La chanteuse Nicki Minaj doit donner un concert en Angola le 19 décembre prochain, dans la capitale de Luanda, dans le cadre du festival Show Unitel Boas Festas.
Seul hic : le président du pays, Jose Eduardo dos Santos utiliserait la force pour mater la liberté d’expression des journalistes et des activistes dans son pays, surtout de ceux et celles qui dénoncent cette même oppression.
«En plus d’utiliser la force pour censurer, le régime angolais est propriétaire de la seule station de radio nationale, du seul journal et contrôle la seule station de télé du pays. Des artistes comme vous ne peuvent exprimer librement leurs opinions en Angola, où critiquer le gouvernement est un crime punissable par des amendes et de la prison», a dénoncé Thor Halvorssen, de la Fondation des droits de l’homme.
De ce fait, la Fondation demande explicitement à Minaj d’annuler sa prestation prévue le 19 décembre.
Une demande semblable a été lancée à Minaj par le Robert F. Kennedy Human Rights group, qui avait aussi dénoncé la présence de Mariah Carey, Beyoncé, Nelly Furtado, Usher et 50 Cent dans des pays où la liberté d’expression n’était pas respectée, notamment en Libye.
Nicki Minaj n’a pas encore réagi aux deux demandes des groupes de pression pour les droits de l’homme.
Le président dos Santos est en poste depuis plus de 40 ans à la tête de l’Angola.
Photo : BANG/BIG