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Mercure, PCB, dioxines : deux portions de poisson par semaine, pas plus

L’agence de sécurité alimentaire (Anses) recommande de consommer deux portions de poisson par semaine, mais pas plus, un équilibre entre nos besoins nutritifs et les risques de contamination au mercure ou aux PCB.

Dans un avis rendu public vendredi (5 juillet), l’Anses précise que sur les deux portions recommandées, il faut une portion de poisson gras (saumon, sardine, maquereau, hareng ou truite fumée).

L’agence émet également de sérieux bémols sur la consommation de plusieurs espèces de poissons d’eau douce et de certaines autres espèces, en particulier par les populations les plus à risque comme les femmes enceintes ou les jeunes enfants.

L’Anses indique avoir « étudié différents scénarios » en tenant compte à la fois des « effets bénéfiques sur la santé » de la consommation des acides gras oméga-3 qu’on trouve principalement dans les poissons gras et du niveau de contamination des poissons en dioxine, MeHg (mercure organique) et PCB (polychlorobiphényles, isolant utilisé dans l’industrie) « dont l’action toxique est particulièrement importante pendant la période périnatale ».

Les effets positifs des oméga-3 ont fait l’objet de nombreuses études scientifiques ces dernières années, qu’il s’agisse de leur effet protecteur face à certains cancers, comme celui du sein, ou de leur intérêt pour le coeur. Ils pourraient également jouer un rôle dans le fonctionnement cérébral.

Toutefois, un nombre croissant d’experts s’inquiètent de l’aggravation de la pollution des eaux de mer et de rivières par des produits toxiques allant des hydrocarbures aux métaux lourds.

Les consommateurs sont incités à manger leurs deux portions de poisson « en variant les espèces et les lieux d’approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche) dans le cadre d’une alimentation diversifiée ».

La consommation de poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) est pour sa part limitée à 2 fois par mois pour la population générale, mais à une fois tous les deux mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de trois ans, les fillettes et les adolescentes.

Les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que les jeunes enfants sont également invités à limiter leur consommation de poissons prédateurs sauvages (lotte, loup ou bar, bonite, anguille, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon) et même à éviter celle d’espadon, marlin, siki et requin « en raison du risque lié au mercure ».

L’Anses relève que les produits de la mer et des rivières peuvent également être contaminés par des micro-organismes d’origine humaine ou animale, qui sont majoritairement détruits par la cuisson, et met en garde tout le monde contre la consommation de produits crus ou insuffisamment cuits, qu’il s’agisse de poissons ou de coquillages.

La consommation de ces produits est spécifiquement déconseillée aux populations « sensibles » (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées, ou immunodéprimées ou souffrant de pathologies comme le cancer ou le diabète) tout comme celle de crustacés décortiqués vendus cuits.

L’Anses rappelle enfin qu’il faut cuire le poisson de mer frais « à cœur » et qu’il faut « éviter la consommation de coquillages s’ils ne proviennent pas d’une zone d’élevage autorisée et contrôlée ».

Quant aux amateurs de sushis faits maison, il leur est conseillé de congeler le poisson utilisé « pendant 7 jours afin de détruire les parasites potentiellement présents ».

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La pollution affecterait la croissance

Des chercheurs de l’Université Harvard ont comparé le taux de sérum de PBC et l’indice de masse corporelle (IMC) de garçons russes âgés de 11 ans.

Les résultats de leur étude de trois ans sont récemment parus dans Pediatrics.

Ceux qui vivaient dans une ville très polluée, étant ainsi exposés aux biphényles polychlorés (PBC) et aux dioxines, accusaient une moins forte croissance que les autres.

En effet, ceux-ci avaient un IMC de 16,1, alors que les enfants qui y étaient moins exposés (ayant un plus faible taux de sérum de PBC) avaient un indice de masse corporelle moyen de 18,2.

Une différence semblable a été remarquée dans la taille des enfants. Les garçons les plus exposés à la pollution avaient un retard de 0,19 cm par rapport aux autres, pour un total de 0,6 cm au bout de 3 ans.

Selon l’explication scientifique, les dioxines s’attaqueraient au récepteur d’hydrocarbure aryle, tandis que les PBC influeraient sur l’homéostasie des hormones thyroïdes.

Les chercheurs soulignent finalement que les mesures ont été effectuées lors de la prépuberté, non pas durant la période de gestation. D’autres analyses pourraient suivre.

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Le poisson de plus en plus dangereux pour la santé?

L’Autorité européenne de sécurité des aliments a produit un rapport plutôt inquiétant concernant le taux de dioxines contenu dans le foie des animaux, surtout des poissons.
 
Faudra-t-il de plus en plus se méfier des poissons? Nous savions déjà que certains présentent un taux de mercure, mais ils auraient maintenant trop de dioxines.
 
En trop forte concentration, les dioxines sont néfastes pour la santé humaine et augmentent les risques de cancer. Les dioxines sont d’ailleurs classées parmi les substances cancérigènes par l’Organisation mondiale de la santé.
 
Selon le rapport, les dioxines sont naturellement présentes dans le foie des animaux et des poissons, mais elles dépassent maintenant le taux toléré par l’Union européenne.
 
Sur les 7 000 denrées alimentaires observées, 8 % avait un taux supérieur à la moyenne autorisée.
 
Les dioxines sont des substances chimiques organiques qui se forment surtout lors de la combustion et qui peuvent ainsi se retrouver dans la chaîne alimentaire.