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Des travaux confirment des signes d’Alzheimer dix ans avant le diagnostic

Bien que les résultats soient encore préliminaires, la revue Neurology rapporte de nouvelles études qui confirment que certaines zones du cerveau commencent à rétrécir jusqu’à dix ans avant qu’on ne pose un diagnostic de maladie d’Alzheimer.
 
On a mesuré les zones du cerveau habituellement affectées par la maladie chez 64 personnes en bonne santé ne présentant aucun signe de maladie. Elles ont été suivies pendant 7 à 11 ans.
 
On a remarqué que l’épaisseur du cortex, la substance grise qui contient les neurones, pouvait déterminer les risques de développer la maladie plus tard.
 
Chez les 11 personnes qui avaient un cortex plus petit, 55 % ont développé l’Alzheimer, alors que chez les 9 avec un plus gros cortex, aucune personne n’a développé la maladie. Chez les participants avec un cortex moyen, on a enregistré 20 % de cas de démence.
 
« Ces mesures sont un indicateur potentiellement important des premiers changements dans le cerveau liés à l’Alzheimer. Elles pourraient aider à prédire qui sont les personnes ayant le plus grand risque de souffrir de cette maladie et peut-être aussi à déterminer quand la maladie va se manifester », mentionne le Dr Bradford Dickerson qui a dirigé les travaux à l’Université Harvard.
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Les filles moins soignées pour une petite stature

On apprend dans Pediatrics qu’une récente étude a porté sur le diagnostic et le traitement des maladies reliées à une petite stature chez les filles et les garçons.

Il en est ressorti que les filles sont désavantagées. En effet, les médecins auraient moins tendance à faire passer des tests aux petites filles qu’aux petits garçons. Les conséquences en sont que les filles sont moins diagnostiquées et reçoivent ainsi moins de traitements.
 
Elles sont donc deux fois moins diagnostiquées pour un retard de croissance, le plus souvent pour un problème d’hormone.
 
Dans le cadre de cette recherche, une faiblesse de croissance était définie comme une taille 5 % plus petite que la normale, par âge et par sexe. On a suivi 33 476 enfants âgés de 6 mois à 20 ans.
 
Parmi eux, 3 007 ont été reconnus comme ayant un retard de croissance. Dans ce groupe, les garçons représentaient 53 %, donc environ la moitié.

Chez les filles qui accusaient un retard, seulement 1 % ont passé des tests chromosomiques.

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Diagnostic de problèmes mentaux : zones grises

Des groupes de recherche américains ont mis en évidence que le diagnostic de problèmes émotionnels ou de troubles de comportement chez un enfant pouvait être subjectivement influencé.

Or, les chercheurs mentionnent que nous devons apprendre à fonctionner avec ces zones grises, comme nous pouvons le lire sur Medical News Today. Malgré tout, selon eux, plusieurs enfants ne reçoivent pas les soins qui leur sont nécessaires, à cause de perceptions.
 
Il semble que les valeurs culturelles, tant de la part du spécialiste que des parents, seraient au cœur de ce problème. Ainsi, l’administration de médicaments ou la thérapie serait préférée d’une situation à l’autre, même dans le cas où elles seraient toutes deux nécessaires.

La ligne est mince entre une perception et une autre. C’est pourquoi les chercheurs rappellent la difficulté de surmonter ces zones grises. Des balises plus claires devraient être établies, d’autant plus que l’environnement des enfants vivant avec des problèmes de comportement devrait leur être mieux adapté.

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Un meilleur moyen de diagnostiquer la trisomie 21

Les femmes enceintes pourraient bientôt être épargnées de devoir se soumettre à de longs tests afin de savoir si leur futur bébé aura la trisomie 21.
 
Des scientifiques européens ont mis au point un test de dépistage par une simple analyse sanguine.
 
La trisomie 21 peut donc être détectée par l’ADN fœtal que l’on retrouve dans le sang de la mère.
 
Bien que les recherches se poursuivent, on espère pouvoir offrir un tel test d’ici un an.
 
Jusqu’à présent, pour connaître les risques de la maladie pour leur bébé, les femmes enceintes doivent avoir une analyse de sang et une échographie, mais le diagnostic formel se pose seulement avec un prélèvement du liquide amniotique ou du placenta, ce qui représente des risques de fausse couche.   
 
Donc, un test sanguin qui serait fiable pour déceler la maladie représenterait un énorme avantage pour les femmes enceintes.
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Nouveau test quant au syndrome de Turner

Des chercheurs de l’École de médecine de Yale travaillent en ce moment sur un nouveau test pour déceler rapidement, de manière précise et à peu de frais le syndrome de Turner. Les résultats de leurs recherches actuelles sont parus dernièrement dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.

Ce test aurait un impact majeur, car le délai du diagnostic retarde souvent le début d’une thérapie aux hormones de croissance. Elle est très importante pour les enfants atteints, car elle peut les aider à avoir une stature normale ou près de la normale à l’âge adulte.

Vu la très petite quantité d’ADN nécessaire pour faire ce test, l’échantillon pourra être pris dans le creux de la joue ou dans les gouttelettes de sang prélevées chez le nouveau-né pour les tests les plus courants.

Rappelons que le syndrome de Turner est une déficience génétique qui court-circuite la croissance normale et qui peut mener à des problèmes cardiaques et rénaux. Il touche beaucoup plus souvent les filles. Le diagnostic vient habituellement à la suite de l’observation d’un arrêt de croissance, la plupart du temps vers l’âge de 10 ans ou plus.

Le syndrome de Turner touche 1 fille sur 1 500 à 2 000. Celles qui ne suivent pas de traitement terminent leur croissance avec une taille moyenne de 4 pieds 8 pouces.

