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Tabagisme et grossesse : plus grave encore

Selon une nouvelle étude parue dans le Journal of Human Capital, le tabagisme durant la grossesse augmenterait de 40 % les risques pour le bébé de vivre des problèmes de développement entre 3 et 24 mois.

Ce nouveau constat est pire que ce que l’on croyait jusqu’ici. Il semble que les bébés dont la mère a fumé la cigarette pendant la grossesse sont plus enclins à souffrir de problèmes de développement neurologique.

On espère que cette nouvelle découverte encouragera encore plus de futures mamans à arrêter de fumer durant la période prénatale.

La recherche en question a porté sur près de 1 600 enfants, lesquels provenaient d’Argentine, du Brésil et de la Chine.

Près de 11 % des mères de l’étude avaient fumé durant leur grossesse. Il s’agit de la plus vaste étude ayant porté sur le développement neurologique en lien avec le tabagisme qui ait été réalisée jusqu’ici.

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Ne vous privez pas d’inviter bébé à dormir dans votre lit

Qui n’a pas entendu sa mère ou ses proches lui recommander de ne pas aller chercher bébé pour dormir contre lui, alors qu’il semble en avoir besoin? Il est rassurant de savoir qu’il est possible pour maman de partager son lit avec son jeune enfant, sans qu’il y ait d’impact négatif quant à son développement social et intellectuel.
 
À l’École universitaire de médecine de Stony Brook de New York, Lauren Hale a mené une étude avec son équipe auprès de 944 mères ayant partagé leur lit avec leur bambin entre l’âge de 1 et 3 ans.
 
Selon Hale, il s’agissait de peaufiner des études effectuées ultérieurement, mais auprès de familles pauvres ou de minorité visible, celles-ci n’ayant pas été tenues en compte dans les premières recherches.
 
« Les parents peuvent choisir cette pratique si c’est ce qui est le mieux pour la famille et pour le sommeil de chacun », révèle Lauren Hale. « L’étude démontre clairement qu’il n’y a aucun ou très peu d’impact sur le développement de l’enfant ».
 
Selon Canada.com, à la suite de l’étude, les enfants ont été suivis à l’âge de 5 ans afin de déterminer si un quelconque retard ou conséquence négative découlait du fait d’avoir partagé le lit des parents.
 
Confirmant les résultats d’études précédentes, heureusement, rien n’a été détecté.
 
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Tendre la main à papa

Beaucoup de soutien est offert aux mères quant à l’éducation des enfants et l’organisation de la maisonnée, mais on pense peu aux pères. Pourtant, ces derniers pourraient y trouver de grands bénéfices, selon une recherche de l’Université de Chicago.

De plus, pour son bien-être comme pour celui de son enfant, papa ne devrait pas hésiter à assumer pleinement son rôle. Il devrait chercher les occasions de se rapprocher et de s’occuper de son enfant, et ce, même s’il ne reçoit pas les mêmes encouragements que maman.
 
Étant différent de la mère, le père a beaucoup à offrir à l’enfant. Par exemple, il est plus fréquent que ce soit lui qui instaure les activités physiques au sein de la famille.
 
En s’appuyant sur certaines ressources, il peut renforcer ses forces personnelles comme parent. Le père devrait aussi participer au développement de son enfant, en posant des questions de lui-même au pédiatre, par exemple.

Le rôle du papa a bien changé au cours des dernières années, lisons-nous finalement sur EurekAlert. De 2000 à 2010 seulement, la proportion de pères dirigeant une famille monoparentale est passée de 5 % à 15 %. En 1970, ils représentaient seulement 1 % de ces familles.

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Un compagnon pour l’enfant autiste

On apprend sur BBC que le meilleur ami de l’homme pourrait jouer un grand rôle dans le développement des enfants aux prises avec l’autisme. Selon une expérimentation de l’University of Lincoln, les deux compagnons pourraient s’entraider.

En fait, le chien aiderait l’enfant autiste à mieux s’alimenter, dormir et maîtriser ses comportements colériques. De plus, la présence du chien ferait en sorte que les parents vivraient moins de stress.
 
Chez certains enfants, une amélioration du langage et une meilleure hygiène corporelle ont même été accomplies grâce au soutien offert par l’animal de compagnie.
 
C’est ce que l’on a pu constater après avoir suivi 20 familles ayant un chien et 20 familles n’en ayant pas. On a remarqué que le chien intégrait une routine dans la vie de l’enfant, mais de manière non invasive.

Les effets de cette relation sont nombreux. Afin que les familles puissent les découvrir et les appliquer dans leur quotidien, on leur a proposé des ateliers et des cours de trois jours sur le sujet.

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L’adoption influence l’apprentissage de la langue

L’adoption aurait certains impacts sur le développement du langage. Des chercheurs de l’Université McGill ont découvert que le langage se développait moins aisément chez les enfants étant nés dans un autre pays.

Par exemple, des bébés nés en Chine auraient un retard de langage comparativement à ceux nés en sol canadien, et ce, même si tous ces enfants grandissent au sein d’un environnement familial équivalent.
 
Le quart des enfants adoptés semblait aussi avoir plus de difficulté à comprendre la langue de leur pays d’adoption.
 
Selon les chercheurs, cette différence s’expliquerait par le fait que les enfants nés en Chine entendraient parler le mandarin durant leurs premiers mois de vie, pour ensuite se retrouver dans un environnement francophone.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans Child Development.

