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Dans les coulisses

Il y a (presque) deux ans, Tyler Myers frappait Joel Armia

Repêché 16e au total par les Sabres en 2011, Joel Armia est un joueur de hockey talentueux.

Identifié comme l’un des bons francs-tireurs de sa cuvée et un joueur dominant du CMJ en 2012 et 2013 (19 points en 13 matchs), le Finlandais a cependant mis un certain temps avant de bien s’établir dans la LNH.

Il devait surtout améliorer sa rapidité sur patins, son jeu de pieds, sa vitesse d’exécution.

On peut dire que ce n’est qu’en 2016-2017, soit à 23 ans, qu’il s’est finalement établi dans la LNH avec les Jets, suite à l’échange qui avait impliqué Evander Kane.

Joel Armia, du temps où il apportait une belle profondeur offensive aux Jets…
(Crédit: capture d’écran)

L’année suivante, en 2017-2018, il connut une première vraie « bonne saison » à Winnipeg sur le bottom-6 : 12 buts, 29 points, + 3, en 79 matchs.

C’est à l’été de 2018 que Marc Bergevin a pu mettre la main sur l’énigmatique Armia, présenté comme appât dans un échange où le CH avait dû accepter de « prendre » – et ultimement racheter – le contrat du gardien Steve Mason (qui n’allait plus jamais jouer un seul match dans la LNH) afin d’aider le DG des Jets Kevin Chevaldayoff avec sa situation salariale.

Blessé à un genou pour une bonne partie de sa première saison à Montréal, Armia a sensiblement maintenu sa cadence de l’année précédente à Winnipeg avec 23 points en 57 parties (33 points sur 82 matchs).

L’éclosion et la chute brutale

C’est en 2019-2020, à 26 ans, qu’il a véritablement pris son « envol ». Le bon Joel avait cumulé 16 buts et 30 points en 58 matchs, avant que la saison ne soit arrêtée en raison du vilain virus honni de tous. Il produisait donc à un rythme de 23 buts et 42 points sur 82 matchs. Même cadence dans la bulle lors des séries estivales à Toronto : 5 points, dont 3 buts, en 10 matchs. D’excellentes statistiques pour un polyvalent joueur du middle six qui commençait à avoir de plus en plus de missions offensives.

Armia connaissait un autre départ intéressant en 2021 (début de la saison en janvier) lorsque Tyler Myers a décidé de lui régler son cas à la fin de la partie du 21 janvier à Vancouver. Le #40 était en train de connaître le match de sa carrière : 2 buts, 2 passes, ce qui portait son total à 5 points en 5 matchs, lorsque Myers le frappa durement.

Un geste qui lui valut une expulsion de match, mais qui ne lui coûta aucun match de suspension. Le point de contact principal avait été l’épaule d’Armia et non sa tête, selon la toujours très perspicace LNH dans ses explications psychotroniques …

Peu importe le point de contact principal, c’est la tête de Armia qui en a reçu les principales conséquences, lui qui manqua trois semaines d’activités et qui n’inscrivit que 9 points en 36 matchs suite à son retour au jeu cette, avant de connaître un certain regain avec 8 points en 21 matchs en séries..

Si on inclut les séries estivales de 2020, nous avons donc un joueur qui venait d’enregistrer 40 points à ses 73 derniers matchs dans la LNH et qui depuis cette malheureusement mise en échec jugée comme un « hockey play » (whatever that means!), n’en a cumulé que 35 en 135 (séries de 2021 incluses).

Il y a donc un avant et un après.

On ne parle tout simplement plus du même joueur.

Il est carrément devenu deux fois moins productif qu’avant la fameuse mise en échec de Myers!

Après Byron et Drouin, Armia?

Le gros ailier semble pour ainsi dire avoir perdu la petite fraction de seconde dans son exécution, la petite fraction de seconde qui commençait à le rendre si efficace en possession de rondelle, en fond de territoire et dans l’enclave.

Il semble donc lui être arrivé exactement la même chose qu’à Jonathan Drouin depuis la percutante mise en échec que lui avait servi le train nommé Ovechkin le 15 novembre 2019.

Il semble donc lui être arrivé exactement la même chose qu’à Paul Byron, qui, le 26 mars 2019 s’était fait sonner les cloches dans un stupide combat « revanche » gracieusement accordé à McKenzie Weegar.

