La Presse rapporte les craintes de gens comme Abu Bakarr Kamar, qui vient de Sierra Leone et est installé au Canada depuis 2003. Chaque jour, la peur que le téléphone sonne pour lui annoncer de mauvaises nouvelles de sa famille qui vit encore là-bas l’empêche de répondre.
« C’est frustrant, c’est terrible, c’est terrifiant. Parfois, vous allez vous coucher en pensant aux nouvelles horribles que vous pourriez recevoir de votre pays natal. Vous ne pouvez que prier. C’est vraiment horrible. »
Des gens de cette communauté et d’autres proches et amis se rassemblent pour amasser des fonds et les envoyer à la Croix-Rouge.
L’OMS demande plus de lits, plus de ressources. Or, sur les 10 000 personnes qui ont contracté le virus, la moitié ont succombé. Difficile de demander à d’autres d’aller mettre en péril leur propre vie pour sauver la famille des autres lorsque le taux de mortalité est de 50 %.
En Australie, après avoir craint qu’une jeune fille soit atteinte du virus, les autorités ont suspendu tout processus d’immigration pour les nouveaux arrivants en provenance des pays affectés.
Un communiqué de Scott Morrison, ministre australien de l’Immigration, déclare que même les visas déjà accordés sont annulés.