Medical News Today résume les informations issues d’une étude faite au Québec par Marie-Andrée Poirier et Sonia Helie de l’Université de Montréal.
Les données colligées proviennent des 16 centres de protection de la jeunesse de la province et remontent à 2008 et 2009. On rapporte que 33 % des enfants qui retournent dans leur famille après avoir été accueillis en famille d’accueil sont à nouveau maltraités et doivent réintégrer le système de la DPJ (protection de la jeunesse).
En tout, ce sont les cas de 4120 mineurs qui ont été analysés sur une période de 5 ans suivant la fermeture de leur dossier initial. La recherche visait à comprendre la raison pour laquelle les jeunes retournaient en famille d’accueil.
Malheureusement, même si le nouveau Plan de vie permanent établi dans la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) permet aux enfants de retrouver rapidement leur famille, chez les 3 à 5 ans, les aller-retour sont plus fréquents.
« Cela s’explique par leur vulnérabilité et les soins constants dont ils ont besoin », mentionnent les chercheuses. Elles croient d’ailleurs que les familles n’ont pas l’aide nécessaire de la part de la DPJ ou des intervenants, peut-être par manque de ressources.