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Poids plume, synonyme de diabète?

Une étude, menée par des chercheurs associés à l’Institut Karolinska de Stockholm, démontre que les nouveaux nés, dont le poids était inférieur à la moyenne à la naissance, risquent d’être plus touchés par le diabète de type 2 à l’âge adulte.

Le Dr Magnus Kaijser et son équipe ont comparé un groupe de poupons de petits poids à des bébés ayant un poids dans la moyenne.

Les sujets nés avant la 32e semaine de gestation étaient 67 % plus à risque de développer du diabète que ceux nés à terme, soit la 37e semaine de grossesse.

« Le poids inférieur à la moyenne à la naissance fait augmenter de manière significative l’incidence de diabète de type 2 chez les adultes », a conclu le Dr Kaijser, dont la recherche est publiée dans la revue médicale Diabetes.

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Le diabète augmente le risque d’infarctus

La Dre Anna Norhammar et son équipe, oeuvrant pour l’Hôpital universitaire Karolinska à Stockholm, affirment que les femmes diabétiques de moins de 65 ans sont plus à risque que les hommes de souffrir de maladies cardiovasculaires. Cette incidence a pour effet d’augmenter le taux de mortalité après une crise cardiaque chez ces femmes.

Entre 1995 et 2002, la Dre Norhammar a observé 25 555 patients de moins de 65 ans qui avaient déjà été traités pour un infarctus.

Parmi les sujets, les femmes diabétiques étaient 34 % plus à risque de mourir d’une crise cardiaque, comparativement aux hommes diabétiques.

Selon les chercheurs, l’hypertension artérielle et le tabagisme chez les femmes pourraient expliquer ce phénomène.

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La dépression nuit au diabète

Une vaste recherche, menée auprès de 11 525 diabétiques de type 2 pendant près de 10 ans, a réussi à démontrer que ceux qui avaient souffert de dépression au cours de cette période, soit 6 % du groupe, avaient un taux plus élevé d’hémoglobine A1C, qui permet d’évaluer et de mieux contrôler la glycémie.

L’auteur de cette étude, le Dr Leonard Egede de l’Université de la Caroline du Sud, déplore ces résultats, d’autant plus qu’on estime qu’environ 30 % des personnes souffrant de diabète vont un jour être aux prises avec la dépression.

De plus, toute hausse du taux d’hémoglobine A1C entraîne des complications du diabète.

Tous les détails de cette recherche sont publiés dans le General Hospital Psychiatry.

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L’Ontario lutte contre le diabète

Le ministère de la Santé de l’Ontario a fait connaître son plan de lutte contre le diabète : 12 000 diabétiques de la province pourront se faire traiter gratuitement grâce au financement de l’achat d’une pompe à insuline.

Ces appareils, qui se portent à la ceinture et ressemblent à un téléavertisseur, servent à traiter les personnes atteintes de diabète de type 1, en contrôlant le taux de glycémie dans le sang et en injectant la bonne dose d’insuline.

« Pour tous ceux qui ont de la difficulté à contrôler leur glycémie, la pompe est un outil formidable », estime Serge Langlois, président-directeur général de Diabète Québec, qui précise que cette pompe coûte entre 6 000 et 7 000 $.

Outre l’achat de ces appareils, l’Ontario va investir 741 millions sur quatre ans afin de mener une campagne de sensibilisation, créer un registre électronique du diabète et financer des chirurgies contre l’obésité, une maladie pouvant causer le diabète.

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Des médicaments contre le diabète et les fractures

Une recherche, publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne, démontre que les médicaments Avandia et Actos, qui traitent le diabète de type 2, doublent le risque de fractures chez les femmes qui les consomment.

Des essais cliniques antérieurs avaient prouvé que ces deux médicaments augmentent aussi l’incidence d’insuffisance cardiaque et les chercheurs invitent les professionnels de la santé à redoubler de vigilance lors de leur prescription.

Pour l’auteur derrière ces résultats, le Dr Sonal Singh, les médicaments causent également des changements significatifs de la teneur minérale des os de la colonne vertébrale lombaire et de la hanche.

