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Le comportement d’une mère influence le développement du cerveau de son enfant

Une étude prospective de l’Université Washington à St. Louis, publiée dans Proceedings of National Academy of Sciences, laisse entrevoir la possibilité que l’augmentation du volume de l’hippocampe soit due au comportement qu’aura une mère envers son petit durant l’enfance.

Les chercheurs ont remarqué que l’augmentation du volume hippocampique était significative seulement pour les enfants qui n’étaient pas déprimés; une découverte importante qui laisse croire aux chercheurs qu’une dépression précoce durant la jeunesse peut affecter le développement cérébral.

L’augmentation du volume de l’hippocampe peut se traduire par des changements épigénétiques dans la méthylation de l’ADN et par l’accroissement du développement neuronal et la ramification.

Les résultats de cette étude suggèrent que le soutien maternel en bas âge exerce une influence positive sur le développement de l’hippocampe chez les enfants sans dépression. Par contre, chez les enfants déprimés, leurs comportements ont des effets négatifs et entravent les avantages potentiels de l’aide maternelle, pensent les scientifiques.

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Quand les enfants commencent-ils à avoir des préjugés?

Selon les spécialistes, les préjugés font partie intégrante de la formation normale d’une personnalité. Ils sont cultivés pendant la petite enfance par tout un chacun et sont influencés par le milieu social, souvent par les parents au départ.

Avec l’âge et selon son éducation et son environnement, l’enfant aura de moins en moins de préjugés.

Le préjudice devient un problème lorsque l’enfant n’est pas éduqué et que les préjugés font place à la discrimination, voire la haine. À un certain âge, la situation de xénophobie, de racisme ou de misogynie peut devenir irréversible.

Déjà vers l’âge de trois ou quatre ans, leur identité se crée. Les enfants disent préférer jouer avec une personne du même sexe ou de la même nationalité qu’eux, confirme le Dr Andreas Beelmann de l’Université Friedrich Schiller d’Iéna, en Allemagne.

Entre cinq et sept ans, ce serait le moment idéal pour ouvrir l’horizon des enfants, les encourager à la tolérance envers autrui et les éduquer quant aux différences, résument des études scientifiques sur ce sujet publiées dans la revue Child.

Les préjugés diminuent fortement, durant le passage à l’école primaire, lorsque les enfants sont enfin en contact avec d’autres personnes que l’entourage direct ou encore lorsqu’ils sont en contact avec un monde imaginaire, tels que des livres ou des émissions qui leur permettent de voir, par exemple, des enfants d’une autre nationalité.

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Les bébés naissent avec une connaissance de la physique

Bien que les nourrissons puissent sembler des créatures sans défense qui ne font que manger, pleurer et dormir, une chercheuse de l’Université du Missouri affirme que les cerveaux infantiles sont équipés de la connaissance de « physique intuitive ».

C’est en mesurant le regard d’un enfant lorsqu’il est présenté à des scénarios différents que nous pouvons savoir que les bébés naissent avec des attentes sur les objets autour d’eux.

« L’enfant raffine et développe ses connaissances et capacités au fil du temps », a déclaré Kristy vanMarle, une professeure adjointe au Département des sciences psychologiques.

Les preuves de la physique intuitive surviennent chez les nourrissons dès l’âge de deux mois — le plus jeune âge auquel les tests peuvent se produire. À cet âge, les nourrissons comprennent que les objets non attachés peuvent tomber et que les objets que l’on cache existent toujours.

Dès cinq mois, ils assimilent que le sable ou l’eau ne sont pas solides, et dès 10 mois, les enfants choisissent toujours une plus grande quantité lorsque deux différentes quantités de substance alimentaire leur sont présentées.

Les chercheurs croient que la majorité des interactions quotidiennes d’un adulte avec le monde est automatique et que les nourrissons ont cette même capacité. Voilà l’importance pour les parents de jouer et parler avec les bébés et d’interagir avec eux grâce à des objets.

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Un logiciel 3D de Google favorise le bien-être d’enfants autistes

Bien des parents d’enfants autistes vous confirmeront que leur bambin est exclu de son environnement et a peu d’intérêt pour des passe-temps ou pour un domaine d’apprentissage, mais voilà qu’une solution semble avoir été découverte par des chercheurs de l’Université de l’Utah.

