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Une étude contredit un proverbe

Un proverbe bien connu affirme que l’avenir appartient aux lève-tôt, ce qui ne serait toutefois pas le cas, selon les résultats d’une étude publiée dans le journal Science.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Liège, en Belgique, a mesuré par résonance magnétique l’activité cérébrale de deux groupes de personnes dont les habitudes de sommeil étaient différentes.

En s’assurant que chaque personne des deux groupes dormait le même nombre d’heures, l’équipe de Christina Schmidt a voulu évaluer la résistance des participants en les confrontant à une tâche d’attention visuelle précise à différents moments de la journée.

Les deux groupes avaient des habitudes de lever décalées de 4 heures. Autant pour le groupe des lève-tôt que des lève-tard, l’activité mesurée 90 minutes après leur lever respectif démontrait qu’ils étaient aussi efficaces l’un que l’autre. Par contre, la même mesure enregistrée 10 heures après leur réveil démontrait une grande différence au bénéfice des lève-tard.

La différence s’expliquerait par deux facteurs : l’horloge circadienne qui synchronise le sommeil avec le rythme du jour et de la nuit et le processus homéostatique qui prend une sorte de mesure du temps que l’on passe éveillé.

Les lève-tôt seraient plus sensibles à la pression homéostatique et accumuleraient ainsi plus rapidement la pression que le sommeil leur impose.

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Au lit plus tôt!

Selon le psychiatre James Gangwisch, de l’Université Columbia à New York, l’heure du coucher pourrait jouer un rôle dans le risque de dépression et de pensées suicidaires chez les adolescents.

Le taux de troubles dépressifs est moins élevé chez les jeunes lorsque leurs parents les ont mis au lit avant 22 h, comparativement à ceux que l’on pourrait surnommer les oiseaux de nuit.

« Cette étude apporte des arguments à la théorie qui veut que la privation de sommeil soit associée à la dépression. Les adolescents que les parents ont couchés plus tôt sont moins à risque de souffrir de dépression ou d’avoir des pensées suicidaires », a fait savoir M. Gangwisch, qui a présenté les résultats de sa recherche lors du congrès annuel de l’Associated Professional Sleep Societies.

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Lien entre le sommeil et l’hypertension artérielle

Selon la chercheuse Kristen Knutson de l’Université de Chicago, la privation de sommeil entraîne une hausse du risque d’hypertension artérielle chez les adultes.

Une moyenne d’une heure de sommeil en moins chaque nuit, pendant cinq ans, fait grimper l’incidence de haute pression de 37 %.

Selon les U.S. Centers for Disease Control and Prevention, un adulte doit dormir en moyenne de sept à neuf heures par nuit. Bien des études antérieures ont démontré que des nuits de sommeil plus courtes entraînaient un lot de conséquences sur la santé, comme le risque accru de maladies coronariennes et d’accidents vasculaires cérébraux.

578 adultes, âgés d’environ 40 ans, ont participé à cette étude qui comparait leur pression sanguine en fonction des heures de sommeil.

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Troubles du sommeil chez les enfants obèses

Une étude publiée dans l’édition de juin du magazine SLEEP nous apprend que les enfants obèses sont plus sujets à souffrir de troubles du sommeil.

Le Dr Edward O. Bixler et son équipe de la Faculté de médecine de l’Université de la Pennsylvanie ont travaillé avec 700 enfants âgés de 5 à 12 ans. Ils ont mesuré leurs activités cérébrale et cardiaque ainsi que leur respiration pendant une nuit de sommeil de neuf heures.

Environ 25 % des sujets présentaient de légères difficultés respiratoires pendant leur sommeil, particulièrement ceux qui avaient un indice de masse corporelle et un tour de taille plus élevés.

« Les facteurs de risque des difficultés respiratoires durant le sommeil chez l’enfant sont complexes et liés au métabolisme et à l’inflammation », a expliqué M. Bixler.

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Le dodo contre la dépression post-partum

Une recherche menée par l’équipe du Dr Meir Steiner, de la clinique Women’s Health Concerns d’Hamilton, en Ontario, démontre que l’on pourrait éviter davantage la dépression post-partum chez les nouvelles mamans avec plus de sommeil.

En 2005, le chercheur a instauré un programme pour les patientes qui avaient souffert de ce trouble et qui appréhendaient une autre grossesse. Ce programme consistait à augmenter les jours d’hospitalisation à cinq pour les nouvelles mamans et leur poupon, placé en pouponnière quelques heures durant la nuit.

« L’idée est de prévenir le manque de sommeil qui semble être le pire ennemi des femmes qui présentent un risque », a expliqué le Dr Meir Steiner.

