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Ces bébés dépendants des opiacés

C’est le terrible constat qu’ont fait des chercheurs de l’Université du Michigan qui ont publié leurs résultats en ligne dans le Journal of American Medical Association.

Entre 2006 et 2009, il a été démontré que le nombre de nouveau-nés ayant le syndrome de sevrage néonatal a triplé comparativement à il y a 10 ans, et que les femmes enceintes consommant des opiacés a quintuplé.

C’est donc environ 16 % des adolescentes enceintes et environ 7,5 % des femmes enceintes âgées de 18 à 25 ans qui consomment des drogues illicites.

Pour la majorité des nouveau-nés qui avaient un manque, celui-ci était dû à l’utilisation d’opiacés par la mère durant la grossesse. Bien entendu, d’autres drogues et médicaments pouvaient être concernés par la recherche.

Les bébés avec un syndrome de sevrage néonatal sont plus à risques d’avoir un faible poids à la naissance et de rencontrer des complications respiratoires et des difficultés à se nourrir.

En plus de passer en moyenne 16 jours à l’hôpital, ces petits coûtent cher au système de santé. Aux États-Unis, guérir un nourrisson de sa dépendance à une drogue peut engendrer des frais d’hospitalisation évalués entre 39 400 $ et 53 400 $.

Mentionnons qu’entre 1999 et 2008, les causes de décès en lien avec la consommation d’opiacés et les ventes de ces analgésiques ont quadruplé chez nos voisins du sud.

Pour les chercheurs, il s’agit d’une urgence de santé publique et d’un problème de société qui devraient attirer davantage l’attention de tous les paliers gouvernementaux et des professionnels de la santé.

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La dépendance aux opioïdes serait la pire

C’est ce que révèle une étude réalisée par le Centre de la toxicomanie et de la santé mentale du Canada, publiée dans la revue Drug and Alcohol Dependance. Il s’agit de la plus grande et longue étude menée sur la longévité des consommateurs de drogues en Amérique du Nord.

Lors de cette étude, plus de 800 000 participants hospitalisés ont été suivis de 1990 à 2005, dont 188 000 sont morts avant la fin.

Par rapport à un individu du même âge, en bonne santé, du même sexe et de même race, le consommateur d’opioïde a 5,71 fois plus de risque de mourir.

Les consommateurs de méthamphétamine réguliers sont les plus exposés à ce risque. Viennent ensuite les fumeurs de cannabis, les alcooliques puis les cocaïnomanes.

En fait, lorsque 10 personnes meurent dans la population générale, 57 meurent parmi les consommateurs d’opioïdes.

Rappelons que la cocaïne entraîne des changements permanents au niveau du fonctionnement des gènes dans le cerveau.

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La crème glacée crée autant de dépendance que la drogue

Des chercheurs de l’Oregon viennent de démontrer que la crème glacée peut provoquer une dépendance aussi forte que la drogue. 

Les scientifiques ont observé le cerveau de personnes qui consommaient de la crème glacée à l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Ils ont constaté que cela cause le même genre d’envie que celle associée à la toxicomanie. Le cerveau perçoit la crème glacée comme une récompense, rapporte l’American Journal of Clinical Nutrition.
 
Ainsi, une surconsommation peut éventuellement causer une sensation de manque pour une personne qui souhaite réduire sa consommation par la suite.
 
« Ce modèle de régulation à la baisse est observé chez les consommateurs de drogues. Plus un individu consomme de drogue, moins il éprouvera de plaisir. Ainsi, l’individu en prendra plus encore pour atteindre le niveau de satisfaction qu’il a connu. Beaucoup de personnes essaient de fumer, de boire ou de jouer, mais ils ne développent pas de dépendance. D’autres, en revanche, ne peuvent plus s’en passer. C’est ce qui arrive avec la nourriture. Répétée, la consommation de ce type d’aliment peut aussi amener à un excès de calories » explique le Dr. Kyle Burger.
 
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Allaitement : réduisez la caféine et le chocolat

Selon une experte de l’allaitement maternel, Dre Ruth Lawrence, rédactrice en chef du Breastfeeding Medicine Journal, consommer des boissons gazeuses, du café et du thé, et même manger du chocolat, augmente le niveau du stimulant dans le sang des bébés.