Depuis les coups d’Ovechkin et Weegar, les carrières de Drouin, de Byron et de bien d’autres avant eux, ont pris un irréversible tournant vers le bas, comme l’avait si bien documenté Martin Leclerc en s’appuyant sur un étude sérieuse publiée dans The Journal of Neurotrauma en 2018. Leclerc rapportait ceci :

Cette étude révélait notamment que les joueurs pris en charge en vertu du protocole de commotions cérébrales de la LNH ont 64,1 % de risques de ne plus jouer dans la ligue trois saisons plus tard. Dans le cas des non-commotionnés, c’est presque l’inverse. Ces derniers ont 58,3 % de chances de toujours détenir un poste dans la ligue après trois saisons.

Les auteurs de cette étude, huit orthopédistes et un anesthésiste américains, soulignaient par ailleurs qu’en moyenne, les joueurs pris en charge par le protocole de commotions cérébrales ne jouent plus dans la LNH 2,1 saisons plus tard.

En gros, ces genres de coups à la tête, lorsqu’ils ne mettent tout simplement pas fin aux carrières des joueurs, en changent le cours dans une très large mesure.

C’est malheureusement ce qui semble être arrivé à Armia, qui n’a toujours pas de but et seulement deux passes en 18 matchs cette saison. La LNH est de loin la plus rapide au monde, chaque fraction de seconde compte. Aucun pardon pour ceux qui l’ont perdu.

Peut-être que le Finlandais qui aura 30 ans en mai prochain, pourra connaître un certain regain de vie en cours de saison, comme ça semble avoir été le cas au Championnat Mondial le printemps dernier (8 points en 10 matchs). Il « passe proche » de marquer ces temps-ci. Il y a encore de l’espoir.

Mais une tendance lourde étrangement familière semble s’être bien établie pour lui dans la LNH et les deux années restantes à son contrat risquent d’être problématiques.

Alors que nous lisons encore à profusion sur les réseaux sociaux des attaques personnelles contre ces joueurs que l’on trouve tantôt « peureux », « fainéants », « profiteurs » et j’en passe, il faudrait peut-être se rappeler ce que disent la science et les faits aux sujets des impacts des commotions cérébrales.

Comme ces mêmes personnes se plaisent pourtant souvent à la dire : « faites vos recherches! »

Plusieurs joueurs ne s’en remettent tout simplement jamais complètement.

Pour un Sidney Crosby il y a trois Marc Savard.

Ou si vous préférez, il y a Byron, Drouin, Little, Baertschi, Ferland… et peut-être Armia.

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Étienne Boulay: «Que du respect pour Jonathan Drouin»

Le torrent d’appui envers Jonathan Drouin se poursuit.

Alors que le retrait temporaire de la compétition de Jonathan Drouin continue de soulever les passions et d’alimenter les discussions, le joueur étoile des Canadiens de Montréal accumule les appuis.

Étienne Boulay, lui-même ancien athlète pour une franchise montréalaise bien en vue (Alouettes), est l’un de ceux-là.

«Que du respect pour Jonathan Drouin de choisir de prendre soin de lui. Un vrai bon gars. Il avait pris le temps de jouer avec Hayden et de lui donner un bâton lors d’un tournage au Complexe Bell il y a quelques années! Je cite les mots d’Alexandre Pratt dans son texte de La Presse: C’est courageux. Il faut être fort pour savoir reconnaître ses limites. Sa vulnérabilité. Pour laisser de côté sa passion afin de mettre de l’ordre dans sa vie, ou d’aider un proche qui dépend de soi. Je n’aurais pas pu mieux dire», écrit Boulay sur son compte Instagram.

Un beau témoignage, l’un de plusieurs émis au cours des derniers jours par des dizaines de personnalités et des centaines de fans, qui rappellent que Jonathan Drouin, comme les autres athlètes, n’ont pas que des détracteurs de mauvaise foi.

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Les blessures de Drouin et de Byron pourraient forcer une transaction

Au cours de la dernière semaine, le Canadien a vu Jonathan Drouin et Paul Byron passer sous le bistouri. Les deux manqueront plusieurs semaines d’action, ce qui complique la tâche des joueurs restants.

Est-ce un hasard si le CH a perdu contre les Devils, les Blue Jackets et les Sénateurs à ses trois derniers matchs?

Dans l’immédiat, Marc Bergevin se doit donc de trouver une solution pour brasser sa soupe. Est-ce qu’un rappel de Laval sera nécessaire? Pas forcément.