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Déceler l’autisme très tôt : nouvelles méthodes

Des chercheurs de l’École de médecine de San Diego, à l’Université de la Californie, ont élaboré une nouvelle stratégie pour déceler l’autisme en bas âge.

La détection de ce syndrome et d’un retard de langage ou du développement aura un impact important sur la vie des bébés atteints. Nous savons qu’une thérapie entamée très tôt peut avoir d’importantes répercussions sur le développement du cerveau de ces enfants.
 
Grâce à ce programme de détection systématique, on pourra déceler l’autisme avant même que les enfants aient un an, ce qui augmentera l’efficacité des traitements et de la thérapie.
 
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont étudié le cas de 10 479 bébés de 1 an vivant dans la région de San Diego. Les parents des enfants devaient répondre à un questionnaire portant sur le contact visuel, les sons, les mots, les gestes et la reconnaissance des objets, entre autres.
 
Par la suite, tout enfant ayant échoué à cette première évaluation était suivi tous les six mois, et ce, jusqu’à l’âge de trois ans. Il a par ailleurs été remarqué que les parents devenaient plus réceptifs quant aux différents signes de développement de leur enfant.

Les résultats complets de cette recherche sont parus récemment dans le Journal of Pediatrics.

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Rôle du placenta pour le cerveau de bébé

Une recherche de l’University of Southern California (USC) vient de démontrer que le placenta tient un rôle central dans la synthèse de la sérotonine, ayant donc un impact sur le développement du cerveau du bébé à naître.

En résumé, après que la sérotonine est synthétisée dans le placenta, elle passe par le cordon ombilical jusqu’au fœtus, et de là, se rend à son cerveau en formation.
 
Ainsi, comme nous l’apprenons dans Nature, on pourrait aborder de nouvelles façons de prévenir les maladies cardiovasculaires et les maladies mentales.
 
De plus, on peut voir beaucoup d’espoir dans cette découverte quant à de futures interventions lors de grossesses à risques, quand l’environnement intra-utérin peut présenter des dangers pour le développement cérébral du fœtus.

Rappelons finalement que la sérotonine est un neurotransmetteur qui participe entre autres au développement du pancréas, du cœur et du cerveau.

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Les pleurs de bébé pour une maman dépressive

Selon PsychCentral, une mère dépressive ne présentera pas la même réponse cérébrale qu’une femme en parfaite santé, alors que cette dernière sera plus poussée à aller chercher son enfant qui pleure en réponse à l’activité de son cerveau.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de l’Oregon après avoir suivi 22 femmes. Les participantes étaient mères pour la première fois et leur bébé était âgé de 18 mois. Elles ont été divisées en deux groupes, selon si elles avaient un historique de dépression ou non.
 
À l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique, on a remarqué une différence de l’activité cérébrale en fonction du degré de dépression. Toutefois, les femmes dépressives ne présentaient pas une réponse négative. Elles démontraient plutôt moins de réponse cérébrale que les autres dans la même situation.
 
Les mères en bonne santé étaient en mesure de répondre d’une manière positive lorsque l’enfant pleurait. Celles qui étaient dépressives avaient des lacunes quant à cette réaction.

Pourtant, la réponse de la mère aux pleurs de bébé est très importante dans le développement de celui-ci. Un réel lien existe entre le comportement et les réponses physiologiques.

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Grossesse : la plus petite carence en fer est dommageable

On peut lire dans PLoS One qu’un manque de fer en début de grossesse, voire avant la conception, entraîne des risques pour le bébé, même s’il ne s’agit pas d’une anémie sévère.

Ces nouveaux résultats sur la carence en fer de la future maman ont été présentés par une équipe du Centre médical de l’Université de Rochester.
 
Un manque de fer aurait donc des effets à long terme sur le développement du cerveau du bébé. Sa croissance serait plus lente et les anormalités cérébrales seraient plus fréquentes, comme l’apprentissage du langage et les problèmes de comportement, par exemple.
 
Cette conclusion est plutôt inquiétante, car la carence en fer est très courante. En effet, on estime que de 35 à 58 % des femmes en bonne santé présentent un certain manque de fer. De plus, parmi celles qui sont en âge de procréer, une sur cinq souffre d’anémie.

Il semble que le moment de la carence ait un impact plus important que sa gravité. Ces résultats devraient donc mener à de nouvelles façons de préparer la grossesse et d’encadrer les femmes enceintes.

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Les antioxydants préviennent l’obésité dès la grossesse

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie auraient découvert une façon de prévenir l’obésité dès la grossesse.

En effet, une expérience ayant porté sur des animaux (des rats) a démontré que les antioxydants agissaient comme de réels facteurs préventifs de l’obésité avant la naissance de l’enfant.

Nous savons déjà qu’un régime alimentaire riche en gras et en hydrates de carbone prédispose le bébé à l’obésité et au diabète.
 
Or, faire ingérer des antioxydants aux rats durant la grossesse a entièrement prévenu le développement de l’obésité et l’intolérance au glucose.
 
On suggère donc qu’un régime alimentaire gras durant la grossesse augmente le stress oxydant (un excès de radicaux libres incontrôlables), ce qui mènerait aux problèmes de santé mentionnés.
 
Précisément, cette trop grande quantité de molécules réduirait la capacité du corps à réguler les dommages biologiques des cellules.

Ainsi, selon cette étude parue dans Diabetes, on pourrait prédisposer l’enfant à naître avec un certain état de santé en modifiant l’alimentation de la future maman.