Catégories
Uncategorized

La douleur chronique serait liée à l’activité cérébrale

En mesurant la connectivité de deux zones du cerveau liées aux comportements émotifs et motivés, les chercheurs ont pu prédire, avec une exactitude de 85 %, quels patients allaient développer une douleur chronique après une blessure au dos.
 
Ces patients ont été suivis pendant dix ans après l’incident.
 
La majorité des adultes souffriront de maux de dos à un moment de leur vie. Par chance, certains ne la connaîtront que quelques jours ou quelques semaines, mais d’autres développeront une douleur chronique qui peut s’étendre sur des années, même s’ils ont le même type de blessure que les autres.
 
La différence est mesurable dans le cerveau rapidement, dans l’évolution de la douleur, rapporte le Nature Neursocience.
 
« C’est la première fois que nous pouvons prédire, entre deux personnes qui ont le même type de blessure, laquelle développera une douleur chronique et laquelle n’en développera pas », déclare la chercheuse Vania Apkarian.
 
Cette découverte pourrait non seulement mener à de meilleurs traitements, mais aideraient à déceler les personnes susceptibles de développer de telles douleurs.
 
Catégories
Uncategorized

La douleur chronique, un mal infantile

On a remarqué une prévalence croissante de la douleur chronique dans la population infantile. Une analyse systématique publiée dans Pain nous présente les grandes lignes de ce problème de santé très actuel.

La douleur chronique peut avoir des conséquences sur de nombreuses sphères de la vie d’un enfant. Cela peut engendrer un plus grand absentéisme à l’école, ou encore mener l’enfant à abandonner des activités sociales.

Conséquemment, un enfant qui souffre de douleur chronique pourrait en venir à développer des symptômes d’introversion – l’anxiété, par exemple.

D’autre part, il semble que les filles aient plus tendance que les garçons à souffrir de douleur chronique. Et si ce problème de santé est très présent chez les enfants, il tend même à augmenter en importance avec l’âge.

Catégories
Uncategorized

Découverte sur la douleur chronique

Le magazine Science rapporte que des chercheurs britanniques ont identifié un gène de la douleur chronique.
 
L’équipe du professeur Peter McNaughton de l’Université de Cambridge a retiré le gène HCN2 à des souris, pour constater que leur douleur neuropathique était alors supprimée.
 
On savait déjà que ce gène avait un lien avec les terminaisons nerveuses de la douleur. Par contre, on ignorait qu’il jouait un rôle dans la régulation de la douleur.
 
De plus, les chercheurs ont découvert qu’en retirant ce gène, cela n’empêche toutefois pas de ressentir une douleur vive instantanée, comme lorsqu’on se mord la langue par exemple.
Cette découverte permettrait de créer de nouveaux traitements pour soulager les personnes atteintes de douleur chronique, notamment des maux de dos ou des migraines.
 
Au Canada, on estime qu’une personne sur cinq souffre de douleur chronique.
 
Catégories
Uncategorized

La douleur fait vieillir

Les personnes souffrant de douleurs chroniques, allant de la migraine à l’arthrite, paraissent souvent plus âgées qu’elles ne le sont réellement.

Selon le Journal of the American Geriatric Society, des chercheurs américains ont constaté que les personnes atteintes avaient souvent la même apparence, mais également les mêmes capacités, que des gens ayant jusqu’à 30 ans de plus qu’elles.

Les études ont porté sur la mobilité et la capacité d’effectuer certaines tâches quotidiennes comme courir, monter des escaliers, se laver, s’habiller et se nourrir.

Les personnes étudiées étaient âgées de 50 à 59 ans et souffraient de douleurs chroniques. Ces dernières étaient plus limitées dans leurs actions que des personnes ayant de 80 à 89 ans qui étaient en bonne santé.

Il semblerait que le meilleur moyen de combattre les douleurs chroniques, qui touchent près de 75 millions d’Américains, soit l’exercice physique.

Catégories
Uncategorized

La relation entre l’obésité et la douleur chronique

Les travaux menés par le Dr Richard B. Lipton, du Collège de médecine Albert Einstein de New York, lui permettent de conclure que les personnes âgées ayant une surcharge pondérale sont plus à risque d’être touchées par la douleur chronique.

840 sujets de plus de 70 ans ont participé à cette étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society. 52 % d’entre eux avouaient souffrir de douleur chronique, particulièrement les femmes.

Ceux qui étaient obèses étaient deux fois plus touchés par la douleur chronique que les participants ayant un poids santé.

De plus, le Dr Lipton affirme que ce phénomène peut être attribué au fait que l’obésité fait travailler davantage les articulations du corps, ce qui peut exacerber la douleur chronique.

Catégories
Uncategorized

La dépression et l’anxiété exacerbent la douleur chronique

Selon le Dr Matthew J. Bair, du centre médical Roudebush d’Indianapolis aux États-Unis, la douleur chronique semble plus intense chez les personnes qui souffrent également de dépression et d’anxiété.

500 sujets, dont l’âge moyen était de 59 ans, ont participé à cette étude visant à analyser le lien entre la douleur chronique, la dépression et l’anxiété.

Quand les participants souffraient de ces deux conditions, les chercheurs ont recensé 43 jours de douleur chronique au cours des 3 mois d’étude. De plus, la douleur semblait plus intense selon les sujets.

« Ceux qui sont aux prises avec la dépression et l’anxiété ont une qualité de vie inférieure », a souligné le Dr Bair.

Catégories
Uncategorized

L’électricité pour traiter les douleurs chroniques

L’étude PROCESS réalisée auprès de 100 patients un peu partout dans le monde vient de découvrir un traitement efficace contre la douleur chronique, ce qui risque de réjouir un million de Canadiens qui en sont atteints et qui ne trouvent pas de réconfort dans la médecine traditionnelle.

Il suffit d’installer un neurostimulateur ou une électrode dans la moelle épinière des personnes atteintes. L’électrode émet alors des pulsions électriques dans la colonne vertébrale, à la demande du patient. Cette impulsion bloque les messages de douleur envoyés au cerveau.

Parmi les sujets observés lors de la recherche, la moitié a reçu des traitements médicaux traditionnels, alors que l’autre a reçu des traitements de neurostimulation. Il semble que la qualité de vie du second groupe se soit grandement amélioré grâce à une baisse significative de la douleur qui l’affligeait quotidiennement.