Alors qu’il n’est plus autorisé pour usage domestique aux États-Unis, le chorpyriphos-éthyl est encore très répandu dans les parcs, sur les fruits et légumes, en agriculture, sur les terrains de golf, etc.
Même à des niveaux modérés, le pesticide peut avoir un effet néfaste sur le fœtus et faire en sorte que l’enfant développe des « anomalies importantes », a révélé une étude parue dans les Proccedings of the National Academy of Sciences.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de la Mailman School of Public Health ont comparé, par imagerie à résonnance magnétique (IRM), le comportement de 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères avaient été surexposées au chlorpyriphos-éthyl durant la grossesse à celui de 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide, mais à des niveaux moindres, explique l’Agence France Presse.
Il a été démontré qu’une exposition de la mère durant la grossesse à des niveaux modérés de ce pesticide pouvait avoir des effets irréversibles sur le développement du cerveau du bambin et causer des retards.
Il a également été prouvé que les mères qui avaient été fortement exposées à la substance avaient davantage d’enfants dont certaines zones du cerveau étaient plus développées qu’habituellement et dont le QI était déficitaire.
Des études supplémentaires seront toutefois nécessaires pour confirmer cette dernière donnée et ses effets à long terme sur la vie de l’enfant.