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Le syndrome de sevrage néonatal scruté à la loupe

Le traitement pharmacologique pour le syndrome de sevrage chez le nouveau-né peut être considéré seulement si les signes et les symptômes sont graves.

Ne sachant pas quels sont les effets à long terme sur la santé de l’enfant, les médicaments doivent être utilisés avec une très grande précaution et vigilance, déclare dans un récent rapport l’American Academy of Pediatrics.

Il serait préférable pour les spécialistes d’avoir recours à des stratégies non-pharmacologiques, en tentant de réduire le stress environnemental du nourrisson, en le plaçant et en l’assistant dans une pièce calme et sombre, et en lui fournissant une alimentation riche en calories.

Les effets secondaires d’un sevrage chez le bébé par l’absorbation de médicaments peuvent se caractériser principalement par des difficultés neurocomportementales comme l’irritabilité et des tremblements, des anomalies, des difficultés à se nourrir et des pleurs excessifs.

Il semblerait que le sevrage des opiacés ou des sédatifs-hypnotiques peut être mortel pour le bébé. Les opiacés sont souvent prescrits chez les femmes enceintes atteintes de douleur chronique.

À l’échelle nationale aux États-Unis, les besoins en sevrage néonatal ont passé de 8000 cas en 1995 à 12 000 en 2008.

Selon une enquête en 2009, près de 5 % des femmes enceintes avaient consommé des drogues autres que des médicaments, telles que de l’héroïne, et près de 12 % s’étaient livrés à de fortes consommations d’alcool.

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Le QI relié à l’usage des drogues

Selon une recherche ayant porté sur 8000 participants, on pourrait faire un lien entre l’usage des drogues et le quotient intellectuel. Il semble qu’un fort QI durant l’enfance entre en corrélation avec une plus grande vulnérabilité aux drogues illégales plus tard dans la vie.

Cette étude longitudinale met aussi en lumière que les femmes seraient encore plus touchées par ce phénomène, ajoute-t-on sur Medical News Today.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont évalué le quotient intellectuel des sujets lorsqu’ils avaient de 5 à 10 ans. Par la suite, des renseignements portant sur la consommation de drogue et la détresse psychologique ont été recueillis à 16 ans, puis à 30 ans.

Les drogues dont il est question ici incluent le cannabis, la cocaïne, le LSD, l’héroïne, les tranquillisants et les méthamphétamines.

Il s’est avéré que les hommes qui avaient un QI élevé à l’âge de 5 ans avaient été 50 % plus enclins à consommer certaines drogues à 30 ans. Chez les femmes, celles qui avaient un QI élevé au même âge se sont retrouvées deux fois plus vulnérables quant à la consommation de cocaïne et de cannabis.

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Le sel active les mêmes zones cérébrales que les drogues et la cigarette

Certaines personnes trouvent les plats salés si savoureux qu’elles ont du mal à couper leur consommation de sodium, malgré les nombreux avertissements pour la santé. On comprend maintenant pourquoi, car le sel stimule les mêmes cellules cérébrales que les drogues dures et la cigarette.
 
Des chercheurs australiens et américains ont soumis des souris à une alimentation faible en sel et un autre groupe a reçu des doses de sodium. L’activité cérébrale de ces souris a été comparée à celles nourries normalement.
 
On constate que lorsque les rongeurs sont en manque de sel, leur cerveau produit plus de protéines, un phénomène lié à la dépendance aux substances comme l’héroïne, la cocaïne et la nicotine.
 
De plus, cette dépendance au sodium affecte également l’appétit, ajoute Proceedings of the National Academy of Sciences.
 
Récemment, une étude très controversée affirmait qu’il n’y avait pas de preuves solides démontrant que la diminution du sel dans l’alimentation réduisait également les risques de problèmes cardiaques ou de décès prématuré.

Cependant, de nombreux experts ont affirmé que cette dernière étude n’avait pas été faite sur une assez longue période, donc qu’elle n’était pas concluante.

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Les boissons énergisantes : un danger pour les musiciens?

Les musiciens sont souvent des amateurs de boissons énergisantes en raison de leurs heures de travail tardives et de leur manque de sommeil notamment.
 
Une étude menée par l’Université de Buffalo établit ainsi un lien entre la consommation de ce type de boissons et une consommation excessive de médicaments, de drogues et d’alcool chez les musiciens.
 
Selon le Journal of Caffeine Research, on a examiné des musiciens professionnels et amateurs de New York âgés de 18 à 45 ans.
 