Les petits qui boivent du lait maternel contenant une caféine quelconque peuvent devenir plus agités, éveillés et irritables que les autres.

En effet, les bébés ont des difficultés à décomposer et éliminer la caféine de leur corps, en particulier dans les deux premières semaines de vie.

« La mère doit essayer d’annuler les excès de caféine », dit la spécialiste.

En médecine générale, il est conseillé aux mères de ne pas dépasser 300 mg de caféine, soit l’équivalent de trois tasses de café par jour. « Mais encore là, le résultat peut différer d’une femme à l’autre. Si vous avez des problèmes avec votre bébé que vous allaitez, songez à réduire ou éliminer la caféine en premier », précise Dre Lawrence.

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Les déménagements nuisent à la santé des enfants

Une étude écossaise publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health suggère que plusieurs déménagements, avant l’âge de 18 ans, peuvent créer le blues de la maison.

Cela peut engendrer un impact sur la santé physique, de la détresse psychologique globale et peut augmenter la probabilité qu’un enfant consomme des drogues illicites.

La garde partagée, due aux nombreux divorces au cours des dernières années, n’a d’ailleurs pas aidé la situation.

Pour en arriver à ces conclusions, pendant une vingtaine d’années, 850 jeunes personnes ont été suivies.

Il semblerait que les enfants qui avaient 4 frères et sœurs ou plus avaient plus de chances de garder le même domicile jusqu’à 18 ans. Ceux qui avaient trois frères et sœurs ou moins, ou encore des parents célibataires ou des beaux-parents, déménageaient beaucoup plus souvent.

Le changement d’école fréquent serait l’un des principaux motifs du développement d’une mauvaise santé chez les jeunes. Ceux qui avaient déménagé trois fois ou plus étaient d’ailleurs deux fois plus à risque d’avoir consommé des drogues illicites, et près de trois fois plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires que ceux qui étaient restés dans la même maison.

Les spécialistes rappellent que le déménagement n’est pas toujours une expérience positive et que cela peut s’avérer stressant, surtout pour les enfants. Un soutien doit être donné à ces derniers, au cours d’une délocalisation de la famille, afin de s’assurer que d’importants liens sociaux et les relations avec les professionnels de santé ne soient pas brisés.

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Adieu immunosuppresseur?

Une étude préliminaire de l’Université de San Fransico en Californie a prouvé que parmi 20 enfants ayant besoin d’une transplantation, 12 d’entre eux ont réussi à conserver la fonction du greffon normale sans la prise de médicaments immunosuppresseurs, et ce, pendant au moins un an.

Les sept patients qui ont développé un rejet du greffon aigu ou limite ont complètement récupéré en recommençant la prise de médicaments, mais la dose a pu être rapidement diminuée, voire éliminée, peu de temps après la réaction.

Les chercheurs écrivent : « Bien que l’arrêt du traitement immunosuppresseur chez les receveurs d’allogreffe de foie peut précipiter le rejet, la plupart des épisodes sont réversibles, sans conséquence à long terme. On peut ainsi minimiser la dose qui peut rendre les enfants à risque de dysfonction rénale, infections opportunistes, cancer et autres problèmes ».

Alors que des études antérieures laissaient croire que seuls 20 % des enfants greffés réagiraient bien sans immunosuppresseurs, 60 % comme taux de réussite a agréablement surpris les scientifiques.

L’élimination des immunosuppresseurs n’a octroyé aucune infection, décès ou perte du greffon, ce qui suggère que le retrait du médicament est possible pour tous les enfants.

L’étude se poursuit afin de savoir combien de temps les enfants peuvent tenir le coup sans immunosuppresseurs ou autres médicaments.

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Un nouveau système de santé qui sauve des vies et de l’argent

On apprend dans le journal Obstetrics & Gynecology que ce programme — qui vise à améliorer la santé maternelle et réduire les dépenses de soins de santé — a une façon d’approcher directement et de façon préventive les femmes qui consomment drogues, cigarettes et alcool.