Devant le succès qu’a connu l’initiative de M. Steiner, sept centres hospitaliers de l’Ontario ont choisi de l’adopter.

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Un traitement innovateur pour vaincre l’insomnie

Le Dr Charles Morin et son équipe, du département de psychologie de l’Université Laval, ont mis au point un traitement prometteur contre l’insomnie. En effet, la thérapie cognitive comportementale aurait permis aux 2/3 des sujets de son étude de venir à bout de ce trouble du sommeil.

Pendant six semaines, le patient a consommé quotidiennement un somnifère avant d’aller au lit et a assisté, une fois par semaine, à une séance de groupe de psychothérapie comportementale. Ensuite, durant cinq mois, il cesse de prendre un somnifère et rencontre le thérapeute individuellement chaque mois.

« Les résultats sont très intéressants. Après un suivi d’un an, plus de 80 % des patients ont des améliorations et 68 % n’ont plus d’insomnie chronique. Ce sont des taux de succès qui commencent à avoir de l’allure. Peut-être que ça va convaincre les gouvernements d’allouer davantage de ressources aux traitements non pharmacologiques », a mentionné le Dr Morin.

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Le juste équilibre du sommeil

Une recherche effectuée par des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval démontre que des nuits de sommeil trop courtes ou trop longues augmentent le risque de souffrir de diabète de type 2 ou d’intolérance au glucose.

Cette incidence est 2,5 fois plus élevée si l’on dort moins de 7 heures ou plus de 8 heures par nuit.

276 participants ont été suivis par les chercheurs pendant 6 ans pour en arriver à ces conclusions. Pendant l’étude, 20 % des sujets jugés comme de petits et de grands dormeurs ont reçu un diagnostic de diabète de type 2, contre 7 % chez les sujets qui avaient des nuits de durée moyenne.

La recherche est publiée dans la version en ligne de Sleep Medicine.

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Association entre l’insomnie et le suicide

Une étude effectuée par des chercheurs du campus d’Ann Arbor de l’Université du Michigan nous mentionne que les personnes souffrant de troubles du sommeil ont davantage de pensées suicidaires et sont plus à risque de commettre ce geste fatal.

« Les gens qui présentent deux ou trois symptômes associés aux troubles du sommeil sont 2,6 fois plus à risque de faire une tentative de suicide que ceux qui jugent leur sommeil réparateur », a mentionné l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Marcin Wojnar.

Selon les chercheurs, ce lien pourrait s’expliquer par le manque de jugement et le sentiment de désespoir que peut causer l’insomnie à long terme.

À la lumière de ces résultats, le Dr Wojnar espère que les médecins porteront une attention particulière à leurs patients se plaignant de ne pas bien dormir, pour ainsi éviter le pire.

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L’insomnie persistante

Des chercheurs, associés à l’Université Laval à Québec, affirment que les insomniaques le sont pour une longue période de temps. Près de 75 % d’entre eux souffrent de ce trouble du sommeil pendant un an et près de la moitié d’entre eux ne retrouve pas un sommeil réparateur pendant presque trois ans.

388 sujets ont participé à cette étude où l’on évaluait le degré de persistance de l’insomnie. Ceux qui en souffraient au moins trois fois par semaine ne se débarrassaient de cette condition que dans 74  % des cas au cours d’une année, comparativement aux participants avouant souffrir de temps en temps d’insomnie.

Les auteurs mentionnent toutefois que leurs résultats permettent de mieux comprendre l’insomnie, mais que des recherches supplémentaires pourraient être menées afin de mieux définir les facteurs de persistance du trouble du sommeil.

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De bonnes habitudes pour prévenir le cancer

Le chercheur Michael Marmot, de l’American Institute for Cancer Research, affirme que de saines habitudes de vie permettent de réduire du tiers l’incidence de cancer.

Convaincu que les gens peuvent prévenir l’apparition de la maladie, le Dr Marnot indique qu’une alimentation équilibrée, un programme d’exercices régulier et un poids santé diminuent de 40 % le risque de cancer du côlon et du sein.

22 autres experts ont travaillé avec M. Marmot à décortiquer les habitudes de vie liées à différents types de cancer, dont celui des poumons. Leurs conclusions vont dans le même sens que celles de la World Health Organization, qui recommande une alimentation riche en fruits et légumes, en produits de grains entiers, avec moins de portions de viandes.

« Notre étude démontre qu’en apportant des changements significatifs au quotidien, on peut réduire le nombre de cas de cancer », a conclu le Dr Marmot.