Le Journal of the American Medical Association nous apprend que les personnes qui acceptent de donner un rein de leur vivant vivent aussi longtemps que celles qui conservent leurs deux reins.
Ainsi, on espère que les gens, surtout les Québécois, seront moins réticents à poser un tel geste qui peut sauver la vie d’une autre personne. Les Québécois sont plus frileux à l’idée de donner un rein de leur vivant comparativement à leurs voisins du reste du Canada et ceux des États-Unis.
La présente étude a analysé les données enregistrées entre le 1er avril 1994 et le 31 mars 2009. On a recensé 80 347 donneurs vivants de rein. 25 seulement sont décédés dans les 90 jours suivant l’intervention chirurgicale. Les scientifiques établissent le taux de mortalité dû à la chirurgie à 3,1 décès pour 10 000 donneurs. Ce chiffre est demeuré inchangé dans les 15 dernières années.
Donner un rein de son vivant demeure une intervention raisonnable et sûre. De plus, au fil des années, les méthodes de chirurgie se sont raffinées et sont moins envahissantes.