Un avion de Fly Dubai, une compagnie à bas prix, s’est posé à la mi-journée en provenance de Dubaï avec des passagers à bord, dans ce qui constitue le premier vol commercial au Hamad International Airport.
Ce vol a été précédé par l’atterrissage d’un avion de Qatar Airways avec à bord quatre ministres et des responsables de l’aviation civile du riche pays gazier du Golfe.
Le président de l’aviation civile du Qatar et chef de la commission chargée du fonctionnement de l’aéroport Abdel Aziz al-Naïmi a déclaré que l’installation gagnée sur la mer avait coûté 15,5 milliards de dollars.
Le chantier, lancé en 2007 a employé jusqu’à 50 000 ouvriers en même temps, a-t-il ajouté, en affirmant que l’aéroport ambitionne de devenir l’un des plus grands au monde à l’horizon 2030.
Fly Dubai est l’une des dix compagnies aériennes qui vont opérer à partir de mercredi à l’aéroport qui entre ainsi partiellement en fonction. Les autres compagnies, y compris Qatar Airways, vont l’utiliser à partir du 27 mai, selon les responsables de l’aéroport.
À la mi-janvier, M. Naïmi avait annoncé que l’ouverture de l’aéroport, reportée sine die en avril 2013, a été programmée pour le 2e trimestre de 2014.
En avril 2013, les autorités avaient invoqué des manquements à des normes de sécurité pour expliquer le report de son ouverture. Mais M. Naïmi avait indiqué en janvier que des retards dans l’aménagement des salles et des agrandissements de dernière minute étaient à l’origine de ce report.
Le nouvel aéroport, construit sur un terrain de 29 km2 partiellement conquis sur la mer, est doté de deux pistes, l’une de 4850 mètres de long et l’autre de 4250 mètres. Il a une capacité d’accueil de 30 millions de passagers par an, que ses promoteurs entendent porter à 50 millions de passagers à la fin des travaux en 2020.
Le Qatar investit massivement dans ses infrastructures pour s’imposer comme une plate-forme internationale du transport aérien, avec en perspective l’organisation du Mondial -2022 de football.