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Association entre le diabète et l’Alzheimer

Une fois de plus, le diabète est associé à d’autres maladies. Cette fois-ci, une recherche, effectuée par des chercheurs de l’Université Columbia aux États-Unis, démontre que les personnes diabétiques courent un risque accru d’être touchés par la maladie d’Alzheimer et la démence.

Pendant longtemps, les scientifiques ont soupçonné que le diabète endommageait les vaisseaux sanguins qui alimentaient le cerveau. Voilà maintenant une preuve supplémentaire que les dommages au cerveau sont observés bien avant les complications du diabète.

« Pour le moment, on ne peut pas faire grand-chose pour prévenir la formation des plaques dans le cerveau associées à la maladie d’Alzheimer, sauf peut-être essayer de mieux contrôler la vascularisation au cerveau », a fait savoir l’auteur principal, le Dr Yaakov Stern.

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D’une pierre deux coups pour les adolescents obèses

Un article publié dans la revue scientifique Pediatrics nous apprend qu’une chirurgie pratiquée sur des adolescents obèses peut à la fois régler leur surplus de poids et leur diabète.

11 participants ont participé à cette recherche. Un an après l’opération, 10 d’entre eux ne souffraient plus de diabète. Le dernier sujet avait toutefois un meilleur contrôle de sa condition en prenant moins d’insuline et en cessant de consommer des médicaments contre le diabète.

Des études antérieures avaient démontré que cette chirurgie avait le même effet chez des adultes.

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Carence de vitamine D chez les enfants diabétiques

Selon des chercheurs du Centre Joslin sur le diabète à Boston, près de 75 % des enfants et des adolescents aux prises avec le diabète de type 1 souffrent aussi d’une carence de vitamine D.

Ce résultat a surpris les chercheurs qui espèrent que les enfants prendront des suppléments vitaminiques ou iront plus fréquemment dehors afin de combler cette carence, qui peut éventuellement expliquer une diminution de la densité osseuse et rendre les os plus fragiles aux fractures.

128 enfants diabétiques ont participé à cette recherche publiée dans The Journal of Pediatrics. Parmi ceux-ci, seulement 24 % avaient un taux de vitamine-soleil normal dans l’organisme. Il semble que ce soit les adolescents qui aient enregistré les plus bas niveaux de vitamine D.

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Le poisson, bénéfique pour les diabétiques

Une recherche menée auprès de 22 000 adultes, dont 517 aux prises avec le diabète, conclut que le poisson, au menu deux fois par semaine, peut réduire l’incidence de maladies aux reins chez ces derniers.

Les chercheurs ont aussi observé que ceux qui consommaient du poisson une fois par semaine avaient des traces d’albumine (une protéine) dans leur urine dans 18 % des cas, tandis que les diabétiques qui mangeaient du poisson deux fois par semaine avaient cette même protéine dans seulement 4 % des cas.

« La présence de protéines dans l’urine est l’un des premiers signes d’une maladie aux reins. Changer son alimentation est relativement simple et peut diminuer le risque », a indiqué la Dre Amanda Adler, du Centre hospitalier Addenbrooke à Cambridge.

Tous les détails se retrouvent dans l’édition de novembre de l’American Journal of Kidney Diseases.

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Les résultats de l’étude ADVANCE sont publiés

Lors de l’assemblée annuelle de l’American Diabetes Association, des chercheurs ont dévoilé quelques résultats concernant la plus vaste recherche jamais réalisée sur le diabète de type 2, l’étude ADVANCE (Action in Diabetes and Vascular Disease).

On y apprend que le traitement intensif de la maladie peut réduire de 21 % le risque de souffrir d’insuffisance rénale, la principale conséquence observée chez les diabétiques, et ainsi éviter des traitements d’hémodialyse.

En baissant le taux de glycémie près de la normale, soit 6,5 mmol/L ou moins, les dommages aux reins chez les participants ont moins été observés, de même qu’une réduction de l’incidence de crises cardiaques et autres complications normalement observées chez les diabétiques.

Mis à part la greffe de rein, la dialyse constitue le seul traitement à l’insuffisance rénale et nécessite plusieurs heures par semaine de traitement.

11 000 diabétiques ont participé à cette étude qui se déroulait dans 20 pays.