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La technologie au service des conducteurs inattentifs

Lundi dernier (11 août), le fabricant a annoncé que dès le printemps prochain, ses véhicules seraient munis de la technologie Attention Assistant, capable de détecter les signes de somnolence chez les conducteurs.

Comment ? Grâce à des détecteurs et des données de conduite emmagasinées dans un ordinateur, l’Attention Assistant dresse d’abord un profil de conducteur personnalisé, ce qui le rend ensuite capable de détecter le manque de concentration et d’attention du conducteur.

Mercedes-Benz affirme que ce système est en mesure de détecter l’assoupissement d’une seconde, qui peut parfois être fatal, et émettre un signal sonore qui indique de freiner immédiatement.

Pour le moment, le constructeur n’a pas précisé combien les consommateurs devront débourser pour profiter de cette technologie.

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Le juste équilibre du sommeil

Le Dr Jiu-Chiuan Chen et ses collègues de l’Université de la Caroline du Nord ont démontré que les femmes dormant plus de neuf heures par nuit voient le risque de souffrir d’un accident vasculaire cérébral (AVC) augmenter de 60 à 70 %, comparativement aux participantes qui roupillent sept heures par nuit.

Chez celles qui dorment moins de six heures quotidiennement, l’incidence d’AVC est de 14 %.

Les scientifiques croient que d’autres recherches devront être menées afin de déterminer les causes de ce phénomène. Pour le moment, ils avancent comme hypothèse que trop de sommeil n’est pas nécessairement réparateur, puisqu’il est entrecoupé de réveils fréquents.

Plusieurs recherches prouvaient que de longues heures de sommeil pouvaient augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et l’hypertension artérielle, mais c’est la première fois que la privation de sommeil est associée au risque d’AVC.

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L’apnée du sommeil liée à la mémoire

Selon le Dr Ronald Harper de l’Université de Californie à Los Angeles, l’apnée du sommeil a pour conséquence d’endommager les tissus cérébraux.

« Notre recherche démontre que les problèmes respiratoires liés à l’apnée peuvent causer des lésions aux zones cérébrales qui emmagasinent de l’information », a précisé le Dr Harper, qui a observé que les corps mamillaires des patients souffrant d’apnée du sommeil étaient 20 % plus petits que ceux des sujets du groupe-test.

Cette découverte allonge donc la liste des maux associés à cette condition, comme la fatigue chronique, des pertes de mémoire, une hausse du risque d’accident vasculaire cérébral et de l’incidence de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Le scientifique recommande de prendre des suppléments de vitamine B1 afin de stimuler la mémoire.

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Le sommeil perturbé des baby-boomers

Un sondage mené par le Conseil canadien pour un meilleur sommeil dévoile que les baby-boomers sont loin d’avoir un sommeil réparateur.

Bien que la majorité considère qu’il est important d’avoir un sommeil de qualité, 42 % d’entre eux avouent dormir moins longtemps qu’il y a dix ans. De plus, la qualité de leur sommeil s’est détériorée dans 44 % des cas.

La Dre Johanne Blais, médecin de famille spécialisée en santé de la femme à l’Hôpital St-François d’Assise de Québec, a commenté cette étude : « Le sommeil est un remède largement négligé par les baby-boomers canadiens. Il s’agit d’une génération sandwich, car beaucoup s’occupent de leurs enfants et de leurs parents, prennent leur retraite plus tard et maintiennent un rythme de vie soutenu, sans se rendre compte à quel point leur corps et leur besoin de sommeil changent avec les années. »

« L’une des principales recommandations pour améliorer la santé et réduire le stress chez les baby-boomers est de s’assurer d’avoir un sommeil de meilleure qualité. Cela signifie accorder une plus grande attention à ses habitudes de sommeil et à son lit », ajoute la Dre Blais.

Parmi les raisons évoquées par les baby-boomers pour expliquer leur manque de sommeil, on note le stress et les effets du vieillissement, comme les maux de dos.

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Comment se porte le sommeil des Canadiens ?

Quelques statistiques sur l’état du sommeil chez les Canadiens ont été dévoilées hier (22 avril).

