Le journal Human Communication Research a interrogé 561 jeunes de 11 à 14 ans sur les conversations qu’ils avaient eues avec leurs parents à propos des substances illicites comme l’alcool, les cigarettes et les drogues.
Les chercheurs souhaitaient surtout noter quels types de messages véhiculés par les parents étaient associés à une plus grande attitude antidrogue chez les jeunes.
Les chercheurs s’attendaient à ce que les jeunes soient moins portés à prendre de la drogue si les parents leur avaient parlé de leurs propres expériences avec celles-ci et de leurs regrets. En fait, les enfants à qui les parents avaient confié leurs expériences négatives n’avaient pas une attitude antidrogue très marquée.
Selon les chercheurs, la meilleure attitude que les parents peuvent adopter pour susciter une forte réponse antidrogue chez leurs jeunes adolescents est de leur donner un message très clair, mais sans mentionner leur propre expérience.
Par exemple, les parents peuvent expliquer les conséquences négatives reliées à la consommation de drogue, les manières d’éviter ces substances, en plus d’affirmer qu’ils n’approuvent pas leur utilisation et de rappeler les consignes de la famille à cet effet.
Il peut également être utile de raconter des histoires de drogue qui ont mal tourné, mais qui concernent d’autres personnes, selon Science Daily.