On lit dans Ultrasound in Obstetrics and Gynecology que trop d’erreurs de diagnostic s’immiscent dans les échographies. Il en résulte des interruptions de grossesse qui ne seraient peut-être pas nécessaires.
En effet, une étude menée par différentes instances du Royaume-Uni vient de prouver qu’il se fait beaucoup trop d’erreurs lors des échographies hâtives. En ce moment, on dénote une grossesse à risque par l’évaluation du diamètre moyen du sac gestationnel ainsi que la longueur cranio-caudale.
Les critères d’évaluation de ces indices varient beaucoup d’un pays à l’autre, semble-t-il, ce qui fait que les erreurs seraient beaucoup trop nombreuses. Entre autres, près de 400 diagnostics fautifs seraient posés chaque année au Royaume-Uni.
On suggère donc fortement d’instaurer des règles universelles quant à la détection d’une grossesse à risque. Par exemple, les critères pourraient être moins rigides, et une deuxième échographie hâtive pourrait être requise si un premier diagnostic est incertain.
Il semble que des questions financières atteignent la santé des enfants. On apprend dans Le Figaro que près de 18 000 enfants ont reçu un diagnostic 48 heures plus tard que d’autres, en vue d’éviter un trop grand nombre d’interventions coûteuses.
Il s’en est suivi une catastrophe, pour ces enfants. Parmi ceux qui auront ainsi attendu, 22,6 % ont subi une rupture de leur paroi de l’appendice. De plus, une vingtaine d’enfants diagnostiqués trop tard pour une crise d’appendicite auront eu à subir une chirurgie visant à enlever une partie du côlon.
Les enfants tardivement diagnostiqués auront aussi été hospitalisés plus longtemps que les autres; on parle ici d’une proportion comparative de 3,5, soit de 3 à 10 jours.
D’autre part, les considérations financières auront été vaines, car ces diagnostics tardifs auront finalement coûté deux fois plus cher aux compagnies d’assurance.
Toutefois, il faut mentionner que le diagnostic de la crise d’appendicite est ardu chez l’enfant. Il existe malgré tout le score d’Alvaro, lequel sert à évaluer efficacement l’urgence de la situation.
Dans cette charte, chacun des symptômes de l’appendicite correspond à un nombre de points; au-dessus de quatre, le patient est en observation; au-dessus de six, on procède à une intervention.
On présente, dans la revue médicale Deutsches Arzteblatt International, des façons de réduire l’intensité des rayons X passés sur les enfants, sans compromettre pour autant la valeur du diagnostic.
Par exemple, on peut réduire le temps d’exposition au maximum et employer les systèmes de stockage CTP actuels.
Sinon, les mesures préventives d’usage doivent encore être suivies à la lettre. L’emploi correct des empiècements dédiés aux rayons X peut en lui seul constituer la meilleure des préventions.
En effet, nous savons que les rayons X sont plus dangereux pour les enfants que les adultes. Comme les petits ont des tissus à plus forte division cellulaire, cette procédure médicale peut entraîner des dommages aux cellules.
De plus, le corps des enfants étant composé d’une plus grande quantité d’eau, il absorbe plus, de ce fait, les radiations.
Les dommages encourus peuvent toucher jusqu’aux gènes.
La dépression n’a pas d’âge
Une étude controversée nous démontre que des enfants âgés d’à peine trois ans pourraient recevoir un diagnostic de trouble dépressif majeur.
Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le Journal of Affective Disorders.