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Du gingembre cru pour soulager la douleur musculaire

Une nouvelle étude démontre qu’une petite quantité de gingembre cru, consommée tous les jours, diminue la pression exercée sur les muscles durant l’entraînement. Ainsi, le gingembre pourrait aider à réduire la douleur musculaire causée par l’exercice physique.
 
Selon le Journal of Pain, les chercheurs ont donné 2 grammes de gingembre cru à un premier groupe de participants, la même quantité de gingembre traité à la chaleur à un deuxième groupe et les derniers participants ont reçu un placebo.
 
On a constaté que la chaleur augmentait la puissance du gingembre pendant 11 jours. Toutefois, 24 heures après un entraînement, ceux ayant eu le gingembre cru ont dit que leur douleur musculaire était de 25 % inférieure à ceux ayant reçu le placebo. Pour le gingembre traité à la chaleur, la douleur était moindre de 23 %.
 
Depuis très longtemps, le gingembre est utilisé contre les nausées, mais de récentes études démontrent qu’il possède d’autres propriétés puissantes. En poudre, il pourrait aider à tuer les cellules cancéreuses de l’ovaire.
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L’utilisation de la codéine remise en cause

La codéine est un analgésique vieux de 200 ans qui permet de soulager les douleurs sévères.
 
Toutefois, un article du Journal de l’Association médicale canadienne remet maintenant en question son utilisation.
 
Selon les auteurs, ce médicament n’a pas fait l’objet de récentes études et pourrait, selon eux, s’avérer mortel pour certaines personnes, même avec des doses normales.
 
La codéine est habituellement transformée en morphine par le foie afin de soulager la douleur. Chez certaines personnes, cette conversion se fait toutefois trop rapidement et la codéine finit par s’accumuler, conduisant ainsi à une issue qui pourrait être fatale.
 
Ce médicament est un composant de plusieurs produits vendus sans ordonnance, laissant ainsi croire que la codéine est totalement sécuritaire.
 
Les auteurs de l’article mentionnent qu’il faut l’utiliser avec précaution, surtout sur les enfants et les bébés, en attendant que de nouvelles études confirment qu’elle est réellement inoffensive.
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Prévenir la douleur chronique par le soja

Déjà, des chercheurs avaient observé que le soja diminuait la douleur chez les rats, mais cette fois, une équipe de l’Université McGill à Montréal tente de trouver le moyen de prévenir, avec cet aliment, la douleur chronique, une pathologie qui est définitive lorsqu’elle commence à se faire sentir.
 
Les scientifiques ont remarqué que lorsqu’ils soumettaient les rats à un régime alimentaire à base de soja, les effets pour prévenir la douleur étaient spectaculaires. Les premiers résultats ont été tellement difficiles à croire que l’équipe a procédé à d’autres examens et les conclusions étaient encore meilleures.
 
Le soja pourrait donc devenir une option différente des soulagements traditionnels, comme la morphine notamment.
 
Toutefois, avant d’encourager les gens à adopter un régime alimentaire à base de soja, une étude à grande échelle sur les humains est nécessaire. Pour les trois prochaines années, l’équipe de chercheurs va notamment évaluer cette option sur la douleur chronique ressentie par les femmes après une chirurgie pour un cancer du sein.
 
Les experts s’attendent à une réduction de la souffrance de près de 50 %.
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On ne tient pas compte de la douleur des prématurés

Piquer une aiguille dans le minuscule talon des bébés prématurés correspond proportionnellement à planter un couteau de boucher dans le pied d’un adulte.
 
Les petits prématurés sont souvent soumis à des tests médicaux invasifs et pour ceux nés au Canada, on soulage la douleur de seulement 36 % d’entre eux, selon Céleste Johnston, professeur en soins infirmiers à l’Université McGill de Montréal et spécialiste de la douleur néonatale.
 
Contrairement à ce que certains croient, les bébés ressentent la douleur et l’expriment, par des grimaces, des yeux fermés serrés, etc. De plus, les examens sur les prématurés font en sorte qu’ils sont moins sensibles à la douleur que leurs petits camarades plus tard, rapporte le journal The Gazette.
 
On préconise maintenant différentes façons de soulager la douleur chez les prématurés qui doivent subir des examens, par exemple en les emmaillotant ou en trempant une sucette dans du saccharose. Toutefois, on a remarqué que le meilleur soulagement provenait de la méthode kangourou, soit le contact peau à peau en plaçant le bébé sur la poitrine de la mère.
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Le jus de cassis bénéfique avant et après l’entraînement

Il semblerait que boire du jus de cassis avant et après un entraînement physique permettrait de soulager les douleurs et les tensions musculaires.
 
Selon l’American Journal of Physiology – Regulatory, Integrative and Comparative Physiology, 10 volontaires ont reçu du cassis sous forme de pilule à prendre quotidiennement avant et après l’exercice physique pendant trois semaines. Chaque pilule correspondait à une ou deux onces de cassis.
 
On a remarqué que les personnes ayant pris le cassis avaient eu moins de dommages musculaires et d’inflammation.
 
On croit que ce sont les flavonoïdes, dont le cassis est rempli, qui protègent l’organisme contre le stress de l’entraînement.
 
