Catégories
Uncategorized

Le rhume, causé par un manque de sommeil?

Les travaux du psychologue Sheldon Cohen, de l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, l’ont amené à conclure que le temps de sommeil pourrait jouer un rôle dans l’apparition des symptômes d’un rhume.

Pour le chercheur, dormir moins de sept quotidiennement fait tripler le risque de souffrir d’un rhume, tandis que ce risque est multiplié par cinq si la qualité du sommeil laisse à désirer.

« De bonnes habitudes de sommeil jouent un rôle important dans l’habilité du système immunitaire à combattre les infections », a souligné M. Cohen, qui a travaillé avec 153 participants, entre 2000 et 2004, pour en arriver à ces conclusions.

Le Dr David L. Katz, qui travaille à l’Université Yale, croit que ces résultats démontrent l’importance du sommeil pour une meilleure santé. « Le temps consacré à dormir est profitable pour la santé, notamment pour diminuer le risque de rhumes et augmenter la productivité », a-t-il conclu.

Catégories
Uncategorized

Un surplus de sommeil et le taux de cholestérol

Selon la Dre Julia F. van den Berg, du Centre médical Erasmus de Rotterdam aux Pays-Bas, trop d’heures de sommeil chez les personnes âgées auraient pour conséquence d’augmenter leur taux de mauvais cholestérol et de diminuer le bon.

Ceci aurait pour résultat d’augmenter leur incidence de souffrir de maladies cardiovasculaires et la Dre van den Berg ignore pourquoi le sommeil joue un rôle sur le taux de cholestérol.

La chercheuse a analysé les taux de cholestérol de 768 sujets, âgés de 57 à 97 ans, en les comparant avec leur temps de sommeil pour en conclure que les participants qui dormaient plus de huit heures par nuit avaient des taux de cholestérol plus élevés.

Catégories
Uncategorized

Les coûts de l’insomnie

Une recherche, publiée dans la revue médicale Sleep, nous apprend que les problèmes causés par l’insomnie des Québécois, comme le manque de productivité et l’absentéisme au travail, coûtent 6,5 milliards de dollars chaque année.

À elle seule, la consommation d’alcool en vue de trouver le sommeil se chiffre à 340 millions $. « Les coûts liés à l’alcool constituent un peu une surprise à nos yeux, de même que la fréquence de sa consommation en vue de provoquer le sommeil », a noté Meagan Daley, coauteure de l’étude et professeure au cégep Champlain-St. Lawrence, à Québec.

Mme Daley soutient toutefois que l’alcool diminue la qualité du sommeil en réduisant la durée du stade de sommeil profond.

948 sujets ont participé à cette recherche et 15 % d’entre eux souffraient d’insomnie.

Catégories
Uncategorized

Ronfler est synonyme de somnolence

Selon une recherche publiée dans la revue Pediatrics, les enfants obèses qui ont de la difficulté à respirer lors de leur sommeil ont tendance à être plus somnolents durant le jour que les enfants plus minces.

Selon les chercheurs David Gozal et Leila Kheirandish-Gozal de l’Université de Louisville, au Kentucky, ces symptômes observés chez les sujets de l’étude ressemblent étrangement à ceux observés chez des adultes qui souffrent d’apnée du sommeil.

Pour en arriver à ces conclusions, les deux scientifiques ont observé 50 bambins de 6 à 9 ans ayant un poids santé et 50 autres dont l’indice de masse corporelle était au-dessus de la moyenne. Après une nuit de sommeil, le temps avant de faire une sieste au cours de la journée était mesuré.

Il en résulte que les enfants obèses ne prenaient que 12,9 minutes pour s’endormir, comparativement à 17,9 minutes pour les enfants au poids normal.

Catégories
Uncategorized

Les bienfaits de l’heure supplémentaire de sommeil

Une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) démontre qu’une heure supplémentaire de sommeil réduit de 17 % le risque de calcification des artères, ainsi que celui de développer une maladie cardiovasculaire.

495 sujets ont participé à cette recherche. Parmi eux, 27 % ont souffert de calcification des artères en dormant en moyenne 5 heures par nuit.

Lorsque les participants dormaient entre 5 à 7 heures quotidiennement, le taux passait à 11 %. Quant à ceux qui dormaient plus de 7 heures, leurs artères étaient calcifiées dans seulement 6 % des cas.

Pour l’auteur de cette étude, la Dre Diane Lauderdale de l’Université de Chicago, les bienfaits du sommeil sont particulièrement notables chez les femmes, mais ce phénomène demeure encore un mystère.

