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Espacer les lettres pour aider les dyslexiques

C’est ce qu’une étude publiée dans la revue américaine Actes de l’Académie des sciences a permis de révéler.

En fait, le fait d’espacer les lettres permet aux dyslexiques de lire deux fois mieux et d’avoir un rythme 20 % plus rapide que précédemment.

« Nos résultats offrent une méthode pratique pour améliorer la lecture des dyslexiques sans besoin de formation », peut-on lire en conclusion de cette étude.

De plus, ce sont les enfants les plus sérieusement atteints par ce trouble qui ont tiré le plus de bénéfices de cette méthode, à la grande satisfaction de l’auteur de la recherche, Marco Zorzi, du département de psychologie de l’université italienne de Padoue.

Aussi testée sur des enfants non dyslexiques, elle n’a pas eu des effets sur leur capacité à bien lire ni la vitesse à laquelle ils le faisaient.

Rappelons que les dyslexiques le sont parce qu’ils découpent trop les sons, donc n’entendraient que la moitié du « te » ou le quart du « me », ce qui cause une difficulté à associer les lettres.

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Dyslexie : les compétences linguistiques des enfants ne seraient pas en cause

Selon les données, 10 % des enfants connaissent des difficultés majeures en lecture et sont considérés comme dyslexiques.

Depuis fort longtemps, les compétences linguistiques et la compréhension d’un enfant ont toujours été mises en doute pour expliquer l’origine de ce trouble. Cependant, cette difficulté à identifier lettres, syllabes et mots durant la lecture proviendrait, selon des chercheurs, de problèmes d’attention visuelle.
 
En effet, selon une étude de l’Université de Padua en Italie et publiée en ligne pour la publication Current Biology, les ennuis commenceraient bien avant l’apprentissage de la lecture.
 
Pour ce faire, des enfants italiens ont été suivis de la maternelle à la deuxième année pour démontrer que bien avant qu’un enfant maîtrise des compétences linguistiques, il se peut que la dyslexie soit déjà perceptible.
 
Il s’est avéré que ceux qui avaient de la difficulté à choisir des symboles spécifiques au milieu de distractions, à mémoriser à court terme des syllabes ou nommer des couleurs rapidement, étaient aussi ceux qui souffraient de dyslexie plus tard.
 
Pour les chercheurs, cette découverte vient redéfinir l’origine de la maladie. « Ça nous oblige à réécrire ce qui est connu sur la maladie et de changer de traitements de réadaptation afin de réduire son impact sur la vie de ces petits », déclarent-ils.
 
Credit photo :Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net
 
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Un examen de la vue intelligent pour détecter des maladies chez l’enfant

85 % de l’apprentissage des enfants se fait par la vision. Pourtant, aux États-Unis, 80 % des enfants n’ont jamais eu un examen de la vue avant la maternelle.

Trois chercheurs de l’Université du Tennessee Space Institute à Tullahoma ont inventé un système qui permet de faire passer des examens oculaires complets, simples, rapides et peu coûteux aux enfants.

Appelé le système oculaire dynamique d’évaluation (NE), le dispositif a été développé par Chen Lei Shi et Jim Lewis, qui espèrent que l’appareil sera un jour utilisé dans tous les bureaux de pédiatres.

Il faut environ une minute pour former une personne pour utiliser l’invention. Le test se fait durant que l’enfant regarde un dessin animé de trois minutes ou joue à un jeu vidéo.

La lumière infrarouge est utilisée pour analyser la condition binoculaire et la réponse des neurones. L’évaluation est enregistrée numériquement et est rapportée sur le site en une minute et peut être transférée, si nécessaire, à des spécialistes rapidement. Aucune dilatation des yeux ou réponse verbale n’est exigée.

Pour Chen, les yeux des bambins ne sont pas examinés adéquatement et les petits ne savent pas non plus ce qu’est avoir une bonne vue. Selon lui, il est primordial de faire un bon dépistage de la vue tôt, car plusieurs maladies pourraient être ainsi évitées ou traitées de façon précoce.

Il semblerait que jusqu’à l’âge de six ans, si un œil n’est pas aussi bon que l’autre, le cerveau va supprimer la communication avec cet œil et la vision avec ce dernier pourrait être définitivement perdue.

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La dyslexie expliquée

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ainsi que du Centre national de la recherche scientifique ont trouvé une explication à la dyslexie.
 
Les personnes qui en souffrent découpent finement les sons, donc n’entendraient que la moitié du « te » ou le quart du « me », ce qui cause une difficulté à associer les lettres.
 
La dyslexie apparaît dès l’enfance, lorsque l’enfant commence à apprendre à lire.
 