Depuis longtemps, le cassis est considéré comme un super aliment. Il est efficace contre la fatigue, l’arthrite, les calculs rénaux, la goutte et les problèmes pulmonaires. De plus, des études précédentes ont démontré son efficacité à diminuer les risques de maladies cardiaques. Ces baies améliorent également la fonction rénale et le flux sanguin.
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Le sucre ne soulage pas les bébés

Contrairement à ce qui avait été rapporté par le passé, donner du sucre aux nouveau-nés avant un examen invasif ne les soulagera pas de la douleur.
 
Selon une équipe londonienne dirigée par Rebeccah Slater, le sucre ne fait que modifier l’expression faciale de l’enfant, faisant croire qu’il a moins mal.
 
The Lancet mentionne que les chercheurs ont réuni 59 bébés. Ils ont tous été piqués au talon pour recueillir une goutte sang. 29 avaient reçu une solution sucrée avant et 30 avaient simplement eu de l’eau.
 
Des électrodes ont été placées sur la peau des bébés afin de mesurer la réaction de douleur des circuits nerveux. On n’a noté aucune différence significative entre les deux groupes. 
 
On recommande donc aux médecins d’utiliser plutôt des gels ou crèmes analgésiques pour diminuer la douleur. De plus, on affirme qu’un contact peau à peau ou une stimulation multisensorielle de l’infirmière peuvent également aider à soulager les petits.
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Le cannabis soulage la douleur modestement

Fumer de la marijuana à des fins médicales aurait effectivement des effets bénéfiques pour les malades. Toutefois, ces effets sont plutôt modestes, selon les chercheurs de l’Université McGill à Montréal.
 
Le Journal de l’Association médicale canadienne rapporte que les personnes qui souffrent de lésions nerveuses après un accident ou une chirurgie ressentent un soulagement réel en fumant du cannabis.
 
Une faible dose de 25 mg fumée en une seule fois, trois fois par jour pendant cinq jours, leur permettra d’améliorer leur état. En plus, la marijuana améliore l’humeur et le sommeil, ce qui influence le soulagement.
 
« Cette étude marque un pas en avant important, car elle démontre l’effet analgésique du cannabis, pris à faible dose et sur une courte période, chez les patients souffrant de douleurs neuropathiques chroniques », affirme le Dr Mark Ware.
 
Maintenant, les chercheurs veulent se pencher sur les effets à long terme du cannabis à usage médical sur la santé des patients.
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Le tai-chi pour soulager la fibromyalgie

The New England Journal of Medecine nous apprend que le tai-chi pourrait diminuer la douleur chronique chez les personnes souffrant de fibromyalgie.
 
Une petite étude américaine a réuni 66 personnes malades. La moitié du groupe a suivi des séances de tai-chi pendant douze semaines, alors que l’autre moitié s’est contentée de cours d’habiletés d’adaptation de la maladie et de gestion de la douleur.
 
À la fin de l’étude, 79 % des personnes s’étant adonnées au tai-chi disaient avoir amélioré leur sommeil, leur humeur, leur qualité de vie et même leurs capacités physiques. Mieux encore, ces bienfaits se sont poursuivi pour 82 % d’entre eux jusqu’à trois mois après l’étude.
 
Quant au deuxième groupe, seulement 39 % ont noté une amélioration de leur état et les bienfaits ont perduré chez 53 % d’entre eux après la recherche.
 
Par contre, on ne peut préciser quels exercices exactement sont les plus bénéfiques, mais dans l’ensemble, la pratique du tai-chi est très favorable aux personnes malades.
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Du sucre pour atténuer la douleur des vaccins pour les bébés

Des chercheurs de Toronto, de l’Australie et du Brésil ont analysé 14 études où on avait donné au hasard une solution sucrée, de l’eau ou rien du tout à des bébés de 1 à 12 mois qui allaient recevoir un vaccin.
 
Sur un total de 1600 injections données, on remarque que dans 13 des études, les bébés ayant reçu du sucre ont pleuré moins et moins longtemps que les autres.
 
Selon les Archives of Disease in Chilhood, les chercheurs ont également noté que les bébés qui ont bu la solution sucrée avaient un indice de douleur moins élevé. Sur les bébés, l’indice de la douleur est mesuré par les expressions faciales, les mouvements aux bras et aux jambes, la respiration et les battements de cœur.
 
Selon les scientifiques, faire boire une demi-cuillère à thé d’une solution sucrée à des bébés de moins d’un an est suffisant pour atténuer la douleur. On recommande donc aux médecins d’envisager cette solution non seulement pour la vaccination des tout-petits, mais aussi pour d’autres interventions douloureuses.
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Des piments forts pour soulager la douleur?

Des chercheurs de l’Université du Texas viennent de découvrir une substance semblable à la capsaïcine des piments forts dans des endroits du corps humain souvent touchés par la douleur.
 
Selon le Journal of Clinical Investigation, cette découverte a permis à l’équipe du Dr Kenneth Hargreaves de soulager la douleur chronique chez des souris.
 
La capsaïcine est ce qui provoque la sensation de brûlure dans la bouche lorsque nous consommons des piments forts. Lorsque nous nous blessons, il semblerait que notre corps libère une substance, similaire à la capsaïcine, qui serait à l’origine de la douleur que nous ressentons.
 
Or, les chercheurs croient que le mal pourrait être grandement atténué simplement en bloquant la production de cette substance. C’est ce qu’ils ont fait avec les souris et elles se portaient mieux ensuite.
 
On souhaite donc que cette découverte puisse engendrer la création de nouveaux médicaments antidouleur.