Ce sont deux spécialistes à l’Université de Concordia, Sabrina Chiarella et la professeure en psychologie Diane Poulin-Dubois, qui ont mené la recherche.
Dans un communiqué de presse, Diane Poulin-Dubois explique le résultat de leur étude : « Nous démontrons que les bébés ne sont pas dupes. Impossible de leur faire croire que ce qui crée de la douleur est plaisant. Les adultes tentent souvent de protéger les jeunes enfants de la détresse en affichant un sourire rassurant. Mais dès 18 mois, les enfants comprennent que l’expression faciale ne représente pas la réalité ».
La stratégie utilisée consistait à faire visualiser différentes situations à l’écran, avec des acteurs qui affichaient des émotions contradictoires en lien avec l’événement. Selon Science World Report, les chercheurs ont rapidement découvert une différence notable entre les enfants de 15 mois et ceux de 18 mois.
En effet, les enfants de 18 mois cherchaient fréquemment une référence émotive auprès de l’adulte en leur présence. De cette façon, ils validaient leur propre interprétation de la contradiction qu’ils notaient à l’écran.