On y apprend que les femmes dorment davantage que les hommes, à raison de 8 heures 18 minutes par nuit, ce qui représente 11 minutes de plus que ces derniers. Mais celles-ci avouent que leur période de repos est plus agitée. « On peut penser que les femmes ont besoin de plus de repos. Mais si elles dorment plus, les femmes le font moins efficacement. Quelque 35 % des femmes disent avoir de la difficulté à s’endormir contre 25 % des hommes », a souligné Mme Suzan Crompton, la porte-parole de Statistique Canada.

Parmi les facteurs qui perturbent le sommeil des femmes, on note les préoccupations liées au travail, le syndrome prémenstruel et le fait d’avoir des enfants.

Le salaire peut aussi jouer dans la balance, car plus il est élevé, plus le temps de sommeil raccourcit. Les personnes dont le salaire annuel est de plus de 60 000 $ par année dorment en moyenne 7 heures 50 minutes par nuit, tandis que celles dont le salaire annuel est de 20 000 $ gagnent 40 minutes de sommeil supplémentaire par nuit.

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Les somnambules manquent de sommeil

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, les personnes prédisposées au somnambulisme devraient se coucher à une heure fixe si elles souhaitent éviter de se lever au cours de la nuit.

4 % des adultes sont aux prises avec ce trouble du sommeil qui peut causer de la confusion mentale et des épisodes d’amnésie.

En plus de ces symptômes liés au somnambulisme, on remarque aussi que les personnes qui en souffrent ont plus de difficulté à passer du sommeil profond à une autre phase de sommeil, ou à être complètement éveillées après avoir été privées de sommeil.

Cette découverte pourra sans doute faciliter le diagnostic de cette condition.

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Le juste équilibre du sommeil

Des chercheurs de l’Université Laval à Québec ont démontré que le nombre d’heures de sommeil quotidien pourrait jouer un rôle dans le poids santé.

Selon eux, le juste équilibre se trouve entre sept et huit heures de sommeil. Les personnes qui dorment moins de cinq heures ou plus de neuf heures courent le risque de prendre du poids.

En effet, parmi les 276 sujets âgés de 21 à 64 ans qui ont participé à cette recherche, ceux qui dorment moins ont engraissé de 1,98 kg, tandis que ceux qui dorment plus longtemps que la norme recommandée ont pris en moyenne 1,58 kg.

Ce phénomène pourrait s’expliquer par la production d’hormones qui régulent l’appétit, même pendant le sommeil. Cette théorie veut que la production de la ghréline – l’hormone qui dit au corps que l’on a faim – augmente et que l’hormone qui est responsable de la sensation de rassasiement, la leptine, diminue pendant une courte période de sommeil.

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Plus de cauchemars chez les bébés anxieux

Une étude canadienne, qui a analysé les habitudes de sommeil de 987 enfants de moins de six ans, démontre un lien entre les cauchemars et l’anxiété dès les premiers mois suivant la naissance des poupons.

Selon l’équipe du Dr Tore Nielsen, il est possible de voir les signes précurseurs des terreurs nocturnes, qui se produisent généralement chez les enfants de deux ans et demi, dès le 5e mois de vie du bébé.

Si ce dernier a souffert d’anxiété, le risque d’apparition des cauchemars augmente. On remarque également qu’il semble moins reposé et pleure plus fréquemment que les autres poupons au tempérament calme et serein.

Certains facteurs externes tels que l’entrée à l’école primaire peuvent augmenter la vulnérabilité de l’enfant et rendre ses nuits de sommeil agitées par de mauvais rêves.

Les chercheurs supposent également que le comportement des parents envers leur enfant peut atténuer ses cauchemars. En ce sens, il peut être souhaitable de réconforter un enfant faisant des cauchemars, ce qui l’apaiserait grandement quand vient le temps de fermer les yeux.

Le Dr Nielson avoue ne pas avoir étudié les autres rituels de nature à faciliter le sommeil des enfants, mais il demeure convaincu que les parents ont tout intérêt à développer un lien affectif qui rendra leur poupon confiant.