L’analyse coûts-avantages du programme Early Start Kaiser Permanente a été réalisée en 2008 auprès de 49 261 femmes enceintes. Cette étude a démontré que les femmes toxicomanes et les bébés à risque pouvaient améliorer leur sort et arriver à des résultats de santé similaires à ceux et celles qui ne consomment pas.

« Ce programme, qui consiste au dépistage des femmes enceintes par des tests toxicologiques dans l’urine et des questionnaires de dépistage d’abus de substances, a su prouver la diminution de la morbidité maternelle et néonatale », a déclaré l’auteure de l’étude, Nancy C. Goler.

Les experts croient que sur 4 millions de naissances, près de 2 milliards de dollars pourraient être épargnés chaque année. Pour arriver à ces résultats, le programme de santé devrait être implanté à l’échelle nationale.

Le tout peut être réaliste si le programme est accessible aux patientes. Les chercheurs suggèrent que ce dernier se retrouve facilement et rapidement dans les cliniques prénatales que fréquentent les femmes durant la grossesse.

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Les lits de bronzage provoquent une dépendance

Malgré les nombreux avertissements d’un risque accru de cancer de la peau, des millions de personnes dans le monde continuent de fréquenter les salons de bronzage et les chercheurs viennent de découvrir pourquoi. 

Une équipe du UT Southwestern Medical Center a suivi un groupe de personnes durant deux séances sur des lits de bronzage. Chaque participant avait reçu un composé qui permettait de déterminer le débit sanguin cérébral.
 
Lorsque les personnes étaient exposées aux rayons UV, l’activité cérébrale et le flux sanguin était similaires à ce qui est observé chez les accros à la drogue et à l’alcool.
 
Ainsi, ceux qui utilisent fréquemment les lits de bronzage seraient stimulés par une dépendance neurologique, mentionne le Daily Mail.
 
Ces séances de bronzage provoquent donc des changements au cerveau qui sont similaires à l’usage de drogue et d’alcool.
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L’abus de médicaments mènerait aux drogues dures

Les parents devraient demeurer prudents quant aux médicaments qu’ils font prendre à leurs enfants. Selon une récente étude de l’École de santé publique de l’Université Drexel, des médicaments antidouleur prescrits en trop grande quantité présageraient le pire.

Leur abus pourrait en effet mener aux drogues dures par injection telle l’héroïne. On recommande donc une meilleure supervision des médicaments prescrits, particulièrement durant l’adolescence.

Selon les résultats parus dans l’International Journal of Drug Policy, l’accès à des médicaments sous prescription par un membre de la famille ou un ami constitue un élément clé de l’initiation aux drogues.

La conservation en lieu sûr des médicaments prescrits est donc de mise, surtout pour les opiacés. L’attitude des parents quant à la consommation de drogue ou d’alcool entre aussi en ligne de compte.

On souligne qu’il est plus difficile de faire une prévention efficace auprès des jeunes ayant grandi au sein d’une famille où la consommation de drogue était banalisée. Le même problème était rencontré lorsque des problèmes sociaux ou psychologiques y étaient vécus.

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Les aliments gras ont le même effet que la drogue

Si vous n’arrivez pas à vous passer de croustilles ou de frites et que vous avez des envies irrépressibles d’en manger, sachez qu’il existe pour cela une explication scientifique.
 
Selon les Proceedings of the National Academy of Science (PNAS), des chercheurs américains ont découvert que les aliments gras augmentent la production de substances chimiques dans le corps, les endocannabinoïdes, qui provoquent un sentiment de bien-être au même titre que le cannabis, entraînant donc une surconsommation.
 
Cela déclenche également des envies irrépressibles d’aliments comme des croustilles et des frites, par exemple. Toutefois, les aliments sucrés et protéinés n’ont pas cet effet.
 
« C’est la première démonstration que les signaux d’endocannabinoïdes dans le ventre jouent un rôle important de régulation de la consommation des graisses », explique la chercheuse Daniele Piomelli.
 
Par contre, vous pouvez avoir cette même sensation de bien-être de façon plus saine, car le sport augmente aussi la production d’endocannabinoïdes.

Cette découverte pourrait éventuellement mener à la création d’un médicament pouvant contrer ce processus, afin de briser les envies continuelles de consommation d’aliments gras.