Donald Trump a annoncé sur Truth Social qu’il ne reviendrait pas témoigner dans l’affaire de fraude en cours à New York, alors qu’il est accusé au civil avec ses sociétés dans un procès de 250 millions de dollars intenté par la procureure de New York, Letitia James.
Ce procès fait état d’un système de fraude financière et de fausses déclarations mis en place par l’ancien président dans la Trump Organisation pendant une décennie afin d’obtenir des conditions de prêt favorables.
Rappelons qu’au début du mois de novembre, Donald Trump a témoigné en adoptant une position défensive et en critiquant vivement la procureure générale, Letitia James, l’accusant d’être une pirate politique, et le juge Arthur Engoron, qualifiant ce dernier d’hostile.
La procureure générale de New York a déclaré dans un communiqué de presse que son bureau avait déjà prouvé que Trump avait commis des fraudes financières pendant des années et qu’il s’était injustement enrichi, lui et sa famille.
La procureure générale poursuivra son contre-interrogatoire dans le procès qui doit reprendre mardi.
Le procès, qui a débuté le 2 octobre dernier, est entré dans sa phase finale.
Les arguments finaux seront présentés au juge le 19 janvier.
Donald Trump pourrait bien s’exposer à de sérieuses sanctions s’il violait l’interdiction qui lui a été imposée ce lundi, lors du procès fédéral pour ses tentatives présumées d’annuler les résultats de l’élection de 2020, et ce, après que la juge dans le dossier ait rendu sa décision d’imposer une interdiction de faire quelconque commentaire public visant les procureurs, le personnel du tribunal, ainsi que les témoins.
Trump est maintenant très limité dans ce qu’il peut dire à propos des poursuites fédérales engagées par le conseiller spécial Jack Smith.
«Sa candidature à la présidentielle ne lui donne pas carte blanche pour vilipender les fonctionnaires qui font simplement leur travail», a expliqué la juge Tanya Chutkan lorsqu’elle a rendu sa décision.
Trump n’a plus le droit de harceler ou de menacer certaines personnes, en raison des restrictions qui lui ont été imposées ce matin, y compris le personnel du conseil spécial Jack Smith, les membres du personnel du tribunal et les nombreux témoins:
«M. Trump est un accusé criminel. Il fait face à quatre accusations criminelles. Il est sous la surveillance du système de justice pénale et il doit respecter ses conditions de mise en liberté.»
La juge Chutkan a donné ainsi un sérieux avertissement à Trump et ses avocats: «La politique s’arrête à cette porte du tribunal.»
Le procès civil pour fraude s’est ouvert lundi le 2 octobre à New York alors que Trump y est accusé d’avoir surévalué ses entreprises et ses propriétés.
Donald Trump est accusé d’avoir faussement gonflé la valeur de son empire commercial et sa valeur nette, et ce par plusieurs milliards de dollars, afin d’obtenir notamment de meilleurs contrats commerciaux, de meilleurs prêts financiers et de meilleurs taux d’intérêt.
Les détails de ces accusations sont accablants, alors qu’il est accusé de fraude persistante et répétée, de falsification de dossiers commerciaux, de complot en vue de falsifier des dossiers commerciaux, de publication de faux états financiers, de complot en vue de falsifier des états financiers, de fraude d’assurance et de complot en vue de commettre une fraude d’assurance.
Les caméras ont été brièvement autorisées à pénétrer dans la salle avant le début de la procédure judiciaire, alors que Trump était assis avec ses avocats.
Le juge a déjà statué dans la majorité de cette affaire, que Trump avait surévalué ses entreprises et ses propriétés pour obtenir un gain financier frauduleux, et il a déclaré: «C’est un monde imaginaire… pas le monde réel.» Certainement des propos dur sur la gestion des entreprises de Trump par Donald Trump et ses fils.
Trump, qui n’était pas tenu d’être présent à l’ouverture de ce procès civil, mise sur la publicité que cela lui apportera pour sa campagne présidentielle, mais le message de Letitia James, la procureur générale de New York, avant le procès est clair: «Mon message est simple. Peu importe votre pouvoir, peu importe l’argent que vous pensez avoir personne n’est au-dessus des lois.»
Le procureur général dans le dossier réclame 250 millions de dollars de dommages et intérêts, le bannissement de servir en tant que dirigeants d’une entreprise de New York et un bannissement d’une durée de cinq ans sur les transactions commerciales, ce qui mettrait fin à la Trump Organization.