C’est ce qui fait en sorte que le Canadien pourrait effectuer une transaction dans un futur rapproché afin de compenser pour le manque d’attaque. On rappelle que Max Domi a beaucoup ralenti cette saison et que sa production doit, en quelque sorte, être aussi remplacée.

Ce qui aide le Canadien, c’est que l’équipe dispose de beaucoup d’espace sous le plafond salarial. Ainsi, Bergevin peut effectuer les transactions qu’il veut pour améliorer son équipe.

C’est la raison pour laquelle le nom de Taylor Hall revient dans les discussions. C’est du moins ce qu’avance Eric Engels, qui tient compte du fait que la situation du CH a changé en raison de la dernière semaine d’action – et des blessés.

Bergevin pourrait-il faire abstraction du fait que Hall n’a pas une belle attitude?

Il faut aussi tenir compte du fait que le Canadien est tout de même dans les sommets du classement, ce qui donne un certain pouvoir au club. Bergevin n’est pas dans une position de désespoir pour bouger et il n’est pas (encore) obligé de surpayer pour avoir son homme.

Il ne serait tout de même pas impossible de voir Bergevin échanger ses choix de 2021 (pas de 2020, quand le repêchage sera à Montréal) pour du renfort immédiat. Par contre, s’il sent la soupe chaude et si la bonne offre se présente, il pourrait profiter de la belle relève de l’équipe pour (finalement) faire les séries cette année.

Est-ce que cela passe par Hall? Seul le temps nous le dira.

En rafale

– Juste un peu!

– Les joueurs du Canadien sont pleinement conscients.

– Nikita Kucherov sera absent de l’alignement ce soir, mais le Lightning a indiqué qu’il ne souffrait pas d’une commotion cérébrale.

– Excellente nouvelle. Après s’être effondré sur la patinoire lors d’une pratique, T.J. Brodie à enfiler les patins.

– Absolument! Khari Jones méritait plus que ce « simple » titre.

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Sport

Une (grave?) blessure à l’avant bras et non une commotion cérébrale pour Drouin?

Jonathan Drouin jouait probablement le meilleur hockey de sa carrière. Avant le match de vendredi, il avait 15 points (dont 7 buts) en 18 rencontres. Quel début de saison!

Malheureusement, il s’est blessé face aux Capitals et son nom a immédiatement été placé sur la liste des blessés. Ce n’est jamais bon signe, ça.

Drouin a été percuté Alex Ovechkin en début de deuxième période vendredi soir.

Non, Ovechkin n’a pas visé Drouin à la tête… mais ses patins ont quitté la glace et il est allé frapper Drouin alors que ce dernier était déjà engagé dans un 1 vs 1 avec un autre joueur adverse.

Drouin a quitté la rencontre pour se rendre au vestiaire. Il a passé des examens (pour déceler une éventuelle commotion cérébrale?) et il est revenu au jeu en troisième période.

Il a terminé la rencontre, mais il n’a pas pris part au match du lendemain. Il ne jouera pas en début de semaine non plus.

Je me répète, mais le fait d’avoir vu Drouin tout de suite être placé sur la liste des blessés et ainsi rayé pour trois matchs n’a rien d’encourageant.

Plusieurs personnes se sont demandées samedi si la LNH et le Canadien ne jouaient pas encore une fois la carte de la non-transparence et de la manipulation de l’opinion publique en osant affirmer que ce n’était pas une commotion cérébrale qui gardait le #92 à l’écart du jeu. On pourrait, selon certains, vouloir protéger la LNH, le CH, les spotters et les tests pour déceler une commotion en indiquant que ce n’était pas à la tête qu’était blessé l’attaquant montréalais…

Mais selon Renaud Lavoie, la blessure de Drouin n’aurait aucun lien avec la mise en échec d’Ovechkin. Drouin se serait donc blessé durant les quelques minutes qu’il a jouées en fin de troisième?

Renaud a indiqué en ondes que Drouin était bel et bien blessé au haut du corps, mais que ce n’était ni à la tête (cerveau), ni au cou, ni aux épaules. Ce serait possiblement une blessure (relativement grave?) à l’avant-bras selon Renaud, qui paraissait pessimiste dans son ton de voix en ondes.

Drouin aurait passé des examens médicaux hier (IRM?) et on devrait connaître les résultats de ceux-ci aujourd’hui.