Google SketchUp, qui est un logiciel de modélisation 3D, d’animation et de cartographie orienté vers l’architecture, se caractérise par des outils simples (rotation, extrusion, déplacement, etc.). Cela en fait un logiciel de 3D très différent des modeleurs 3D classiques.

Outil principal utilisé pour une nouvelle étude, le logiciel a fait place au renforcement positif des aptitudes, des relations interpersonnelles et de la confiance en soi chez les enfants autistes. Tout cela grâce à la pensée visuo-spatiale, les ordinateurs et autres médias électroniques.

Pendant plus d’un an, plusieurs enfants ont participé à des ateliers de Spectrum projet de Google, une initiative visant à enseigner des compétences professionnelles aux enfants atteints d’autisme. Après quelques semaines, les parents de ces enfants ont remarqué une grosse différence : une grande amélioration du comportement de leur enfant.

L’étude, qui se concentre sur les effets des ateliers sur les élèves participants, ainsi que sur plusieurs générations au sein des familles, a permis de redonner espoir aux parents et grands-parents qui croyaient que c’était peine perdue. Il a permis aux enfants autistes de découvrir quelque chose d’inconnu en eux : une passion, un champ d’intérêt. Cette passion s’est transformée en réel sujet quotidien de conversation à l’école et à la maison, ce qui a favorisé les relations interpersonnelles.

Le programme a été présenté lors de conférences nationales, et une trousse pédagogique gratuite sera développée afin que les enseignants puissent commencer un programme similaire dans leurs propres classes.

L’étude est publiée dans le numéro de décembre du Family & Consumer Sciences Research Journal.

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Les enfants autistes doivent apprendre à imiter

Au cours des dernières années, les chercheurs ont commencé à détecter davantage les comportements et les symptômes de l’autisme qui pourraient rendre le diagnostic plus précoce. Selon les spécialistes, de grandes avancées auraient eu lieu à ce sujet depuis cinq ans.

Selon une nouvelle étude de l’Université du Michigan, publiée dans le Journal of Autism and Developmental Disorders, les enfants atteints d’autisme ont plus de difficulté à imiter que les autres bambins. L’action d’imiter serait essentielle et incontournable au processus d’apprentissage des enfants. Ceci contribuerait grandement à leur développement et à leur goût d’interagir avec autrui.

L’étude a analysé plusieurs enfants autistes âgés de 27 à 47 mois qui ont appris à développer leur capacité à imiter. Grâce à leurs gestes et au contact visuel, ces derniers ont eu plus de facilité à attirer l’attention de leur entourage.

Habituellement, l’autisme est diagnostiqué entre l’âge de 2 et 3 ans, mais de plus en plus, il est possible de découvrir ses divers symptômes lorsque le bébé a un an.

Selon les spécialistes, il y a beaucoup d’espoir. En détectant les divers comportements et en prévenant le développement de l’autisme plus tôt, cela permet d’intervenir rapidement afin d’améliorer le bien-être de l’enfant atteint de cette maladie.

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Les enfants autistes et les autres

On lit dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry que des enfants qui ont un trouble de l’autisme pourraient fréquenter une école normale. De cette façon, ils pourraient même améliorer leurs compétences sociales.

Toutefois, une étude révèle que ces améliorations dans leur développement sont possibles si leurs camarades de classe apprennent à interagir avec eux. Il semble que cette approche serait plus profitable pour les enfants autistes, et que les interventions actuelles pourraient même être laissées de côté.

L’environnement d’un enfant pourrait donc avoir de bons résultats thérapeutiques. Dans le cadre de la présente expérimentation, 60 enfants atteints d’un trouble de l’autisme ont été suivis après avoir été intégrés dans une classe normale à 80 % du temps. Ils étaient âgés de 6 à 11 ans.

Ils ont ensuite été divisés en sous-groupes, et une méthode d’intervention sous un angle en particulier a été appliquée. On suivait donc une intervention individuelle (avec l’enfant autiste), en groupe, une combinaison des deux, ou aucune intervention.

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Petit bébé, petites dents

Des chercheurs suédois se sont penchés sur l’un des aspects du développement des enfants, leur santé dentaire. Ils ont remarqué, en comparant deux groupes d’enfants, que ceux qui étaient nés de façon prématurée avaient de plus petites dents que les autres.

On lit en effet sur Medical News Today que si le développement physique et mental des bébés prématurés ne cesse de croître au fil des ans, la dentition ferait exception.

