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Un virus cousin de l’Ebola frappe l’Ouganda

Selon Le Figaro, les autorités locales sont déjà en alerte avec le Marburg, puisqu’ils craignent une nouvelle épidémie. L’homme qui est décédé présentait les mêmes symptômes que ceux de l’Ebola.

Il s’agissait d’un membre du personnel de l’hôpital de Kampala. À peine dix jours après le début de la maladie, il est décédé. Or, on lui avait permis de revenir au travail. Ainsi, des mesures ont dû être déployées pour s’assurer que la famille et les collègues n’étaient pas atteints du Marburg.

Il s’est avéré, jusqu’à présent, que son frère présentait les mêmes symptômes. Il a donc été mis en quarantaine. Ce sont toutefois 80 personnes qui doivent être isolées parce qu’elles ont été en contact avec le technicien décédé.

Le virus de Marburg est aussi virulent et fatal que l’Ebola. Le taux de décès des deux dernières épidémies (1998-2000 et 2005) était de 88 %.

Le président ougandais demande à ce que la population reste calme mais vigilante, entre autres en évitant « de serrer les mains ». Le Marburg se propage comme l’Ebola et peut être contracté par le sperme plusieurs semaines après la guérison.

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L’Ebola fait un premier bond aux États-Unis

Il s’agirait du seul cas à l’extérieur de l’Afrique, rapportait Radio Canada tard en soirée. Le patient était au Libéria et est rentré au pays le 20 septembre. Quatre jours plus tard, il présentait les symptômes. Il est désormais en quarantaine.

On affirme que l’Ebola se transmet uniquement lorsque la personne atteinte a des symptômes. Ainsi, il semblerait que l’individu n’ait pas pu infecter qui que ce soit dans l’avion de retour.

Cependant, il faudra retrouver toutes les personnes avec qui ce patient a eu un contact direct. La maladie se transmet par contact avec les fluides humains ou au contact d’objets infectés.

Au Canada, Cécile Tremblay, la directrice scientifique du Laboratoire de santé publique du Québec, tient à rassurer la population. « On a développé des guides, on a fait de la formation dans tous les hôpitaux du Québec pour qu’ils soient bien en mesure de prendre en charge les cas qui seraient suspects d’avoir la maladie d’Ebola. »

De même, des stratégies de mise en quarantaine auprès de chaque lieu d’entrée au pays ont été mises en place. Les responsables sont prêts à agir.

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Ebola : Dre Joanne Liu ne veut plus que des promesses

En entrevue avec Radio Canada, Dre Joanne Liu a spécifié : « Les résultats que nous avons maintenant, ce sont surtout des intentions, des promesses. Nous sommes très impatients de voir comment ça va se concrétiser sur le terrain ».

Par contre, les besoins sont immédiats et nécessitent entre autres l’ouverture de nouveaux centres d’isolement du virus Ebola. « Chaque jour compte parce que chaque jour, on perd des gens. Aujourd’hui, on pense que ce sont de 100 à 200 personnes qui décèdent chaque jour. »

Le bilan s’alourdit chaque jour, et comme le souligne la responsable de Médecins sans frontières, nous sommes toujours à la traîne et non « devant le virus ». Si nous n’agissons pas sans délai, les besoins changeront encore.

« Il n’y a quand même pas beaucoup de conflits ou autant de situations où on a autant de décès. En permettant à l’épidémie de se propager, la réponse à apporter dans quelques jours va être encore plus complexe. »

Selon l’OMS et le CCPM, 1,4 million de personnes pourraient être atteintes d’ici janvier 2015. Et pour développer un nombre suffisant de vaccins, il faut que tout le monde « travaille ensemble », insiste Dre Liu.

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Ebola : l’OMS supplie les dirigeants mondiaux d’offrir plus d’aide

Margaret Chan, la directrice générale de l’OMS, a pris la parole hier (25 septembre) lors d’un rassemblement des dirigeants mondiaux.

« Vous avez le pouvoir de stopper cette horrible épidémie », a-t-elle lancé, en suppliant la nation de participer plus activement à l’éradication de ce virus mortel.

Le secrétaire de l’ONU, Ban Ki-Moon, a rappelé que l’Ebola tue 200 personnes et même plus quotidiennement. Tous doivent agir, et ce, maintenant.

Le président des États-Unis, Barack Obama, était de l’avis de Chan, rapporte Yahoo. « Je veux que nous soyons clairs : nous n’avançons pas assez vite, nous ne faisons pas assez. »

Les Américains ont cependant envoyé 3000 militaires en Afrique de l’Ouest. « Mais cela doit être une priorité pour tout le monde. Nous ne pouvons pas le faire seuls », a ajouté Obama.

