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Les antidépresseurs affectent le développement des bébés

Des chercheurs danois ont constaté que les antidépresseurs durant la grossesse pouvaient provoquer des retards de développement chez les bébés.
 
Selon la revue Pediatrics, les effets des antidépresseurs sur le fœtus ne sont pas toujours importants et ne devraient pas empêcher les futures mères d’avoir recours à ce type de médicaments si nécessaire. Leur médecin sera le mieux placé pour décider si une telle prescription s’impose. Une dépression non traitée durant la grossesse peut occasionner d’autres problèmes également.
 
On estime qu’une femme américaine sur six reçoit un diagnostic de dépression alors qu’elle est enceinte et la plupart sont traitées avec du Prozac, du Zoloft ou encore du Paxil.
 
Les chercheurs n’ont pas encore établi clairement les effets des médicaments sur le futur bébé. Toutefois, on a remarqué que les rats exposés aux antidépresseurs avant leur naissance étaient moins habilités à explorer leur environnement.
 
Sur 100 000 grossesses, on a noté que 400 femmes dépressives recevaient des médicaments contre 500 dépressives qui n’en avaient pas. Ensuite, leurs enfants ont été comparés.
 
À l’âge de six mois, les bébés exposés aux antidépresseurs étaient moins nombreux à être capables de s’asseoir seuls et ils ont marché près d’un mois plus tard que les autres. À 19 mois, ils étaient moins autonomes et réclamaient plus d’attention.
 
De précédentes études ont démontré que les antidépresseurs augmentaient les risques de problèmes cardiaques chez les futurs enfants. Voilà pourquoi le suivi médical est si important
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L’ADH bénéfique pour le cerveau des bébés

Selon le magazine Child Developement, des chercheurs de la Retina Foundation of Southwest et de l’Université du Texas ont découvert que le lait maternisé enrichi d’ADH, un acide gras essentiel, améliorait les fonctions du cerveau chez les bébés.

L’étude a été faite sur des nourrissons, certains âgés de 6 semaines et d’autres ayant de 4 à 6 mois. À 9 mois, ils devaient passer quelques tests comme ramasser une crécelle. Ceux qui ont reçu un lait enrichi d’ADH ont mieux réussi à attraper l’objet que ceux ayant eu du lait standard.

Par contre, les pédiatres mentionnent que ce lait enrichi ne remplace pas le lait maternel, qui contient déjà de l’ADH et d’autres substances bénéfiques au développement des enfants. On préconise donc encore fortement l’allaitement.

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Les effets de la pollution sur le foetus

Une analyse de dossiers médicaux de plus de 336 000 nouveaux nés a permis à une équipe de chercheurs de l’École de santé publique de l’Université de médecine et dentisterie du New Jersey, de conclure que la pollution atmosphérique ralentit le développement du foetus.

L’équipe du Dr David Rich a analysé le degré d’exposition des futures mères lors de la gestation.

Selon eux, le risque de bébé de petit poids augmente de manière significative à chaque tranche de 4 micromètres de particules dans l’air au cours des premier et troisième trimestres de grossesse.

On ignore toutefois pourquoi la pollution affecte les fœtus, mais certains chercheurs croient que cela est dû à l’activité des cellules.

Tous les détails se retrouvent dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

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Poids plume, synonyme de diabète?

Une étude, menée par des chercheurs associés à l’Institut Karolinska de Stockholm, démontre que les nouveaux nés, dont le poids était inférieur à la moyenne à la naissance, risquent d’être plus touchés par le diabète de type 2 à l’âge adulte.

Le Dr Magnus Kaijser et son équipe ont comparé un groupe de poupons de petits poids à des bébés ayant un poids dans la moyenne.

Les sujets nés avant la 32e semaine de gestation étaient 67 % plus à risque de développer du diabète que ceux nés à terme, soit la 37e semaine de grossesse.

