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Un test d’urine pour détecter l’appendicite?

Grâce à la découverte d’un marqueur urinaire associé à l’appendicite par des scientifiques de la Faculté de médecine de l’Université Harvard, à Boston, un nouveau test permettant de diagnostiquer plus facilement l’inflammation pourrait bientôt voir le jour.

Soixante-sept enfants âgés de 11 ans chez qui l’on soupçonnait la maladie ont collaboré à cette étude. On a ainsi découvert l’existence de trois marqueurs, dont la leucine-riche glycoprotéine alpha-2 (LRG), fiable à 97 %.

Grâce à ce marqueur, un diagnostic d’appendicite a été établi même si les résultats obtenus à l’aide du scanographe semblaient normaux.

Soulignons que pour le moment, aucun test en laboratoire ne permet de détecter l’appendicite.

 

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Un meilleur diagnostic de l’Alzheimer

L’équipe du Dr Hyman Schipper, de l’Université McGill et de l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale de l’Hôpital général juif de Montréal, travaille en ce moment sur un test qui permettrait de détecter plus rapidement la maladie neurodégénérative.

Les scientifiques ont utilisé la technique de la biospectroscopie infrarouge qui permet de révéler des anomalies dans le plasma sanguin des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

« L’avènement d’un test sanguin simple pour le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer représenterait un accomplissement important dans le traitement de ce désordre. Nous sommes très encouragés par ces données et nous avons hâte de tester cet éventuel outil de diagnostic par des études à plus grande échelle », s’est félicité le Dr Schipper, dont l’étude est publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease.

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Recours collectif contre le gouvernement du Québec

Une requête a été déposée devant la Cour supérieure du district de Montréal le 12 juin dernier par Marianne Tonnelier qui souhaite intenter un recours collectif contre le gouvernement du Québec.

La plaignante croit que le ministère de la Santé et des Services sociaux a fait preuve de négligence en passant sous silence certaines lacunes dans les tests utilisés pour déterminer le meilleur traitement pour le cancer du sein.

Madame Tonnelier prétend que le gouvernement du Québec était au courant de la situation et n’a pas proposé de mesures pour minimiser les erreurs diagnostiques, ce qui a eu pour conséquence de créer un climat d’incertitude auprès des patientes qui ignorent si le traitement proposé pour traiter leur cancer du sein est approprié.

Si le procès va de l’avant, cela pourrait éventuellement signifier des millions de dollars pour dédommager le groupe de femmes visé.

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Mise au point du ministre Yves Bolduc

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Yves Bolduc, a réagi à la recherche menée par le Dr Louis A. Gaboury concluant que les tests de diagnostics du cancer du sein connaissent un taux élevé d’erreur.

« Je tiens à ce que les choses soient clarifiées très rapidement en mobilisant les ressources nécessaires, dont le travail se poursuit toute la fin de semaine. Dimanche après-midi, je dois rencontrer les pathologistes et les hémato-oncologues, qui sont les mieux placés pour documenter la situation actuelle. En outre, le Collège des médecins, à qui j’ai demandé d’examiner la question avec la collaboration de l’Institut national de santé publique du Québec, m’informe qu’il sera en mesure de faire le point à son tour dès lundi », a-t-il déclaré.

M. Bolduc encourage d’ailleurs les femmes, qui reçoivent ou ont reçu un traitement pour le cancer du sein, à communiquer avec Info-Santé. « Les infirmières d’Info-Santé pourront fournir de l’information aux femmes qui se posent des questions et, le cas échéant, les référeront à leur médecin traitant pour des renseignements plus précis sur leur condition personnelle. Je rappelle que ce ne sont pas les diagnostics de cancer du sein qui sont en cause, mais plutôt le choix du traitement le plus approprié, compte tenu de ce que révéleraient certains tests de pathologie sur les caractéristiques de la tumeur », a conclu le ministre.

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Les exigences de la Coalition Priorité Cancer

La Coalition Priorité Cancer a réagi devant l’étude du président de l’Association des pathologistes du Québec, le Dr Louis-A. Gaboury, qui a démontré qu’un taux important de tests de marqueurs du cancer du sein étaient incorrects.

L’organisme exige donc que le ministère de la Santé et des Services sociaux fasse réviser immédiatement tous les tests de laboratoire pour diagnostiquer le cancer du sein. « Il faut rassurer les femmes qui ont eu un diagnostic du cancer du sein que tous les moyens sont pris pour vérifier que les tests de laboratoire sont fiables », ont mentionné le Dr Pierre Audet-Lapointe et Nathalie Rodrigue, porte-parole de la Coalition.

Pour l’organisme, les résultats obtenus par le Dr Gaboury sont suffisants pour créer un doute sur la validité des tests de marqueurs. La Coalition souscrit d’ailleurs à la mise sur pied d’un programme complet de contrôle de la qualité des laboratoires, comme le recommande l’Association des pathologistes du Québec.

