358 000 femmes meurent chaque année pendant l’accouchement ou la grossesse, et 7,6 millions d’enfants perdent la vie avant l’âge de 5 ans, révèle une importante étude qui a duré plus de trois ans. Les résultats ont été publiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Université Aga Khan et le Partenariat pour la santé maternelle, néonatale et infantile (PMNCH).
Cette étude a examiné 50 000 documents médicaux et a été conçue pour faciliter la prise de décisions, dans les pays à faible et moyen revenu, sur la façon d’allouer des ressources limitées pour un impact maximal sur la santé des femmes et des enfants.
Grâce aux résultats, 56 interventions ont été trouvées pour aider à la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile. Parmi ces dernières, on retrouve :
• Gérer l’anémie maternelle avec le fer;
• Prévenir et gérer l’hémorragie post-partum;
• Des soins immédiats thermiques pour nouveau-nés;
• Une prise en charge supplémentaire pour l’alimentation des bébés prématurés et petits;
• Des antibiotiques pour le traitement de la pneumonie chez les enfants.
Les idées présentées sur cette liste ne sont pas nouvelles en soi. Ce qui l’est, c’est qu’elles sont enfin réunies sur le même papier et qu’elles ont l’accord des médecins. Ces derniers disent que ce processus représente un moment historique dans l’avancement de la santé des femmes et des enfants.
Le PMNCH a annoncé que la liste des 56 interventions essentielles sera distribuée sans plus tarder à son énorme réseau social (440 partenaires), afin que tous puissent l’utiliser rapidement.
L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud sont les deux endroits où il y a le plus haut taux de mortalité maternelle et infantile. La moitié des nouveau-nés meurent dans les 24 heures après la naissance, et 75 % au cours de la première semaine de vie.