Rappelons que la Trump Organization a développé et géré un large éventail de propriétés immobilières, notamment des condominiums de luxe, des immeubles de bureaux, des hôtels et des centres de villégiature. Certaines des propriétés les plus célèbres incluent la Trump Tower à New York et le domaine Mar-a-Lago en Floride. L’organisation a exploité des hôtels et des centres de villégiature sous la marque Trump dans divers endroits du monde. Ces propriétés sont souvent associées à des hébergements de luxe et haut de gamme.
Donald Trump a d’ailleurs été le visage de l’organisation pendant de nombreuses années, mais il s’est éloigné des opérations quotidiennes alors qu’il était président des États-Unis. Ses enfants, en particulier Donald Trump Jr., Eric Trump et Ivanka Trump, ont joué un rôle important dans la gestion de l’entreprise.
Donald Trump Jr. et Eric Trump sont également visés dans ce procès pour fraude tandis qu’Ivanka Trump a été innocentée de toutes les accusations plus tôt cette année.
L’ancien président des États-Unis devrait témoigner pour sa défense la semaine prochaine, alors que le procès devrait durer jusqu’au 22 décembre prochain.
«Pour réaliser un coup d’une telle envergure, il faut généralement plusieurs mois de travail.»
Le matin du mercredi 13 septembre, l’émission radiophonique Ça rentre au poste (Énergie 94.3 Montréal) a réalisé un très bon coup… en piégeant au téléphone l’ancien président des États-Unis Donald Trump!
Un coup de Sébastien Trudel et son acolyte Jason Rockman, qui ont eu le plaisir de s’entretenir au téléphone avec Donald Trump en se faisant passer pour… Clint Eastwood, semble-t-il!
«Pour réaliser un coup d’une telle envergure, il faut généralement plusieurs mois de travail. C’est incroyable d’avoir réussi à déjouer tous ces gens-là en quelques heures seulement. Ce n’est pas la première fois qu’on tente de piéger des présidents américains. Je n’aurais jamais cru qu’on arriverait à piéger Donald Trump en appelant à son club de golf!», a déclaré Sébastien Trudel.
La conversation téléphonique complète sera présentée pendant l’émission du jeudi 14 septembre.
Pour ceux qui vont manquer la diffusion en direct à Énergie, l’entrevue sera par la suite disponible sur le site d’iHeartRadio.
Ça rentre au poste est diffusée du lundi au vendredi entre 14h55 et 18h sur les ondes d’Énergie.
Donald Trump est de nouveau reconnu coupable de diffamation contre E. Jean Carroll et un jury sera convoqué en janvier prochain pour déterminer le montant des dommages qui s’ajouteront aux cinq millions de dollars américains déjà gagnés par Carroll lors du premier procès remporté par cette dernière, en mai dernier.
Rappelons qu’en 2019, Carroll a publié un mémoire intitulé What Do We Need Men For? A Modest Proposal, dans lequel elle détaille diverses expériences avec des hommes tout au long de sa vie.
Dans ce livre, Carroll a allégué que Donald Trump l’avait agressée sexuellement dans le vestiaire d’un grand magasin Bergdorf Goodman au milieu des années 1990. Elle a affirmé que Trump, à l’époque magnat de l’immobilier et personnalité de la télévision, l’avait embrassée de force et l’avait agressée sexuellement.
Trump a nié avec véhémence ces allégations et a déclaré qu’il n’avait jamais rencontré Carroll, malgré une photo les montrant ensemble lors d’un événement social dans les années 1980.
Carroll a porté plainte en diffamation contre Donald Trump en novembre 2019, affirmant qu’il l’avait faussement accusée d’avoir menti sur l’incident et porté atteinte à sa réputation.
En octobre 2020, le ministère américain de la Justice, sous l’administration Trump, a cherché à intervenir dans le procès et à défendre Trump, arguant qu’il agissait dans le cadre de ses fonctions officielles de président lorsqu’il a nié les allégations de Carroll, mais sans succès. Le procès a eu finalement lieu en mai dernier.
À la conclusion de ce procès au civil, Donald Trump a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement Carroll dans les années 1990 (non coupable de viol) et de l’avoir diffamée dans des commentaires tenus en 2019 et en 2022.
De plus, le juge a également autorisé E. Jean Carroll à inclure les commentaires faits par Trump lors d’un Town Hall à CNN, animé par Kaitlan Collins en mai dernier, et ce, quelques jours seulement après avoir perdu son procès contre Carroll, dans la seconde cause.