Espérons que l’absence de Drouin se comptera en jours ou à la limite, en semaines… et non en mois!

Le CH a bien besoin de son #92!

Rappelons qu’Ovechkin a osé affirmer que Drouin jouait au hockey et qu’il ne faisait pas du ballet quelques minutes après l’incident…

Hâte de recevoir des nouvelles de l’état de santé de Drouin…

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Jonathan Drouin n’est pas plus productif lorsqu’il joue plus

On est porté à trop souvent porter des conclusions selon notre logique de base. La plupart du temps, notre gros bon sens nous fait cheminer vers la vérité… mais parfois, ce n’est pas le cas.

C’est le cas notamment dans la relation qui existe entre le temps de jeu, les partenaires de trio… et la productivité de Jonathan Drouin.

Hier soir, Drouin a été utilisé aux côtés de Max Domi sur la deuxième ligne pour la première fois cette saison. Il avait jusqu’ici été placé avec Kotkaniemi sur la trois.

Drouin a aussi été envoyé sur la patinoire durant 21:27 face aux Sharks. Il s’agit bien évidemment de son plus haut total de minutes de la saison, alors qu’il avait été utilisé entre 12 et 19 minutes par match lors des neuf première rencontres.

Je sais que l’échantillon est petit, mais amusons-nous tout de même un peu.

Lors des deux matchs où il a été le plus utilisé par Claude Julien, Jonathan Drouin n’a pas récolté un seul point et il affiche un différentiel global de moins-1.

Lors des deux matchs où il a été le moins utilisé, soit face aux Blues les deux fois, le #92 a inscrit deux buts, il a récolté une mention d’aide et il affiche un différentiel cumulatif de plus-1.

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L’heure de la revanche pour Sergachev et Drouin

Le Canadien recevra ce soir la visite du Lightning de Tampa Bay… une équipe remplie de talent qui vient de battre les Maple Leafs, mais qui s’est ensuite inclinée face aux pauvres Sénateurs. Non, le Lightning (2-2-1) ne connaît pas le début de saison espérée et il ressemble encore beaucoup trop aux Bolts des séries 2019! Oui, le CH est devant le Lightning ce matin dans l’Atlantique… mais il ne faudra tout de même pas prendre son adversaire à la légère ce soir!

On surveillera quelques trucs en particulier durant la rencontre, de notre siège au Centre Bell ou devant notre écran.

– Jonathan Drouin (2 buts et 4 mentions d’aide) et Mikhail Sergachev (6 mentions d’aide) tenteront de rappeler à leur ancienne équipe respective qu’elles n’auraient pas dû les échanger. Drouin est actuellement le meilleur pointeur chez les attaquants du CH. Même chose pour Sergachev, chez les défenseurs du Lightning. Est-ce que le CH serait meilleur avec Sergachev, mais pas Drouin, ce matin? #DéfenseurGaucher #OnJaseLà

– Carey Price est présentement le gardien ayant le plus gros cap hit dans la LNH. Andrei Vasilevsiky, qui a signé une prolongation de contrat en juillet dernier, aura le troisième plus gros cap hit la saison prochaine. Price a 32 ans et Vasilevskiy, 25. Qui aura le meilleur ce soir? Le vieux ou le jeune? Et surtout, est-ce que Carey Price sera en mesure d’améliorer sa moyenne de buts alloués et son pourcentage d’efficacité?

– Le Canadien possède un excellent avantage numérique depuis le début de la saison, mais il en arrache à court d’un homme (ou deux). Même chose pour le Lightning! Les unités spéciales pourraient définitivement faire la différence ce soir. Au fait, qu’est-ce qui ne fonctionne pas sur le penalty kill montréalais?

– Brendan Gallagher, Max Domi et Tomas Tatar ont tous une moyenne de points par match de 1.00 ou plus cette saison. Poursuivront-ils sur cette lancée?

– Est-ce que Victor Mete inscrira enfin son premier but en carrière dans la LNH?

– Paul Byron sera-t-il un peu plus utilisé qu’au cours des derniers matchs?