Catégories
Uncategorized

L’apnée et l’absentéisme au travail

Une recherche, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale European Respiratory Journal, suggère que l’apnée du sommeil a des conséquences sur la vie professionnelle des personnes qui en souffrent.

7 000 travailleurs de 40 à 45 ans ont été suivis pendant 4 ans. Il s’avère que ceux qui souffraient de ce trouble du sommeil étaient 66 % plus à risque de prendre des congés de maladie pour une durée de plus de 8 semaines, et même d’être inaptes au travail.

En plus des symptômes habituels de l’apnée, comme le réveil abrupt en phase profonde du sommeil ou le ronflement, cette condition cause de l’irritabilité et des difficultés à se concentrer.

Selon le Dr Borge Sivertsen de l’Université de Bergen, en Norvège, ce phénomène pourrait s’expliquer par la somnolence durant le jour.

Catégories
Uncategorized

Les terreurs nocturnes dans la famille

Une étude menée par le Dr Jacques Montplaisir, de l’Hôpital Sacré-Coeur à Montréal, démontre que l’incidence de terreurs nocturnes chez un enfant pourrait s’expliquer par le bagage génétique dans 40 % des cas.

Pour ce faire, 390 jumeaux ont participé à cette recherche. 36,9 % d’entre eux avaient des terreurs nocturnes dès l’âge de 18 mois. Vers 30 mois, ce trouble du sommeil est rentré dans l’ordre puisque seulement 19,7 % des bambins en souffraient toujours.

Les chercheurs se veulent toutefois prudents devant leurs résultats, car ils croient que des facteurs externes pourraient aussi jouer dans la balance pour expliquer les terreurs nocturnes.

Ce trouble du sommeil se caractérise par un réveil brusque et des cris survenant lors du sommeil lent et profond. Dans la majorité des cas, les terreurs nocturnes disparaissent au cours de l’enfance.

Catégories
Uncategorized

Les troubles du sommeil, signe d’embonpoint

Le Dr Jacques Montplaisir et son équipe, du Centre d’excellence en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, affirment que les troubles du sommeil, comme les terreurs nocturnes, le bruxisme, l’énurésie et l’éveil nocturne, ne sont pas sans conséquence chez les enfants.

Selon eux, les enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit voient le risque de souffrir d’embonpoint multiplié par 4.

« 26 % des enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit entre deux ans et demi et six ans font de l’embonpoint; le taux est de 15 % chez les enfants qui dorment 10 heures et il tombe à 10 % chez ceux qui dorment 11 heures », affirme le Dr Montplaisir.

Le chercheur croit que les changements de sécrétion hormonale causés par le manque de sommeil pourraient expliquer les kilos en trop chez les participants à cette étude. « Lorsque nous dormons moins, nous produisons plus de ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac et qui stimule l’appétit », a-t-il expliqué.

Catégories
Uncategorized

Quand le sommeil gruge les bienfaits du sport

Une recherche, menée auprès de 6 000 Américaines, a permis de découvrir qu’un sommeil peu réparateur annule tous les bienfaits de l’exercice physique, même si la pratique d’un sport est reconnue pour diminuer le risque de cancer du sein.

Ainsi, les femmes qui dorment moins de sept heures par nuit voient le risque de recevoir un diagnostic du cancer du sein 47% plus élevé que celles qui dorment plus de huit heures par nuit.

« L’activité sportive a toujours été associée à un moindre risque de cancer de tous types, dont le cancer du sein et celui du côlon. Mais un trop court sommeil semble produire un effet inverse sur plusieurs paramètres hormonaux et métaboliques, c’est pourquoi nous avons regardé comment il (le sommeil) pouvait affecter le lien activité physique/risque du cancer », a expliqué l’auteur de cette recherche, le Dr James McClain.

D’autres études avaient prouvé que le manque de sommeil était associé aux maladies cardiovasculaires, à l’obésité et au diabète.

Catégories
Uncategorized

Le sommeil des femmes plus propice aux cauchemars

Cauchemars, sommeil agité, rêves parsemés d’émotions intenses, tel semble être le lot des femmes pendant leur sommeil, selon des chercheurs de l’University of the West of England.

Ces derniers croient que ce phénomène est dû au changement de température provoqué par le cycle menstruel chez la femme.

« Dans leur cycle prémenstruel, les femmes feront des rêves plus agressifs et auront tendance à s’en souvenir davantage », a expliqué la Dre Jennifer Parker, l’auteure principale de cette recherche.

Lors de son étude, Mme Parker a d’ailleurs identifié trois types de cauchemars que font fréquemment les femmes. Le premier tourne autour de la poursuite; le deuxième, la perte d’un être cher et le troisième concerne des environnements nouveaux ou étranges.