Ce sont les résultats apportés par les chercheurs de l’Université de Toronto, en collaboration avec ceux de l’École de médecin universitaire de la Caroline du Nord, à Chapel Hill.
On mentionne que 35 % des adultes dyslexiques affirment avoir subi une agression physique avant l’âge de 18 ans. Or, dans la population générale, ce taux est de 7 %, indique Science World Report.
L’étude s’est portée sur 13 054 adultes de plus de 18 ans et plus, faisant partie du Canadian Community Health Survey. En tout, 1020 répondants avaient indiqué de la violence physique et parmi eux, 77 ont reçu un diagnostic de dyslexie de la part d’un professionnel de la santé.
Les deux coauteurs de la recherche, Esme Fuller-Thomson et Sandra Rotman, ont expliqué : « Même après avoir considéré l’âge, la nationalité, le sexe et d’autres facteurs comme les dépendances des parents, la violence physique était tout de même 6 fois plus susceptible d’être associée à la dyslexie ».
On s’attend à ce que les praticiens de première ligne, notamment en milieu scolaire, se penchent de façon préventive sur la question lorsqu’un enfant a des troubles de dyslexie.