57 % étaient des amateurs de boissons énergisantes. Parmi ceux-ci, 31 % faisaient un usage récréatif de médicaments, comparativement à seulement 13 % chez ceux qui ne prenaient pas les boissons énergisantes. 76 % des accros aux boissons énergisantes, disaient consommer beaucoup d’alcool, alors qu’ils étaient 59 % chez ceux qui n’en buvaient pas.
 
De plus, plusieurs ont affirmé consommer de la drogue. Il s’agissait de marijuana pour 52 %, de psychotropes pour 25 %, de médicaments pour 23 % et de cocaïne pour 21 % de ces musiciens.

Soulignons qu’au printemps dernier, 15 États américains ont interdit la vente de la boisson Blast by Colt 45 du rappeur Snoop Dogg. Une canette de 700 ml contient 12 % d’alcool, soit l’équivalent de six canettes de bière. On accusait donc le chanteur d’encourager la consommation excessive d’alcool chez les jeunes.

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Utiliser des drogues pour soigner la dépression

En Suisse, des scientifiques recommandent maintenant de soigner les patients dépressifs, avec des troubles compulsifs ou des douleurs chroniques, avec des psychotropes comme du LSD, de la kétamine et des champignons hallucinogènes.
 
Apparemment, ces drogues pourraient permettre aux patients d’avoir une tout autre perception de leur problème ou diminuer l’intensité de leur douleur. Ainsi, ils pourraient mieux amorcer leur thérapie.
 
Bien entendu, le Nature Neuroscience ajoute que ces prescriptions seraient de faibles doses. « L’idée est que ce soit très limité, peut-être plusieurs sessions sur plusieurs mois et non une prise à long terme comme dans le cas d’autres médicaments », explique le psychiatre et chercheur Franz Vollenweider.
 
« Les psychotropes peuvent offrir aux patients de nouvelles perspectives, notamment quand les souvenirs enfouis remontent à la surface. Ils peuvent alors travailler à partir de cette expérience », ajoute-t-il.
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Les drogues diminuent le plaisir sexuel

Il serait faux de croire que les drogues font bon ménage avec le sexe.

Selon une étude québécoise d’une équipe de l’Université Concordia à Montréal, de nombreuses drogues récréatives diminuent le plaisir amoureux et les performances sexuelles, mentionne le journal Hormones and Behavior.

Le Pr James Pfaus et ses collègues ont étudié les effets de diverses drogues, dont l’alcool, pour savoir comment elles influaient sur le comportement sexuel. En analysant une centaine d’études, ils ont notamment vérifié les vertus supposément aphrodisiaques préconisées de certaines substances. Ils en ont donné à des rats et ont conclu que cela était totalement faux.

Concernant certains stimulants comme la caféine, la cocaïne, les dépresseurs et la morphine, il y a certaines explications. Nous savons qu’une petite quantité d’alcool supprime l’inhibition, mais qu’une grande quantité nuit à la performance sexuelle. L’érection a été favorisée chez les rats avec la cocaïne, et le comportement sexuel a été favorisé autant chez les mâles que les femelles avec la caféine.

« L’activité sexuelle et les drogues peuvent se renforcer mutuellement dans certaines circonstances, mais les données indiquent clairement que l’usage des drogues affaiblit la réponse sexuelle dans la majorité des cas », explique le professeur Pfaus.

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Études inquiétantes sur les dépendances envers l’alcool et les drogues

Lors du Congrès sur les dépendances Rond-Point 2010 qui s’est tenu à Montréal, quelques études sur les consommations de drogues et d’alcool ont été dévoilées.
 
D’abord, Santé Canada et le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies (CCLAT) révèlent que 3,9 % des personnes âgées de 65 à 74 ans ont une consommation à risque.
 
Cette consommation atteint 4,5 % pour les personnes de 75 ans et plus. Donc, l’alcoolisme et les drogues deviennent très présents chez les personnes du troisième âge. 2,8 % des plus de 65 ans sont considérés comme des buveurs excessifs.
 
De plus, on note que la consommation de médicaments pour les personnes âgées a grimpé en flèche. 45 % des prescriptions faites au pays sont pour les 65 et plus.
 
L’Institut de la statistique du Québec a aussi fait des révélations-chocs disant que 8 % des enfants de moins de 17 ans vivaient avec un parent alcoolique et 4 % avec un parent toxicomane.
Heureusement, certaines mesures sont prises maintenant, mais il reste du chemin à parcourir. Les mères toxicomanes, par exemple, sont repérées dès l’annonce de leur grossesse au Centre hospitalier de l’Université de Montréal et plusieurs centres de réadaptations offrent des programmes spéciaux pour les parents.