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Les phtalates auraient un impact sur le système reproducteur

Importantes altérations du système reproducteur, développement de lésions précancéreuses, durée de période de reproduction raccourcie et croissance cellulaire anormale dans les glandes mammaires sont des éléments inquiétants qui sont ressortis d’une étude effectuée sur des souris par des chercheurs de l’Université Brown.

Dans l’édition en ligne de la revue Reproductive Toxicology, les experts tentent cependant de rassurer la population et de remettre les choses en perspective.

Pour que les phtalates aient un tel effet néfaste sur le corps de l’homme, il faudrait que celui-ci soit exposé à une dose extrêmement forte de la substance similaire à celle envoyée dans l’environnement des souris en laboratoire.

« Pour absorber de telles doses, il faudrait manger le plastique du gobelet », précise Mary Hixon, coauteure de l’étude et professeure de pathologie et médecine du laboratoire de recherche à l’Université Brown. « Le risque “réel” est probablement minime pour la plupart des gens. »

Toutefois, les données demeurent alarmantes et préoccupent les spécialistes et les organisations de la santé, qui se demandent si tôt ou tard, ce sort sera réservé aux humains.

Les analyses de l’effet de l’exposition à des doses de phtalates sur les foetus étaient une première dans le domaine. Elles ont été effectuées sur des souris en période de gestation. Cela a permis de voir que lorsque les petits souriceaux devenaient adultes, des changements importants et inquiétants se produisaient chez ces derniers.

Cette étude propose donc de nouveaux éléments dans la compréhension de la manière dont certains produits chimiques critiqués peuvent affecter l’organisme, en particulier le système reproducteur des femmes.