Le chanteur canadien Neil Young n’apprécie pas que le milliardaire Donald Trump utilise sa chanson Rockin’ in the Free World sans son consentement, affirme le Globe and Mail.
Le riche Américain a officiellement lancé mardi (16 juin) sa campagne électorale à la présidence des États-Unis. C’est sur les notes de Rockin’ in the Free World que Donald Trump a fait son apparition sur la scène devant ses partisans.
Le problème est que Neil Young n’avait pas été prévenu de l’utilisation de sa chanson dans ce contexte électoral. Dans un communiqué, l’équipe du chanteur s’est insurgée : « Donald Trump n’était pas autorisé à utiliser Rockin’ in the Free World pour l’annonce de sa candidature présidentielle. Neil Young, un citoyen canadien, accorde son appui à Bernie Sanders dans la course à la présidence des États-Unis. »
Dans l’histoire de la course à la présidence américaine, ce n’est pas la première fois que des candidats utilisent des chansons sans le consentement des artistes. En avril dernier, le sénateur Marco Rubio a utilisé Something New d’Axwell and Ingrosso sans avis. Mitt Romney s’est fait prendre ainsi à trois reprises au fil des ans. Même l’ex-président Ronald Reagan s’était attiré les foudres de Bruce Springsteen lors de l’emploi sans consentement de la chanson Born in the USA.
Photo : BANG/BIG