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Matthieu Pepper, Felix-Antoine Tremblay et Karl Hardy gagnent un prix mammouth grâce à leur message de diversité corporelle

Le temps d’une séance photo pour le magazine Véro, l’humoriste Matthieu Pepper, le comédien Félix-Antoine Tremblay et le créateur de contenu Karl Hardy se sont dévêtus pour promouvoir la diversité corporelle d’un point de vue masculin. L’article « Le poids des mots » avait extrêmement ému le public et les garçons ont été récompensés vendredi soir, lors de la grande soirée MAMMOUTH 2021 sur les ondes de Télé-Québec.

Chaque année, Sarah-Jeanne Labrosse et Pierre-Luc Funk repassent en revue les évènements marquants de l’année à l’aide de sketchs, de musiques ou même de témoignages en donnant la parole aux jeunes de 13 à 17 ans de la province. Les animateurs soulignent également des gestes inspirants et cinq d’entre eux sont récipiendaires d’un prix MAMMOUTH. Félix-Antoine Tremblay, Matthieu Pepper et Karl Hardy grâce à leur message fort en émotion ont réussi à gagner le grand prix.

« Le photoshoot a probablement été l’affaire la plus stressante que j’ai faite de ma vie, mais il prenait tout son sens », nous explique l’humoriste.

C’était après avoir reçu plusieurs messages haineux par l’entremise de son compte Instagram que Matthieu Pepper avait contacté Laurie Dupont, la chef de contenu culturel et société du magazine, pour lui proposer ce projet. Ils ont alors décidé d’en faire une séance photo avec l’aide de deux autres personnalités publiques qui vivaient la même situation. Ce fut un projet réussi! Le message a extrêmement bien passé et plusieurs ont réussi à s’identifier à eux et même s’accepter davantage.

Lors de l’émission de vendredi soir, nous pouvons voir dans un extrait très touchant, plusieurs jeunes garçons qui se sont confiés sur les bienfaits de cet article et comment Félix-Antoine Tremblay, Matthieu Pepper et Karl Hardy ont réussi à influencer et avoir un impact concret leur quotidien.

« Grâce à vous, j’ai appris à aimer mon corps, à réaliser que je n’avais pas besoin d’avoir un 6-pack comme le gars sur Instagram, que je peux être moi-même et fier de l’être »

« Ça m’a permis de me dire OK, tout le monde est beau, tout le monde peut être sexy à sa façon »

C’est extrêmement beau de voir des hommes prendre la parole sur un sujet aussi important, rempli d’émotions et d’ouverture. C’est garce à MAMMOUTH que nous avons la chance de les mettre en lumière et d’en parler davantage. On souhaite alors longue vie à cette émission qui démystifie avec brio plusieurs enjeux de notre société en changements.

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Mélissa Bédard pose en tenue d’Ève et lance un message inspirant

On aime Mélissa Bédard d’amour depuis toujours et aujourd’hui n’en fait pas exception! La comédienne et chanteuse a partagé un important message d’acceptation de soi lors du Vendredi saint en posant devant la lentille de la photographe Nathalie Godin en tenue d’Ève.

Sous un cliché empreint de beauté, la star de M’entends-tu? a souligné : « Ce n’est pas parce que tu es plus grande, plus grosse, différente des autres que tu n’as pas le droit d’être bien dans ta peau. Lève ta tête haute et avance. Je te le dis; être sûre de soi, c’est sexy et élégant. Arrête de te mettre des barrières. Si tu savais le nombre de personnes qui te trouvent belle. C’est seulement que tu n’ouvres pas les yeux. Tu t’arrêtes à ce que toi tu penses de toi. Tends l’oreille vers ton cœur : il connaît la vérité. Merci Nathalie et Émilie pour l’expérience libératrice. Je suis en amour avec mon moi. »

Honnêtement, qui ne le serait pas? C’est ce qu’on appelle être magnifique autant à l’intérieur qu’à l’extérieur!

Lors de cette superbe séance photo boudoir, Mélissa a également fait appel à l’artiste maquilleuse Émilie Couture question de briller de plus belle!

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Attention, le thermomètre fait des siennes! On a définitivement hâte de découvrir les autres trésors issus de ce photoshoot de feu.

En coulisses

Samedi dernier, Mélissa était toute en beauté sur le plateau d’En direct de l’univers pour l’hommage musical de Rita Baga!

Crédit:Instagram de Mélissa Bédard
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Renee Wilkin se confie sur son puissant vidéoclip et la cyberintimidation dont elle a été victime

Si vous n’avez toujours pas visionné le superbe vidéoclip de Renee Wilkin pour le remix de sa chanson Elle est belle dévoilé vendredi dernier, il n’est jamais trop tard! Ce petit bijou audiovisuel célébrant la diversité corporelle vaut définitivement le détour.

Après avoir lancé ce puissant projet et après avoir été victime de cyberintimidation suite à son récent passage à Bonsoir Bonsoir, en septembre dernier, Renee a pu s’entretenir avec Jean-Philippe Wauthier de son chez-soi lors du segment Comment ça va?.

