Catégories
Uncategorized

La dépression nuit au diabète

Une vaste recherche, menée auprès de 11 525 diabétiques de type 2 pendant près de 10 ans, a réussi à démontrer que ceux qui avaient souffert de dépression au cours de cette période, soit 6 % du groupe, avaient un taux plus élevé d’hémoglobine A1C, qui permet d’évaluer et de mieux contrôler la glycémie.

L’auteur de cette étude, le Dr Leonard Egede de l’Université de la Caroline du Sud, déplore ces résultats, d’autant plus qu’on estime qu’environ 30 % des personnes souffrant de diabète vont un jour être aux prises avec la dépression.

De plus, toute hausse du taux d’hémoglobine A1C entraîne des complications du diabète.

Tous les détails de cette recherche sont publiés dans le General Hospital Psychiatry.

Catégories
Uncategorized

Les bienfaits de l’exercice chez les jeunes

Des chercheurs de l’Université de l’Alabama à Birmingham ont démontré que les adolescents qui pratiquent régulièrement du sport brûlent davantage de calories et métabolisent mieux la glycémie, ce qui les protège du diabète de type 2.

32 jeunes ont participé à cette étude où l’on a mesuré leurs mouvements durant la journée grâce à un accéléromètre.

Les chercheurs ont découvert que ceux qui étaient modérément actifs au cours de la première semaine de leurs travaux avaient un métabolisme plus rapide que les adolescents sédentaires. Ils avaient également une meilleure facilité à éliminer le sucre dans leur organisme.

Pour l’auteure de cette recherche, la Dre Amy S. Thomas, l’intensité du sport pratiqué ne semble pas jouer dans la balance puisque même la marche a démontré les mêmes résultats.

Catégories
Uncategorized

L’Ontario lutte contre le diabète

Le ministère de la Santé de l’Ontario a fait connaître son plan de lutte contre le diabète : 12 000 diabétiques de la province pourront se faire traiter gratuitement grâce au financement de l’achat d’une pompe à insuline.

Ces appareils, qui se portent à la ceinture et ressemblent à un téléavertisseur, servent à traiter les personnes atteintes de diabète de type 1, en contrôlant le taux de glycémie dans le sang et en injectant la bonne dose d’insuline.

« Pour tous ceux qui ont de la difficulté à contrôler leur glycémie, la pompe est un outil formidable », estime Serge Langlois, président-directeur général de Diabète Québec, qui précise que cette pompe coûte entre 6 000 et 7 000 $.

Outre l’achat de ces appareils, l’Ontario va investir 741 millions sur quatre ans afin de mener une campagne de sensibilisation, créer un registre électronique du diabète et financer des chirurgies contre l’obésité, une maladie pouvant causer le diabète.

Catégories
Uncategorized

L’hypertension féminine mène au diabète

D’après une étude publiée dans le European Heart Journal, une pression sanguine plus élevée que la normale pourrait, chez la femme, entraîner trois fois plus de risques d’être atteinte du diabète.

Ces conclusions proviennent du suivi d’une durée de 10 ans, de plus de 35 000 professionnelles de la santé, n’ayant au départ aucun problème de sucre sanguin.

Selon le cardiologue en chef de l’étude, le docteur David Conen, de la Harvard Medical School, les observations n’ont pas permis de déterminer avec précision la relation physique entre l’hypertension et le diabète chez la femme.

Catégories
Uncategorized

Régime et exercice contre le diabète

Selon une étude menée par le Dr Guangwei Li et publiée dans la revue médicale The Lancet, un régime adapté et de l’exercice physique pourraient retarder le diabète de plusieurs années, voir même jusqu’à 14 ans.

Entre 1986 et 1996, 577 sujets âgés de 25 à 70 ans ont été en observation. Ces derniers avaient une intolérance au glucose, l’un des symptômes souvent associés au diabète de type 2.

Parmi les participants qui ont radicalement modifié leurs habitudes de vie, l’incidence de diabète a diminué de moitié pendant la recherche et de 43 % 20 ans après le début des observations.

Chez le groupe témoin, le taux de détection du diabète était de 11 %, tandis qu’il était de 7 % lorsque les participants étaient actifs et soumis à un régime.

Seulement au Canada, environ deux millions de personnes sont atteintes de la maladie. On évalue qu’elle cause 6 % des décès à l’échelle mondiale.

Catégories
Uncategorized

Le diabète causé par les pesticides?

Selon des chercheurs associés aux National Institutes of Health, aux États-Unis, l’exposition pendant plus de 100 jours aux pesticides augmente de 17 % le risque de souffrir de diabète.

