On se questionne de plus en plus, et avec raison, sur la violence au hockey et sur la tolérance des mises en échec. Une recherche a été menée sur le sujet par le Centre de recherche de la prévention des blessures, à l’Hôpital St. Michael de Toronto.
Cette équipe a ainsi pu démontrer que les jeunes hockeyeurs de 9 à 10 ans sont 10 fois plus exposés à des dommages cérébraux depuis que Hockey Canada a permis les mises en échec dans le hockey mineur à la saison 1998-1999.
L’étude parue dans Open Medicine a porté sur 8 552 garçons âgés de 6 à 17 ans ayant été admis aux urgences à cause d’une blessure reliée au hockey. On a comparé les entrées enregistrées avant et après la nouvelle règle de Hockey Canada.
Plus de la moitié des blessures étaient dues aux mises en échec. En plus des dommages cérébraux, les risques de blessures à la tête et au cou ont, eux aussi, nettement augmenté.
Il faudra donc se questionner sur l’apport des mises en échec dans le hockey mineur, de même que dans le hockey en général.