Une étude rapportée par www.nlm.nih.gov propose un lien possible entre l’eau du robinet et le développement de certaines allergies alimentaires.
Si la nouvelle peut faire peur, on ne peut s’empêcher de constater qu’une telle cause à effet serait tout à fait logique, bien que les spécialistes se gardent d’employer une telle expression.
Plus concrètement, les chercheurs de l’American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI) ont étudié les composantes chimiques retrouvées dans l’eau « plate » du robinet, dont les dichlorophénols.
Ces derniers sont des composantes utilisées, entre autres, pour la création de pesticides. On pourrait retrouver ces pesticides dans le traitement de plusieurs fruits et légumes sur le marché.
L’étude suggère que « les hauts niveaux de pesticides à base de dichlorophénols peuvent possiblement affaiblir la tolérance à la nourriture chez certaines personnes ».
La Dre Elina Jerschow explique plus en détail le phénomène : « Ces composantes chimiques sont retrouvées fréquemment dans les pesticides utilisés par les fermiers, ainsi que dans les produits contre les insectes (moustiques, par exemple) et les produits contre les mauvaises herbes. Même chose pour l’eau du robinet ».
À la suite d’une étude plus approfondie qui impliquait plus de 2200 participants, les chercheurs ont constaté qu’un lien pouvait être établi entre l’eau du robinet et la montée en flèche des cas d’allergies alimentaires, notamment chez les enfants.
D’autres études sont attendues sur le sujet.