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Grossesse : le poids de la mère influence celui du bébé

Des chercheurs de quatre établissements de santé de Toronto remettent en doute l’idée connue qu’un taux élevé de sucre dans le sang de la mère durant la grossesse (diabète gestationnel) est la cause première d’un gros bébé à la naissance (macrosomie fœtale, plus de 4 kilos).
 
L’équipe de Ravi Retnakaran, de l’Hôpital du mont Sinaï, croit que le taux de glucose aurait beaucoup moins d’influence qu’on le croit sur le futur poids du bébé.
 
Pour en arriver à cette conclusion, l’étude parue dans le Journal de l’Association médicale canadienne a suivi 472 femmes, observant l’effet que pouvait avoir leur poids, leur taux de glucose dans le sang et leur niveau de lipides sur la taille de leur poupon.
 
M. Retnakaran indique qu’en plus de réduire les risques de macrosomie infantile et de diabète gestationnel, si la mère maintient un poids santé avant et pendant sa grossesse, elle diminue les chances de traumatismes à la naissance, dont les forts risques de devoir accoucher par césarienne parce que son bébé est trop gros.
 
Le spécialiste va même jusqu’à dire que l’enfant qui est plus gras à la naissance est plus susceptible de développer des maladies cardiovasculaires ou un diabète lorsqu’il deviendra un adulte de 50 ans et plus.
 
Un débat entre scientifiques est en cours pour voir si les normes sur le diabète gestationnel devraient être revues à la baisse.
  
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Des doutes sur le traitement de l’autisme par psychanalyse

Le 13 février dernier, les journalistes du quotidien Libération ont réussi à se procurer les données de la HAS (Haute Autorité de Santé) qui devaient être dévoilées au grand public le 6 mars prochain.

Dans ce rapport intitulé Autisme : quelles interventions proposer à l’enfant et l’adolescent?, les journalistes rapportent que les recommandations en matière de traitement de l’autisme désavouent quelque peu les méthodes psychanalytiques.

Même si le rapport semble pointer une défaillance de la psychanalyse pour le traitement de l’autisme, il ne préconise en rien l’arrêt de cette méthode — de prise en charge de la personne à l’hôpital — qui a d’ailleurs été condamnée de « maltraitance à l’homme » par la Cour Européenne, notamment.

Rappelons qu’en janvier dernier, le député du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, avait déposé une proposition de loi à propos de l’arrêt des traitements psychanalytiques dans la prise en charge des personnes autistes.

Il affirmait : « Les techniques utilisées en ce moment en France sont non seulement inefficaces — aucune étude n’a montré à ce jour que la psychanalyse servait à quelque chose —, mais provoquent un incroyable gâchis humain, que ce soit pour les enfants non traités ou pour leurs proches. Sans compter la perte financière : 60 % des hospitalisations de plus de trente jours dans les hôpitaux psychiatriques concernent des autistes, et on évalue à 200 000 euros par an le coût d’enfermement d’un autiste ».

M. Fasquelle se dit plutôt en faveur du développement et du remboursement des méthodes éducatives : un système où l’on montre à l’enfant comment réagir à des situations, pour entrer en communication avec lui.