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Des diagnostics erronés du cancer du sein

Le président de l’Association des pathologistes du Québec, le Dr Louis A. Gaboury, a mentionné à Radio-Canada que bien des Québécoises risquent de recevoir un faux diagnostic du cancer du sein en raison des tests menés en laboratoire.

Le scientifique a testé l’efficacité des tests de marqueurs du cancer du sein, utilisés dans les 25 plus importants laboratoires du Québec, qui permettent de déterminer si le cancer de la patiente est hormonodépendant. Dans un tel cas, la patiente peut être traitée à l’hormonothérapie ou l’Herceptin.

M. Gadoury prétend que 15 à 20 % des tests sur les marqueurs pour l’hormonothérapie étaient erronés et que ceux pour les marqueurs pour le Herceptin avaient un taux d’erreur de 30 %.

Ce phénomène entraîne alors un faux diagnostic de traitement dont les coûts ne sont pas sans conséquence. « S’il y a 10 % de variation, ce qui veut dire que ce test est fait de façon routinière, qu’il y a des milliers de patientes qui ont des cancers du sein au Québec, ça veut dire qu’il y a plusieurs centaines de patientes au Québec qui ont, peut-être, un résultat qui n’est pas correct », a-t-il déploré.

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Un diagnostic plus rapide pour la grippe porcine

L’équipe du Dr Malik Peiris, de l’Université de Hong Kong, travaille sur la mise au point d’un nouveau test qui permettra de diagnostiquer plus rapidement les cas de grippe porcine. Les chercheurs visent un résultat obtenu en quelques heures, plutôt que quelques jours comme c’est le cas en ce moment.

Thomas Tsang, qui oeuvre pour le Center for Health Protection de Hong Kong, a précisé que des données génétiques seront utilisées pour développer ce test inspiré de plusieurs autres qui détectent les infections et virus.

Selon le Dr Andrew Easton, de l’Université de Warwick en Angleterre, les chances sont bonnes pour que les scientifiques réussissent à développer cet outil de diagnostic. « On sait déjà qu’il s’agit d’un virus de l’influenza, alors on peut utiliser les données connues pour mettre au point ce test », a confié le scientifique.

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Un test sanguin pour le cancer de l’ovaire

Des essais cliniques, menés auprès de 200 000 femmes âgées de 50 à 74 ans, ont permis de vérifier l’efficacité d’un test sanguin pour diagnostiquer plus rapidement le cancer de l’ovaire.

L’équipe de chercheurs, dont le Dr Ian Jacobs, prétend avoir diagnostiqué deux ans plus tôt que la normale ce type de cancer dans presque la moitié des cas.

Alors qu’on évalue qu’environ 100 000 femmes décèdent chaque année du cancer de l’ovaire, l’importance de diagnostiquer la maladie à un stade précoce prend toute son importance. En effet, le taux de survie n’est que de 30 % lorsque le diagnostic arrive après la prolifération des cellules cancéreuses.

Pour le moment toutefois, il semble que les coûts élevés de ce fameux test doivent être évalués en fonction des bénéfices rapportés.

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Avancée dans le diagnostic du neuroblastome

À l’Institut Curie, l’équipe du docteur Olivier Delattre vient définir deux profils génétiques distincts qui permettront de prédire l’évolution tumorale du neuroblastome.

Le neuroblastome est le cancer le plus répandu chez les enfants qui, dans la moitié des cas, n’ont pas deux ans. Ce cancer du système nerveux périphérique est très variable et évolutif. On peut voir une régression spontanée sans traitement ou, à l’opposé, une évolution si rapide qu’elle mène à la mort, malgré une chimiothérapie intensive.

Avec les nouvelles données génétiques, les médecins pourront effectuer leur diagnostic en pouvant mieux connaître l’évolution chez les patients. Ainsi, il pourra y avoir moins de chimiothérapie chez un patient qui a une tumeur contrôlable ou une augmentation des traitements dans les cas contraires.

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Un test d’urine pour détecter le cancer de la prostate

Des chercheurs de l’Université du Michigan croient qu’un test d’urine mesurant le taux de métabolites pourrait voir le jour afin de diagnostiquer la forme maligne du cancer de la prostate.

Toutefois, avant que ce test devienne pratique courante, des essais cliniques devront être effectués sur des animaux, a fait savoir l’auteur de cette étude, le Dr Arul Chinnaiyan.

Le chercheur a analysé 1 126 métabolites de 262 tissus d’échantillons sanguins et urinaires prélevés chez des hommes ayant reçu un diagnostic de cancer de la prostate. Parmi les métabolites, 10 d’entre eux, dont la sarcosine, étaient associés à ce type de cancer.

Seulement aux États-Unis, 186 000 hommes apprendront cette année qu’ils souffrent d’un cancer de la prostate. 29 000 d’entre eux en mourront, selon la Société américaine du cancer.