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L’enfant épileptique et la dépression de maman

Chez les femmes apprenant un diagnostic d’épilepsie chez leur enfant de 24 mois et moins, de 30 à 38 % souffriraient ensuite de dépression.

Or, on apprend dans Epilepsia que cet état de santé de la mère affecte grandement la qualité de vie de l’enfant.

Toutefois, les répercussions dépendent de l’entourage familial et des ressources d’aide dont elle dispose.

L’apparition de la dépression est commune chez les mères apprenant que leur enfant est épileptique. Une maladie chronique ou grave représente un très haut facteur de stress chez le parent.

Ce constat provient d’un récent sondage de l’Université de l’ouest de l’Ontario réalisé auprès de 339 femmes. Ces dernières avaient toutes un enfant faisant partie de la Health-related Quality of Life of Children with Epilepsy Study (HERQULES).

L’incidence de la dépression serait donc de 30 % si le diagnostic survient à 6 mois, de 32 % à 12 mois et de 30 % à 24 mois. À la base, 38 % des mères concernées sont à risque.

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Maintenant un diagnostic précoce du cancer de l’utérus

Des chercheurs britanniques sont parvenus à créer une échographie spéciale qui permet de dépister un cancer de l’utérus des mois, voire des années, avant l’apparition des premiers symptômes.
 
Cette échographie permet de voir les premiers signes de tumeur, même chez une patiente que l’on croyait en parfaite santé, ce qui augmente grandement les chances de guérison.
 
Ce test pourrait donc devenir systématique chez les femmes plus à risque.
 
Le Daily Mail mentionne que depuis 1970, les nouveaux cas de cancer de l’utérus ont augmenté de 50 % et les scientifiques jettent le blâme sur le fait que les femmes ont moins d’enfants et que le taux d’obésité augmente. Il s’agit en effet de deux facteurs de risques pour ce type de cancer.
 
Dans 96 % des cas, l’échographie spéciale a permis de diagnostiquer avec efficacité un cancer de l’utérus avant l’arrivée les premiers symptômes, comme des saignements.
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Les dommages collatéraux des tests durant la grossesse

Un professeur de sociologie de l’Université de la Californie à Los Angeles s’est penché sur les répercussions à long terme d’une absence de diagnostic clair quant à la santé du bébé à venir.

Stefan Timmermans et son équipe ont donc publié les résultats d’une étude sur les dommages collatéraux des tests prénataux dans l’édition actuelle du Journal of Health and Social Behaviour.

Ils ont suivi, durant 3 ans, 75 familles qui avaient reçu un résultat de test incertain quant à l’incapacité de digérer les gras, les protéines et le sucre de l’enfant à naître.

Parmi elles, 40 sont devenues ce que les chercheurs appellent des « parents de l’attente » : leur enfant n’a jamais eu de symptômes par la suite.

Ils ont répertorié parmi ces derniers de nombreux cas de symptômes liés à un choc post-traumatique. Ainsi, certains parents allaient réveiller l’enfant en pleine nuit, lui imposaient une diète sévère préventive ou empêchaient même quiconque de l’approcher pour éviter toute contamination.

On recommande donc d’accélérer les procédures pour obtenir des résultats de tests supplémentaires, advenant le cas d’une incertitude de diagnostic durant la grossesse.

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Un nouveau moyen de détecter les cancers de la peau

Des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle technique pour permettre des diagnostics plus précis de cancer de la peau.
 
Présentée lors de la Conférence internationale des spécialistes de l’optique à Rochester, dans l’État de New York, cette technique utilise la microscopie à deux photons. Cette imagerie permet de voir les cellules à un dixième de millimètre sous la surface de la peau, et ce, sans faire de biopsie.
 
Habituellement, les médecins utilisent une lentille mobile, de la lumière très forte, la microscopie ou la dermoscopie pour examiner la peau de leurs patients. Le problème est que les images obtenues permettent de voir uniquement la surface de la peau, les changements plus profonds passant inaperçus.
 
« Les diagnostics varient beaucoup selon ces techniques. La meilleure façon de diagnostiquer un mélanome reste la biopsie, l’ablation et l’analyse de tissus du grain de beauté suspect. Mais même dans ce cas, les médecins ne font pas toujours le même diagnostic. Les mauvais diagnostics positifs accroissent les dépenses de santé et infligent des traitements inutiles à des patients; et de mauvais diagnostics négatifs peuvent être fatals », explique Thomas Matthews, chercheur de l’Université Duke, en Caroline du Nord.
 
Cette nouvelle technique ouvre maintenant la voie à des diagnostics plus précis.
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Un test urinaire pour détecter les risques de cancer de la prostate

La Dre Hayley Whitaker et son équipe du Cancer Research Cambridge Institute ont analysé l’urine de 350 personnes volontaires qui ont eu le cancer de la prostate et d’autres qui ne l’ont pas eu.
Les chercheurs ont découvert dans l’urine la présence d’une protéine qui serait reliée au cancer. Ainsi, cela laisse croire que l’on pourra éventuellement détecter les hommes à risque de développer la maladie simplement par un test d’urine.
 
Ce test permettrait des diagnostics précoces et donc de meilleures chances de guérison.
 
Rappelons qu’il y a quelques jours, des chercheurs européens avaient quant à eux annoncé avoir créé un médicament qui permettait de freiner la croissance des métastases de ce cancer et qui réduisait les risques de 36 %.
 
Selon la Société canadienne du cancer, 24 600 hommes recevront cette année un diagnostic de cancer de la prostate et 4 300 en mourront.