« J’ai vraiment été surprise que ce soit aussi violent. Les messages que je recevais en privé étaient d’autant plus violents que les commentaires sur les publications. Je trouvais que c’était démesuré, de me dire que j’étais répugnante ou que j’avais voulu rire de Michèle Richard de par un certain habillement. Moi, j’étais contente de chanter pour elle, de lui faire cet hommage-là et je crois avoir bien performé. Donc, c’est ça qui me surprenait, que ce soit le seul commentaire qui revenait, et c’était vraiment récurrent. Souvent, c’était très hypocrite aussi : « Tu peux assumer ton corps. Ce n’est pas ton corps le problème, mais la mode, ce n’est pas pour les gros »… Mais je ne veux pas juste parler des commentaires négatifs, parce que ça a apporté du beau quand j’en ai parlé publiquement », a-t-elle souligné d’emblée vendredi soir.

Bien que son nouveau vidéoclip semble être un pied-de-nez à cette vague de méchanceté, elle indique qu’elle travaillait sur celui-ci depuis longtemps déjà, la chanson originale paraissant sur son album lancé l’an dernier. « On dirait littéralement un pied-de-nez à ce qui s’est passé, mais c’était déjà le message que je prônais et que je partageais. Je voulais juste mettre en lumière des physiques différents, des femmes et des hommes qui ne répondent pas nécessairement aux standards de beauté qui nous sont imposés, parce que… en quoi un corps est plus valide qu’un autre? Ça ne devrait jamais être le cas. »

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Une publication partagée par Renee Wilkin (@reneewilkin) le 8 Oct. 2020 à 10 :20 PDT

Renee a soutenu que le tournage du vidéoclip du morceau remixé d’Elle est belle s’est déroulé « dans un environnement dépourvu de jugements », dans une ambiance parsemée de rires et d’émotion. « Évidemment, j’étais nerveuse, mais je sentais tellement un soutien des autres personnes sur le plateau… C’était plus grand que moi, ce qui se passait. Ça a été plus qu’un tournage pour moi. Ça a littéralement été une expérience de vie (rires) », a affirmé la chanteuse à Jean-Philippe.

« On dit beaucoup que l’on veut de la diversité… Mais, j’ai l’impression que quand il y en a, elle est toujours critiquée. C’est donc pour ça que je le fais… et si ça peut aider une ou deux personnes qui n’osent pas s’assumer ou qui ont des doutes, bien tant mieux », a-t-elle conclu.

De notre côté, on s’en va réécouter en boucle Elle est belle tout le week-end!

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«OD»: Julie rouvre le débat sur la diversité corporelle

Julie Munger, la chouchou des Québécois chez les filles d’OD Chez Nous, n’a jamais eu la langue dans sa poche. C’est d’ailleurs ce qui avait charmé les téléspectateurs, qui l’ont choisie au départ pour entrer directement dans les maisons et l’aventure 2020 d’Occupation Double.

La maquilleuse professionnelle de 29 ans, originaire de Chicoutimi, représente à elle seule la diversité corporelle au sein de la « distribution » de cette année de l’émission, et ne se gêne pas pour rouvrir le débat à ce sujet.

Tandis que Julie a gagné le coeur de l’audience, elle n’est toutefois pas encore tombée dans « les tops » d’aucun candidat: une situation qui l’affecte énormément, et qui la pousse aussi à questionner le manque de diversité corporelle à la télé (notamment dans les émissions de télé-réalité) ainsi que les impacts que cela peut avoir sur nous.

Face à cet enjeu social, la production de la série québécoise a exceptionnellement décidé de rompre le « silence radio » de la part des participants (qui doivent habituellement rester coupés du monde pendant toute la durée de l’émission) en permettant à la candidate de s’exprimer à travers une lettre ouverte, publiée plus tôt ce matin par La Presse.

Crédit:Capture d’écran via La Presse

« La production d’Occupation double m’a mise au courant des nombreuses discussions qu’il y avait présentement sur la diversité corporelle au Québec. On m’a proposé d’écrire quelques mots à ce sujet.

 

Je me suis toujours sentie à part des autres, mais ce sont les autres qui me faisaient sentir à part. Je me retrouve présentement dans une sphère de vie qui m’amène à grandement réfléchir et qui me fait me rendre compte que les gens n’ont pas encore changé leur manière de penser. [Voyez] plus loin que le physique, esti! […] Comment peux-tu forcer les gens normaux (et non stéréotypés) […] à s’inscrire dans une émission où le contenant est plus important que le contenu!

 

[…] C’est en continuant d’en parler et de montrer des modèles différents du moule standard qu’on pourra faire changer les choses. » Écrit entre autres la jeune femme.

 

Lors de l’épisode de ce mardi 6 octobre, elle abordait d’ailleurs une fois de plus le sujet, en parlant ouvertement de sa position dans la « course OD »:

« Je suis peut-être son genre de fille intellectuellement [en parlant de Patrick], mais pas physiquement. C’est du déjà-vu. Et on rajoute un gars comme Jordan, qui va être encore le même genre que les gars qui sont déjà ici, et que je ne suis pas certaine qu’il aimerait une fille curvy », expliquait-elle à Jay Du temple. « Je lui ai parlé [à Jordan] et il m’a dit: Tu me fais penser à mon frère» ajoutait-elle — un commentaire qui en dit long quant à la vision des garçons face à notre chère Julie.

 

« J’espère que j’inspire beaucoup plus que je peux penser que j’inspire ici. Et j’espère que ça va faire avancer les choses, et que ça va faire comprendre à plein de gens que la différence, c’est beau », déclarait finalement Julie lorsque Jay lui demandait ce qu’elle pensait de possiblement être la « Top 1 du Québec ».