– Est-ce que les jeunes joueront chez le Canadien? Nick Suzuki s’entraînait à titre de 13e attaquant hier et Cale Fleury était encore de trop, lui qui n’a disputé que les deux premiers matchs cette saison. À moins d’une surprise, on dirait que Claude Julien préférera encore y aller avec des vétérans…

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Un problème respiratoire pour Drouin peut expliquer des choses

Jonathan Drouin connaît un début de saison fracassant. Deux matchs exceptionnels et un très bon dans les circonstances. Il travaille lors de chacune de ses présences, il patine à vive allure et il est en mesure de convaincre ses coéquipiers, Jesperi Kotkaniemi et Joel Armia, de faire du temps supplémentaire pour ajuster certaines choses. De l’étoffe d’un leader. Notons également que le numéro 92 semble moins « à bout de souffle » que la dernière portion de la campagne 2018-19.

Pendant la saison estivale, il a justement été opéré afin de réparer une fracture au niveau du nez, qui devait certes lui nuire quelque part. Cette blessure traînait depuis 2016 à la suite d’un coup d’épaule que Thomas Hickey lui a distribué. Il n’y a aucun doute, ces problèmes-là l’ont dérangé. Juste de l’observer en ce jeune début de saison, on réalise rapidement que l’air passe beaucoup mieux au niveau des canaux respiratoires (par son explosion, sa vitesse).

Drouin ne s’en est pas caché, mais il n’est pas question pour autant de blâmer ce problème pour les difficultés qu’il a rencontrés lors du dernier droit de la saison régulière 2018-19.

On ne pensait pas que le nez était cassé et de l’extérieur, le médecin ne pouvait pas voir qu’il l’était. C’est venu avec les années parce que même moi je ne savais pas que c’était cassé. Sauf qu’à un moment donné, au début de l’hiver, j’ai senti que j’avais vraiment de la misère à respirer d’un côté? – Jonathan Drouin

C’est le septum qui était le problème puisqu’il s’est déplacé d’un côté à la suite du coup de Hickey. À la fin de la dernière campagne, la narine était pratiquement obstruée en totalité, donc c’est à ce moment qu’on a dû indiquer à Drouin que la chirurgie était de mise. Cette façon de respirer ne lui empêchait nullement de pratiquer son sport, mais un moment donné, cette respiration n’est pas naturelle et elle peut affecter l’explosion (rapide) d’un joueur.

Pour lire l’article en totalité, cliquez ICI.

Bref, quand ceci explique cela. Ah pis, si Drouin a cumulé 53 points incluant un passage à vide l’an dernier, pourquoi ne pas croire qu’il atteindra la soixantaine s’il reste en santé?

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Byron y va de toute une déclaration au sujet de Drouin

Qui est le meilleur joueur du Canadien depuis le lancement du calendrier régulier? Jonathan Drouin! Jeff Petry démontre aussi beaucoup d’étoffe, tout comme Shea Weber et Carey Price, mais Drouin est réellement exceptionnel depuis le coup de sifflet officiel. Ses coéquipiers ne cessent de l’encenser dernièrement et avec raison puisque Drouin se concentre sur son jeu, sans se soucier de ce qui tourne autour de lui. Il est « focus », il travaille de façon acharnée, il est physique et amène une grosse dose d’émotion sur la patinoire.

Il a probablement été notre meilleur joueur hormis Carey. Son effort, son patinage, son intensité… C’est le joueur que nous savons tous qu’il peut être. – Byron

Ti-Paul s’est d’ailleurs retrouvé aux premières loges afin de contempler Jonathan Drouin, en étant jumelé à Max Domi et lui lors du troisième tiers contre les Maple Leafs de Toronto. Au lieu d’évoquer que le but inscrit par le numéro 92, pourquoi ne pas indiquer tout simplement que ce filet à donner des ailes au Canadien de Montréal? Il a énergisé l’équipe, qui est revenue de l’arrière pour vaincre les Leafs.

Drouin a deux points en deux matchs, mais sa contribution va beaucoup plus loin que « juste » ça. Son énergie sert de motivation et grâce à celle-ci, il a mis aux oubliettes un camp préparatoire atroce de sa part. Il joue actuellement comme le Jonathan Drouin que Marc Bergevin a obtenu en retour de Mikhail Sergachev.

L’ailier dynamique du Canadien se sent bien, il se sent impliqué et il est conscient que ça doit continuer ainsi. S’il conserve cet engagement et cette conviction, il parviendra à atteindre cette constance tant recherchée. Là, il compétitionne, ce qui le rend heureux, et on l’a rapidement perçu devant les médias. Drouin semble tellement plus zen qu’il y a une dizaine de jours. Il a aussi fait preuve de leadership en payant les deux billets manquants pour la famille de Suzuki.