« Nos résultats suggèrent que l’exposition à ce type de produits est un facteur de risque de diabète, tout comme l’obésité, la sédentarité et l’hérédité. Les cas de diabète causés par les pesticides ne sont pas si fréquents, mais notre recherche démontre que les épandeurs de ce type de pesticides sont plus à risque de souffrir de diabète », a souligné le Dr Dale Sandler, coauteur de l’étude.

Certains pesticides semblent plus dangereux que d’autres, comme ceux à base de trichlorfon, qui augmenterait de 85 % l’incidence de diabète comparativement aux autres types de pesticides.

Catégories
Uncategorized

Le brocoli agit contre le diabète

Selon des chercheurs britanniques de l’Université Warwick, le petit légume vert aurait des bienfaits pour les gens atteints du diabète.

Le brocoli contient du sulforaphane, un isothiocyanate présent naturellement dans le légume. Cet élément, déjà reconnu pour ses propriétés anticancéreuses, protègerait les vaisseaux sanguins en encourageant la production d’enzymes et en réduisant la présence de molécules qui endommagent les cellules.

Cette découverte est intéressante, puisque les personnes atteintes de diabète ont jusqu’à cinq fois plus de risques de développer une maladie cardiovasculaire.

Le brocoli n’est pas seul dans son camp. Les brassicacées, dont fait partie le brocoli, mais aussi le navet et le chou, ont déjà été associées à un risque moins élevé de crises cardiaques et d’infarctus.

Le diabète est une maladie chronique incurable, causée par une carence ou un défaut d’utilisation de l’insuline, entraînant un excès de sucre dans le sang. On estime à près de 550 000 le nombre de personnes diabétiques au Québec.

Catégories
Uncategorized

Un vaccin pour vaincre le diabète

Le Dr Johnny Ludvigsson et son équipe de l’Université de Linköping, en Suède, ont développé un vaccin qui modifie la réaction du système immunitaire des personnes qui sont aux prises avec le diabète de type 1, ou de type sucré, dû à un gène et qui n’est pas héréditaire.

« Avec un simple vaccin, qui est sans effet secondaire, ça semble désormais possible de mieux contrôler la sécrétion d’insuline chez le diabétique », a noté le Dr Ludvigsson.

Le diabète de type sucré est une maladie auto-immune dans 90 % des cas qui se caractérise par une auto-destruction du système immunitaire, alors que les cellules chargées de produire de l’insuline sont attaquées par l’organisme.

L’insuline est une hormone qui permet l’utilisation du glucose, en coordination avec le glucagon, lui aussi sécrété par les îlots de Langerhans du pancréas.

Catégories
Uncategorized

Des médicaments contre le diabète et les fractures

Une recherche, publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne, démontre que les médicaments Avandia et Actos, qui traitent le diabète de type 2, doublent le risque de fractures chez les femmes qui les consomment.

Des essais cliniques antérieurs avaient prouvé que ces deux médicaments augmentent aussi l’incidence d’insuffisance cardiaque et les chercheurs invitent les professionnels de la santé à redoubler de vigilance lors de leur prescription.

Pour l’auteur derrière ces résultats, le Dr Sonal Singh, les médicaments causent également des changements significatifs de la teneur minérale des os de la colonne vertébrale lombaire et de la hanche.

Catégories
Uncategorized

Une étude sur le diabète suspendue

Devant un nombre inattendu de décès parmi les patients diabétiques, une étude, financée et dirigée par le National Heart, Lung and Blood Institute des États-Unis, a dû être momentanément interrompue, le temps que l’équipe de chercheurs trouve une explication à cette cause.

Cette recherche visait à ramener le taux de sucre dans le sang à un niveau prédiabétique chez un groupe test donné. Un autre groupe test n’était soumis qu’à un contrôle normal du niveau d’insuline.

Il semble que ce traitement augmenterait les risques de souffrir de maladies cardiovasculaires chez le premier groupe. Les chercheurs ont donc choisi de ne pas mettre délibérément leur vie en danger. « Une révision exhaustive des données démontre que la stratégie de traitement médical visant à réduire intensivement le taux de sucre dans le sang sous les recommandations cliniques actuelles est dangereuse pour ces patients à haut risque touchés par le diabète de type 2 », a mentionné Elizabeth Nabel, la directrice de l’institut.

Depuis 2001, 10 251 diabétiques, dont 1 500 Canadiens, ont participé à cette recherche.