«Cette femme, je ne la connais pas. Je ne l’ai jamais rencontrée. Je n’ai aucune idée de qui elle est. J’ai pris une photo il y a des années avec elle et son mari, le gentil John Johnson. C’était un présentateur de nouvelles, un homme très gentil. Elle l’a traité de singe, et il se trouve qu’il est afro-américain. Elle l’a traité de singe… le juge ne nous a pas permis de mettre ça. Son chien ou son chat s’appelait vagin, le juge n’a pas permis de mettre ça. Toutes ces choses, mais avec elle, ils peuvent mettre dans n’importe quoi… Access Hollywood», avait notamment lancé l’ancien président.
Le procès prévu pour déterminer le montant des dommages aura lieu le 15 janvier 2024.
Donald Trump devra donc ajouter une nouvelle date d’audience à son calendrier judiciaire déjà chargé!
Une personne identifiée comme l’employé 4 de Donald Trump, qui était un témoin important dans l’affaire impliquant les documents secrets illégalement conservés à Mar-A-Lago, aurait récemment rétracté son témoignage dans l’acte d’accusation impliquant Trump ainsi que deux autres accusés enregistrés au dossier.
Selon NBC News, Yuscil Taveras aurait travaillé au club de golf de Mar-A-Lago en tant que directeur des technologies de l’information et serait un témoin clé important dans les événements qui ont conduit à la tentative alléguée d’effacer les images des caméras de surveillance, le FBI ayant ordonné à Trump de fournir toutes les images de surveillance de Mar-A-Lago.
Alors qu’il faisait l’objet d’une enquête pour d’éventuelles accusations de parjure, Taveras aurait changé d’avocat, qui était auparavant payé par le Save America PAC de Trump, selon de nouveaux documents soumis par Jack Smith.
«Immédiatement après avoir reçu un nouvel avocat, l’employé 4 de Trump a rétracté son faux témoignage antérieur et a fourni des informations qui impliquaient Nauta, [Carlos] De Oliveira et Trump dans les efforts visant à supprimer les images des caméras de sécurité, comme indiqué dans l’acte d’accusation remplaçant», peut-on lire dans le nouveau document déposé au tribunal par Smith.
Selon les procureurs au dossier, Carlos De Oliveira, le gestionnaire immobilier de Trump et co-accusé au dossier, aurait tenté de convaincre Taveras de supprimer les images de sécurité de Mar-a-Lago.
Rappelons qu’un procès a été fixé au 20 mai 2024, dans le dossier des documents classifiés de Mar-A-Lago et que Donald J. Trump a plaidé non coupable à 40 chefs d’accusations en lien avec la loi sur l’espionnage.
L’ancien président des États-Unis Donald Trump souhaite que le procès pour agression sexuelle et diffamation dans lequel il est impliqué, prévu le 25 avril, soit reporté à une date ultérieure.
Selon lui, la population ne s’est pas remise de son inculpation pour fraude, survenue le 4 avril dernier.
L’avocat de Trump soutient que l’intense couverture médiatique reçue récemment pourrait entacher le jury.
Rappelons que E. Jean Carroll accuse l’ancien président de l’avoir violée dans un appartement new-yorkais dans les années 90, et elle exige que Trump fournisse son ADN pour prouver les faits!
Trump nie les allégations depuis 2019, lorsqu’il a affirmé qu’il n’aurait pas pu le faire, soit lorsqu’il a prononcé publiquement la désormais célèbre et infâme phrase:
«Elle n’est pas mon genre.»
Une saga judiciaire de l’ex-président de plus à suivre…
Trump n’en est pas à ses premiers pas comme DJ, lui qui a joué ce rôle à sa fête de l’Halloween l’année dernière, faisant danser tous ses membres… incluant certaines femmes déguisées en infirmières sexy.
La musique jouée passe des années ’80, aux airs de Broadway, à Céline Dion ou à Bruce Springsteen.
LIV Golf a annoncé son calendrier pour sa deuxième saison officielle, soutenue par les Saoudiens, et celui-ci contient 14 événements au sein de sept pays.
Lors de la première saison, les sites de Bedminster et Miami (Doral Golf Club), qui sont des propriétés de Trump, figuraient sur le calendrier inaugural. Le Doral a d’ailleurs accueilli la finale de la saison passée. Cette année, la finale aura toutefois lieu en Arabie saoudite.
Le calendrier de LIV Golf permet aux golfeurs de découvrir des lieux et des sites de championnat fantastiques, et ce lancement officiel de cette série fera entrer ce sport dans une nouvelle ère.
Rappelons que la série LIV Golf est financée par les Fonds d’investissement public saoudien, et les joueurs qui participeront à cette série en 2023 se disputeront pas moins de 405 millions de dollars étalés sur les 14 tournois. Contrairement aux 150 millions distribués en 2022.