« Le poids inférieur à la moyenne à la naissance fait augmenter de manière significative l’incidence de diabète de type 2 chez les adultes », a conclu le Dr Kaijser, dont la recherche est publiée dans la revue médicale Diabetes.

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Quand la pauvreté joue sur la taille des enfants

Des chercheurs de l’Université de Montréal se sont penchés sur les effets de la pauvreté sur la croissance des enfants. Ils concluent que les bambins, de deux ans et demi à quatre ans, qui sont issus de milieux défavorisés accusent des retards de croissance, comparativement aux enfants nés dans des familles plus riches.

1 929 mères ont été questionnées par la Dre Louise Séguin et son équipe à propos de la taille de leur enfant et la situation économique au sein de leur famille.

La taille des sujets de milieux défavorisés était plus petite que celle des enfants mieux nantis, et ce, peu importe l’hérédité des parents et leur niveau de scolarité.

Ces résultats viennent donc confirmer les effets de la pauvreté, souvent associée à la malnutrition et à un taux élevé de stress, sur le développement des enfants.

« Même si le Québec fait plus pour les familles avec de jeunes enfants que d’autres provinces, il y aurait encore bien des choses à faire pour s’assurer que chaque enfant a droit à l’égalité des chances pour croître et se développer du mieux qu’il peut », souligne Mme Séguin.

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Étude québécoise sur l’obésité infantile

Le professeur Olivier Hue, du Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), va effectuer une recherche afin de mesurer les effets de l’obésité sur le développement des habiletés motrices chez les enfants.

« Selon les quelques observations recensées, le surpoids aurait un effet sur différentes activités chez l’enfant obèse : contrôle de l’équilibre, vitesse de marche, coordination motrice et adoption de certaines postures. Ces observations ne demeurent toutefois que des constats et n’expliquent pas dans quelle mesure le facteur poids influence le contrôle postural et moteur chez les enfants. C’est ce que j’aimerais vérifier », a précisé le chercheur.

700 enfants, âgés de 7 à 8 ans, seront recrutés pour participer à cette étude.

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Les répercussions de la crise du verglas de 1998

Des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, affilié à l’Université McGill, se sont penchés sur les conséquences qu’a eues la crise du verglas en 1998 sur les enfants qui sont nés peu après cet évènement.

Il en résulte que ces derniers accusent un certain retard dans leur développement en raison du stress ressenti par leur mère lors de leur gestation.

« Nos résultats démontrent que les enfants issus de mères ayant vécu beaucoup de stress ont obtenu une note de quotient intellectuel de dix points moins élevée et des performances linguistiques plus faibles que ceux dont les mères avaient vécu moins de stress », ont souligné les auteurs de cette recherche, les docteurs David Laplante et Suzanne King.

178 femmes enceintes lors de la crise du verglas et 89 enfants nés de ces participantes ont été suivis par les chercheurs, qui se réjouissent d’avoir réussi à évaluer les conséquences à long terme du stress maternel chez le foetus.

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Plusieurs déficiences pour les bébés prématurés

Une recherche effectuée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, démontre que les prématurés ont près de 40 % plus de risques de souffrir de déficiences intellectuelles, motrices ou sensorielles lors de leur développement.

Les premiers signes sont apparents dès l’âge de 5 ans, alors que l’on observe que 42 % des enfants nés entre 24 et 28 semaines de grossesse et 31 % de ceux nés entre 29 et 32 semaines ont besoin d’une aide spécialisée, contre 16 % chez les bébés nés à terme.

Chez 9 % des prématurés, on observe une paralysie cérébrale ou encore des difficultés sévères à marcher.

Pour cette étude, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 1 817 bébés nés avant la fin du 7e mois de grossesse, ce qui équivaut à 33 semaines de grossesse, et ceux de 396 bébés nés à terme.

Depuis plusieurs années, le taux de naissances avant terme ne cesse d’augmenter, ce qui inquiète la Dre Béatrice Larroque, de l’INSERM : « Chaque semaine de grossesse en plus permet de réduire le risque de déficience. »