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Les patients bien informés refuseraient de passer le test du stress

C’est ce que les chercheurs disent avoir remarqué, dans le journal de l’American Heart Association, après avoir créé un outil d’aide à la décision pour les patients ayant des douleurs thoraciques.

L’outil a été créé afin que les patients acceptent d’être évalués sans que cela affecte de façon négative leur traitement.

Un test de stress consiste à faire augmenter le rythme cardiaque d’un patient en le faisant courir sur un tapis roulant. Ainsi, il est possible d’analyser la façon dont son coeur bat et d’en tirer différentes conclusions.

« Pour éviter de manquer un diagnostic de crise cardiaque, les médecins des urgences acceptent souvent des patients aux unités d’observation pour test de stress même si les patients sont à très bas risque d’avoir une crise cardiaque. Cela se résulte en des résultats faussement positifs, en des procédures supplémentaires qui ne sont pas nécessaires, en l’exposition du patient à des rayonnements et en des coûts plus élevés », explique l’auteur principal de la recherche, le docteur Erik P. Hess.

L’étude suggère également que les patients moins à risque ne souhaiteraient pas s’engager dans une longue série de tests après que la possibilité d’une crise cardiaque ait été écartée.

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Moins de douleurs thoraciques avec les cellules souches

Les personnes qui souffrent d’angine de poitrine connaissent bien les douleurs thoraciques. Celles-ci sont souvent sévères et très peu de traitements peuvent résoudre le problème.
 
Des chercheurs américains ont toutefois découvert qu’en injectant des cellules souches provenant du patient même, la qualité de vie de celui-ci était grandement améliorée. Ces personnes pouvaient faire des exercices physiques et retrouvaient leur endurance.
 
Pour avoir assez de cellules souches, on administre d’abord au patient un médicament qui stimule leur croissance. Ensuite, on utilise les cellules souches de la moelle osseuse et, avec l’aide d’un cathéter, on injecte ces cellules dans le cœur. Cela aide à créer de nouveaux vaisseaux sanguins dans le muscle cardiaque et augmente donc la circulation sanguine.
 
Jusqu’à présent, on a tenté l’expérience sur 167 personnes, rapporte le Circulation Research. Après douze mois, même avec de faibles doses de cellules souches, on notait une nette amélioration chez les patients qui suivaient ce traitement. Leur temps d’activité physique s’est amélioré de 139 secondes, comparativement à 69 secondes chez le groupe ayant reçu un placebo.

Un peu plus tard cette année, on lancera la dernière phase des essais cliniques. Si tout va bien, cela devrait mener à une utilisation en clinique de ce traitement.