale à 54 mois.

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Des jeux interactifs aident les enfants autistes

William Farr et Nicola Yuill de l’Université du Sussex, au Royaume-Uni, et Steve Hinske de l’EPF de Zurich, en Suisse, expliquent que les enfants atteints d’autisme sont souvent touchés non seulement par des difficultés sociales, mais aussi par une compréhension réduite de la manière dont les objets interagissent.

Les chercheurs ont étudié la façon dont certains jouets pourraient être adaptés pour être plus bénéfiques pour ces enfants et peut-être même agir comme un outil thérapeutique.

Leurs conclusions publiées dans l’International Journal of Arts and Technology stipulent qu’en configurant et en adaptant certains jeux existants sur le marché, afin que ces derniers intègrent des systèmes de rétroaction qui répondent à la façon dont les enfants jouent, pourraient briser l’isolement de ces petits.

Ils ajoutent que les jeux interactifs pourraient même être utilisés par les spécialistes pour diagnostiquer le spectre autistique.

Les experts ont examiné le jeu imaginatif de château pour enfants de l’ensemble populaire Playmobil. Composé de tours, de parapets, de fossés et de personnages, le jeu de rôle y est encouragé.

Par la suite, ils ont installé un système de réseau sans fil et des étiquettes d’identification par radiofréquence (RFID) qui permettaient d’ajouter des commentaires et des aspects programmables à l’ensemble de jeu. L’enfant pouvait donc émettre certaines actions que l’ensemble du jeu pouvait produire en son ou en mouvements.

Selon eux, des jeux adaptés pourraient améliorer la compréhension et l’intérêt du jeu des autistes, mais surtout augmenter le niveau d’interaction avec d’autres enfants qui jouent avec les jouets.

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L’âge des parents influence le développement de l’autisme

Selon des chercheurs danois de Cambridge et leur étude publiée dans la revue Annals of Epidemiology, le risque d’autisme est jusqu’à 27 % plus élevé chez ces derniers que pour ceux qui ont des parents plus jeunes.

Les parents plus âgés sont maintenant considérés comme à « risque accru » de développement de l’autisme chez les enfants.

Initialement, l’âge de la mère semblait importer davantage, mais les chercheurs ont constaté que le risque posé par l’âge de la mère et celui du père sont maintenant pratiquement les mêmes.

Cependant, si les deux parents sont plus vieux que 35 ans au moment de la conception, le risque de donner naissance à un enfant autiste n’est pas plus élevé que si un seul d’entre eux est avancé dans la trentaine.

Toutefois, il y a un autre constat. Si l’un des parents a moins de 35 ans et l’autre en a plus de 40, le risque d’autisme chez l’enfant à naître est plus grand quand c’est la mère qui est plus âgée (65 %) plutôt que le père (44 %).

Rappelons que l’autisme, selon des spécialistes, pourrait être lié à des changements naturels qui se produisent à la fois dans les ovules et le sperme lorsque les gens vieillissent.

Caroline Hattersley, de la National Autistic Society, a déclaré : « Bien que cette recherche suggère qu’il existe un lien entre l’âge des parents et l’autisme, d’autres études sont nécessaires. Nous savons peu de choses sur la chaîne biologique des événements qui donnent lieu à l’autisme ».