« On associe un son de parole qui s’appelle un phonème à un graphème qui, grosso modo, est une lettre », explique la chercheuse Anne-Lise Giraud.
 
Chez les dyslexiques, la correspondance ne se fait pas de la même façon. « Ils découpent tellement finement les sons qu’ils ne peuvent pas les associer aux graphèmes », ajoute la chercheuse.
 
De plus, après analyse, les chercheurs ont découvert qu’une seule anomalie dans le cortex auditif était à l’origine de la dyslexie.
 
Cette dernière se caractérise notamment par une difficulté à manipuler mentalement les sons, à mémoriser une liste de mots à court terme et par un ralentissement de la capacité à nommer rapidement des images.
 
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La dyslexie n’a rien avoir avec le QI

Réalisées par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), ces recherches tendent à démontrer que les problèmes de lecture dont souffrent souvent les enfants dyslexiques n’affectent pas leur QI.

L’étude, qui sera publiée dans la prochaine édition de Psychological Science, suggère qu’il n’y a pas de lien entre les problèmes de lecture et les habiletés cognitives. Ces résultats pourraient influer sur la façon dont les éducateurs aident les enfants ayant de la difficulté à lire.

La recherche du MIT s’est attardée au cas de 131 enfants âgés de 7 à 17 ans. Selon un test de lecture et des mesures de QI, les enfants ont été divisés en trois groupes. Utilisant des tests d’imagerie par résonance magnétique, les chercheurs ont observé six régions importantes du cerveau utilisées pour l’écriture et les sons.

Les résultats ont indiqué que les mauvais lecteurs, dans tous les groupes, ont significativement moins d’activité cérébrale dans la région du cerveau utilisée pour la lecture. Cependant, les résultats n’ont indiqué aucune différence à l’égard du QI des jeunes sujets.

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Découverte sur la dyslexie

Des chercheurs de Cambridge viennent non seulement de prouver que la dyslexie aurait un fort lien avec la perception du rythme, mais aussi que des jeux musicaux aideraient grandement des enfants dyslexiques à progresser.

Publiée dans Cortex, l’étude a porté sur des enfants de 10 ans, dont certains étaient atteints de dyslexie. Les jeunes participants étaient invités à jouer à un jeu utilisant des pièces musicales de structure métrique simple et l’accent avait été mis sur certaines notes.

Les enfants devaient dire si les pièces écoutées se ressemblaient ou non. Les enfants dyslexiques ont trouvé l’exercice plus difficile. On a ainsi pu démontrer qu’il y a un lien entre l’aptitude à percevoir une structure métrique musicale et celle de la lecture.

Parallèlement, les enfants atteints de dyslexie ont souvent des difficultés quant à la reconnaissance du compte de syllabes des mots parlés ou encore à reconnaître les mots qui riment. Ainsi, le cerveau dyslexique analyse moins facilement la manière dont les sons sont structurés dans le langage.

Un jeu basé sur la musique et la structure métrique pourrait donc aider les jeunes dyslexiques à améliorer leurs compétences de lecture et du langage en général.

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Nouvel usage des jeux vidéo

Des chercheurs américains présenteront sous peu leurs découvertes quant à un jeu vidéo bien particulier.

Permettant l’apprentissage d’un langage extra-terrestre, ce jeu reproduit en fait les défis auxquels font face les enfants en apprenant un langage.
 
Visant à comprendre comment les sons du langage sont décodés, les chercheurs ont demandé à 77 participants adultes d’apprendre un langage extra-terrestre, donc inconnu, en jouant à un jeu vidéo.
 
En seulement deux heures, les participants pouvaient déjà extraire efficacement les catégories de sons, pour ensuite appliquer ces nouvelles connaissances à l’avancée du jeu.

Mieux comprendre comment nous apprenons à parler permettrait de traiter la dyslexie ou d’apprendre plus facilement une autre langue, par exemple. On pourrait aussi trouver des solutions à certains problèmes de communication.

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L’imagerie cérébrale pour les enfants dyslexiques

Quarante-cinq enfants ont participé à une étude de l’Université Stanford, en Californie, portant sur la dyslexie. Parmi eux, 25 étaient dyslexiques.

On peut lire le détail de cette recherche dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

Grâce à l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) et celle de diffusion, il a été possible aux chercheurs de l’étude de prédire les améliorations de lecture chez les enfants dyslexiques.

On pourrait donc agir très tôt pour résoudre la dyslexie, voyant d’avance comme ce trouble se développera.

La dyslexie touche de 5 à 17 % des enfants. Certains réussissent à se débrouiller en trouvant leurs propres techniques, mais plusieurs d’entre eux rencontrent des problèmes d’apprentissage collatéraux.