Les experts de l’University of Idaho ont découvert que même une infime quantité d’antidépresseurs pouvait entraîner ce désordre du développement.
« Certains avaient supposé que les médicaments pouvaient avoir un rôle à jouer dans le développement de l’autisme idiopathique. Nous avons été surpris de trouver des preuves que l’autisme pouvait apparaître avec de très petites doses, comme celles que nous avons trouvées dans le système aquatique », explique le docteur en chef Michael Thomas concernant l’étude effectuée sur des poissons.
Les experts croient donc possible qu’un déclencheur dans l’environnement de l’enfant génétiquement vulnérable puisse mener à l’autisme.
« C’est important que nous fassions plus de recherches sur les causes de l’autisme. Nous savons que l’environnement et les facteurs génétiques peuvent avoir un rôle à jouer, mais nos connaissances restent très limitées sur ce trouble si complexe », précise Caroline Hattersley, directrice de l’Information, du Conseil et du Plaidoyer à la National Autistic Society.
Rappelons qu’une liste de dix produits chimiques toxiques susceptibles de contribuer au développement de l’autisme vient d’être dévoilée. On compte parmi ces produits le trihydrate d’acétate de plomb, le méthylmercure, les polychlorobiphényles (PCB), les pesticides organophosphorés, les pesticides organochlorés, les perturbateurs endocriniens et les gaz d’échappement des automobiles, entre autres.