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L’avenir appartient aux aînés qui se lèvent tôt

Selon une nouvelle étude de l’Université de Toronto, les rythmes cérébraux des gens de 60 ans et plus sont meilleurs et plus actifs entre 8 h 30 et 10 h 30.

En effet, dans cette tranche d’âge, les gens seraient moins distraits en matinée qu’en après-midi ou en soirée.

Pour le docteur Lynn Hasher co-auteur de l’étude, la plupart des aînés sont capables, tout comme les jeunes, de se concentrer pour effectuer une tâche, tout dépend du moment de la journée.

Parue dans la revue américaine Psychology and Aging, la recherche a été effectuée auprès de 32 participants. Un groupe de 16 personnes de 19 à 30 ans et un autre se situant de 60 à 82 ans.

Ceux-ci ont dû retenir une série d’images et de mots présentés sur un écran d’ordinateur à divers moments, et ce, en après-midi, entre 13 à 17 heures. Pendant leur observation, les chercheurs avaient pour mission de distraire occasionnellement les sujets.

Il est ressorti que les personnes plus âgées avaient 10 % plus de chance de se laisser distraire que les jeunes. Ce pourcentage diminuait visiblement le matin, alors que les 60 ans et plus étaient plus concentrés.

Ainsi, l’écart de concentration était pratiquement réduit à zéro, révèle Top Santé. 

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Distraction en classe, la décoration omniprésente en cause

Une récente étude rapportée par Science World Report fait état du rapport entre les éléments colorés affichés partout sur les murs de classe et la difficulté de concentration des élèves.

Anna V. Fisher, professeure en psychologie au Dietrich College of Humanities and Social Sciences, est la principale responsable de la recherche. Dans un communiqué de presse, elle explique : « Les jeunes enfants passent beaucoup de temps – habituellement toute la journée – dans la même salle de classe ».

Les résultats démontrent que « l’environnement visuel d’une classe peut nuire à la capacité d’apprentissage des enfants.

L’étude a été menée auprès de 24 enfants de la maternelle. Ceux qui étaient dans une classe plus sobre répondaient à 55 % des questions sur des sujets de science enseignés. Ceux situés dans une classe très décorée avaient la bonne réponse dans 42 % des cas.

“Nous ne disons pas que nous avons la réponse à toutes les problématiques de l’éducation”, spécifie Fisher, sans compter que d’autres recherches seront nécessaires.

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Les conducteurs ne regardent pas la route 10 % du temps

Les National Institutes of Health publient des statistiques éloquentes en matière de sécurité routière, et confirment que les distractions sont si nombreuses au volant que la grande majorité des conducteurs ne regardent plus la route une fois sur dix.

10 % du temps de conduite serait donc accordé à « autre chose » qu’à conduire, selon l’étude proposée, des statistiques démontrées par une équipe de chercheurs des NIH et de Virginia Tech.

Les chercheurs en sont arrivés à cette moyenne après avoir testé des conducteurs au volant sur une période donnée, à l’aide de technologies comme la vidéo et des capteurs sensoriels.

Du nombre des activités préférées des conducteurs, on retrouve le fait de texter, composer un numéro, manipuler divers objets et manger, et cela affecte d’une manière ou d’une autre l’acuité au volant.

On note que les dangers sont plus élevés lorsqu’il s’agit de jeunes conducteurs moins expérimentés, mais les conclusions touchent l’ensemble des automobilistes présents sur les routes, semble-t-il.

Les adolescents ont tout bonnement plus de risques de causer un accident en effectuant les mêmes actions que leurs aînés, en raison d’un manque d’expérience et de routines de conduite moins établies.

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Le téléphone mains libres aussi dangereux que l’alcool au volant

Plusieurs théories, statistiques à l’appui, avancent que les automobilistes qui utilisent leur téléphone intelligent au volant se placent en danger de la même façon que ceux qui conduisent en état d’ébriété.

Après une foule de débats, voilà qu’une équipe de chercheurs en provenance de l’Australie et de l’Espagne s’est mise à la tâche de réaliser une étude sur le sujet, pour vérifier les dangers réels de ce comportement moderne.

Pour y parvenir, ils ont rassemblé 12 étudiants universitaires et leur ont fait passer des tests de simulation de conduite, rapporte The National Library of Medicine. Le premier test consistait à une simulation de conduite avec un taux d’alcoolémie dépassant la limite permise, et le second avec un téléphone mains libres.

Les sujets devaient maintenir une vitesse donnée, tout en gardant la voie du centre et en s’arrêtant chaque fois qu’un camion apparaissait.

Les chercheurs ont rapidement constaté qu’un message texte ou une conversation téléphonique, même avec un système mains libres, rendaient les conducteurs aussi distraits que lorsqu’ils avaient bu.

Le degré d’intensité ou d’importance de la discussion faisait également varier les « taux de distraction ».

Ainsi, lorsqu’on conduit, il vaut mieux se concentrer sur cette seule et unique tâche.

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Des distractions modernes placent les travailleurs à risque

Une étude provenant du Michigan traite d’un phénomène récent, mais tout à fait réel, celui des « distractions modernes » chez plusieurs types d’employés.

On parle ici bien sûr de certains gestes qui sont apparus de façon contemporaine avec la montée en flèche des appareils électroniques portables, mais aussi de ceux qui sont là depuis que le travail existe.

Donc, en plus des collègues qui viennent bavarder pendant que vous êtes occupé ou de la prise de courriels, l’apparition des messages texte et des médias sociaux ne viendrait qu’ajouter aux risques encourus par de telles distractions.

Selon l’étude américaine, rapportée par nlm.nih.gov, il peut s’agir de comportements aux conséquences minimes, voire banales, pour certains. Mais, pour d’autres, ce genre de distraction peut mener tout droit à la catastrophe.

Le chercheur Erik Altmann commente l’étude en soulignant le fait que les erreurs commises au travail sont statistiquement en hausse, ce qu’il considère comme inquiétant. Il nomme au passage quelques professions qui n’ont tout simplement pas le droit à l’erreur, comme les médecins urgentologues ou encore les mécaniciens spécialisés.

On suggère notamment aux employeurs de bien entourer leurs employés et de créer un environnement propice à la création et au travail, avec le moins de distractions possible.