Claude Julien a également souligné le progrès de son joueur :

Il veut bien faire, pas seulement à cause de cette pression, mais aussi pour ses coéquipiers. Parfois, ça prend du temps à cliquer. Nous sommes là pour l’aider, pour l’encourager. Nous tentons de le défendre, parce que nous savons ce qui se passe dans sa tête. Il commence à trouver son jeu et nous espérons le voir continuer dans cette direction. Je suis content de ce qu’il a accompli lors des deux premiers matchs.

S’il continue ainsi, il fera taire toutes les rumeurs.

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Claude Julien n’a pas le goût de laisser tomber Jonathan Drouin

On verse notre fiel sur Jonathan Drouin depuis l’ouverture du calendrier préparatoire, qui est enfin conclu, mais est-ce que nous avons raison de le « boxer » autant? Le numéro 92 n’est pas le seul qui a connu des matchs hors-concours ardus, c’est aussi le cas de Max Domi, par exemple. Les vétérans se servent de ce programme pour renouer tranquillement avec la forme de « match ». 

Claude Julien l’a indiqué : donnez-lui un break. Tout compte fait, le pilote du bleu-blanc-rouge n’est pas dans le champ gauche.

Si quelques rumeurs veulent qu’il soit échangé, les déclarations récentes de Claude Julien démontrent plutôt que le Canadien croit toujours en lui. Qu’on veut l’accompagner dans cette période creuse.

C’est facile de croire que Julien n’est pas un fan du style de jeu préconisé par Drouin, surtout que les joueurs dont s’amourache le coach n’ont rien à voir avec Drouin (Bergeron, Danault, Gallagher, Domi ou même Andrew Shaw). Peu importe, si Claude Julien peut le supporter, même si Drouin n’est pas un joueur qu’il affectionne nécessairement, les partisans aussi peuvent se ranger derrière Drouin.

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De grosses confidences de Claude Julien et Jonathan Drouin

C’est la Classique de golf de Jonathan Drouin aujourd’hui, au club de golf Laval sur le lac, où plusieurs journalistes sont sur place afin de récolter de l’information. Plusieurs membres du Tricolore sont sur le gazon vert, dont Claude Julien, qui avait d’ailleurs du bon matériel à offrir aux journaleux.

Le collègue Kevin Vallée est sur place afin de couvrir l’événement, et contempler la nouvelle chevelure de Jonathan Drouin, donc voici le fruit de ses récoltes :

Claude Julien a repris le boulot, et c’est devenu plus intense lors des derniers jours puisque l’on prépare le camp des recrues. Il a également spécifié que les amateurs auront droit encore à du hockey excitant et passionné. Par contre, le but ultime sera d’accéder au bal printanier. Les gars ont eu mal de ne pas danser pendant le printemps, donc il souhaite réellement faire les ajustements nécessaires pour réaliser ce fait d’armes.

Pour que ça se réalise, l’attaque à cinq devra s’améliorer… du côté plus positif, Julien demeure conscient que les jeunes auront un bagage d’expérience plus rempli. Le coach de la Sainte-Flanelle a cité une phrase clichée, mais très réaliste au sujet des formations améliorées versus la sienne : Je dois me concentrer sur notre équipe, contrôler notre équipe.

Puisque c’est une journée pour Jonathan Drouin, il devient primordial de jaser du principal intéressant. Julien a précisé que le numéro 92 a toujours eu de bonnes intentions, qu’il souhaite s’améliorer afin de devenir le joueur d’impact que l’on voit en lui. Il s’est pris en main, c’est exactement les dires de Claude Julien au sujet du Québécois.

Lorsque Drouin s’est présenté devant les moniteurs, son discours était très similaire. Drouin est un passionné de la « game », son désir est clair, net et précis : devenir plus constant. Pour réaliser cette mission, il a visionné des vidéos tout l’été avec Dominique Ducharme dans le but de peaufiner ses principales lacunes, dont cette fameuse inconstance. Il a reconnu son problème et il a fait ses devoirs dans le but de réussir le prochain examen, la saison 2019-20.

Bref, il y a encore des choses qui se passent et Julien ne veut pas parler des changements puisque ça devrait/pourrait être différent dans deux semaines. Que nous réserve le Canadien de Montréal, coudonc?