Dans le cadre de la présente recherche, on a examiné les dents de 80 enfants âgés de 8 à 10 ans, soit au moment où ils entamaient le développement de leurs premières dents permanentes (celles de devant, sur la mâchoire supérieure et inférieure, et les premières grandes molaires).

Le groupe de 80 enfants était constitué d’enfants qui étaient nés avant la 33e semaine de grossesse. Après les avoir comparés avec un groupe témoin, les chercheurs ont remarqué que ces enfants avaient des dents jusqu’à 10 % plus petites que la moyenne. Le plus tôt un enfant était né, plus petites étaient ses dents.

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La petite enfance devant la télévision

Des experts viennent de se prononcer quant à l’écoute de la télévision chez les très jeunes enfants, lit-on dans Pediatrics. Les bébés de moins de deux ans ne devraient pas être exposés à la télévision ou d’autres médias semblables.

Sinon, leurs parents devraient faire en sorte que cette exposition soit limitée autant que possible. On insiste sur le fait que la meilleure façon pour que notre enfant ait un développement optimal de son cerveau est de jouer tout en évitant la télévision.

On reconnaît une fois de plus les recommandations émises il y a déjà une dizaine d’années sur le sujet, selon lesquelles les effets d’une telle exposition chez les tout-petits sont plus négatifs que positifs.

En moyenne, un enfant de moins de deux ans écouterait une à deux heures de télévision ou de média électronique par jour. De plus, près du tiers des enfants de trois ans aurait un appareil dans leur chambre.

Les spécialistes mentionnent aussi que même si certaines vidéos destinées aux bébés sont vantées comme étant éducatives, rien n’en accorde l’évidence.

Le jeu libre est encore reconnu comme plus bénéfique pour le développement du cerveau, car il permet entre autres de créer, d’apprendre à résoudre des problèmes et de développer le raisonnement et certaines aptitudes motrices.

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Papa doit être présent

La présence du père pour son enfant est primordiale, comme viennent de le confirmer des chercheurs l’Université Concordia. Un papa sincèrement engagé envers son enfant pourrait faire en sorte que ce dernier soit plus intelligent et qu’il ait un meilleur comportement.

Selon cette étude longitudinale parue récemment dans le Canadian Journal of Behavioural Science, le père aurait en effet une influence majeure dans le développement de l’enfant.

On ajoute qu’en comparaison à ceux dont le père est absent, les enfants qui ont un père présent montrent moins de problèmes de comportement et ont de plus fortes aptitudes intellectuelles en grandissant. Cette influence est tout aussi remarquable au sein de familles à risque ou au faible statut socio-économique.

De plus, la façon dont un père joue son rôle aurait un effet sur celle dont un enfant règlerait ses problèmes et diminuerait les problèmes émotifs comme l’anxiété et le rejet social.

Cette recherche a porté sur 138 enfants et leurs parents. Elle été entamée en 1976, et les jeunes participants ont été évalués plusieurs fois, soit à 3, 5, 9 et 13 ans.

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La disparition du jeu libre chez l’enfant

Les enfants d’aujourd’hui ont beaucoup moins l’occasion de s’adonner au jeu libre. On a d’ailleurs remarqué une baisse radicale de ce type de jeu au cours des 50 dernières années. On accorde cette tendance aux parents, qui sont de plus en plus portés à diriger le jeu de leurs enfants.

Ces derniers s’adonnant beaucoup moins qu’autrefois au jeu libre, on peut y relier plusieurs problèmes de société. On lit sur ce une revue de plusieurs études dans une édition spéciale de l’American Journal of Play.

Le jeu libre représente une partie importante de l’enfance. Sa diminution entraînerait des conséquences sur notre développement social, mental et physique. Il permet à l’enfant de créer son propre univers, en particulier lorsqu’il s’agit d’un jeu extérieur.

On reconnaît entre autres une corrélation entre la baisse du jeu libre et l’augmentation des dépressions et des suicides. De plus, cette décroissance serait responsable de la montée du narcissisme chez les enfants comme les adolescents.

Le jeu libre aurait aussi des répercussions très positives quant aux capacités d’apprentissage de la lecture et des mathématiques. En se mêlant aux autres, les enfants développeraient leurs aptitudes à intégrer de nouvelles notions et à prendre leur place.

La diminution constante du jeu libre durant l’enfance a bien sûr des impacts sur la santé physique. Elle tiendrait un rôle important dans l’augmentation des cas d’obésité que nous connaissons depuis quelques années.