Le Canada a apporté une contribution de 27 millions de dollars jusqu’à présent, et l’ONU a assuré que les pays étaient « généreux ».

Pour le moment, l’OMS statue encore que la propagation est « explosive ».

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Le bilan de l’Ebola s’aggrave de jour en jour et inquiète l’OMS

Lemonde.fr rapporte les informations à jour de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En tout, 5843 cas d’infection à l’Ebola, dont 2803 décès en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.

Christopher Dye, à la direction de l’organisme, ne se veut pas pessimiste, mais si l’intervention ne gagne pas en ampleur, c’est le virus qui atteindra 20 000 cas d’ici le 2 novembre, soit dans à peine plus d’un mois.

Qui plus est, l’Ebola atteint femmes, hommes et enfants sans distinction, et n’encourage pas les intervenants du monde entier à se présenter sur les lieux. À ce jour, 150 d’entre eux ont été infectés par le virus, et plus de 80 en sont décédés.

E-santé.fr rapporte qu’un nouveau médicament, le favipiravir (T-705), sera testé en Guinée en novembre. Bien qu’il s’agisse d’un antiviral développé pour la grippe commune, il appert que ses effets s’étendraient au virus de l’Ebola.

Seul bémol, le T-705 n’a encore jamais été testé chez l’humain.

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Le virus Ebola serait-il hors de contrôle?

Thomas House, un chercheur qui tente de faire corroborer l’ancien modèle mathématique sur la nouvelle souche épidémique de l’Ebola, n’y arrive simplement pas.

« La nouvelle vague ne répond pas aux critères de l’ancien modèle, et donc, nous sommes incapables de fournir une prédiction précise de l’éclosion de l’épidémie. »

Même si les médecins et scientifiques essaient de se faire rassurants, ils admettent que la recrudescence du virus Ebola est sans précédent, mentionne Science World Report. Selon eux, ce ne sont pas que les facteurs environnants qui ont changé. « C’est quelque chose de plus fondamental », affirme House.

Selon lui, il se pourrait que le virus soit en mutation, en plus d’autres variables. « Comme nous ne sommes pas en mesure de prédire l’échelle éventuelle de propagation de cette crise, nous nous attardons à mobiliser les ressources nécessaires pour combattre la maladie », a conclu le scientifique.

Les nouvelles données ont été publiées dans la revue eLife.

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L’OMS déclare que l’Ebola est désormais une urgence internationale

Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sortent de deux jours de réunion d’urgence sur le virus de l’Ebola.

L’agence de santé des Nations Unies considère qu’il s’agit d’une situation dont « les conséquences possibles d’une propagation à l’international peuvent être dévastatrices à cause de la virulence du virus. »

Selon BBC news, Margaret Chan, de l’OMS, affirme qu’il s’agit de « l’épidémie la plus complexe de cette maladie ». Cependant, le virus est connu et « peut être contenu ». Les vols internationaux doivent cependant cesser.

L’OMS n’a déclaré l’état d’urgence que deux fois dans les dernières années : pour la grippe porcine en 2009 et la poliomyélite en mai. Pour le moment, il est en vigueur uniquement au Libéria, en Guinée et en Sierra Leone.

Selon le Dr Jeremy Farrar, il y a peu de chance néanmoins que l’Ebola se transforme en « pandémie mondiale », puisque ce n’est pas un virus « qui se transmet par les voies de l’air ».

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Des cas d’Ebola gagnent les États-Unis

En tout, 22 cas suspectés ont été rapportés aux autorités gouvernementales de la santé. Sur ceux-ci, rapporte NBC News, les officiels ont confirmé que 4 d’entre eux uniquement devaient être testés. Il y a en réalité 2 cas de malaria et un d’influenza, mais le 4e cas est encore en attente de résultat.

Hier (4 août), un premier patient en provenance de l’Afrique de l’Est a été mis en quarantaine. Il présentait les mêmes symptômes, soit une fièvre importante et des troubles gastriques.

La panique qui gagne le système de santé a même créé la fermeture temporaire de la salle d’urgence dans la région de Charlotte (Caroline du Nord) la semaine dernière.

On rapporte aussi que 2 travailleurs humanitaires, le Dr Kent Brantly et Nancy Writebol, ont contracté l’Ebola alors qu’ils traitaient des patients au Libéria. Tous deux ont reçu un sérum expérimental.

Brantly, qui a eu 2 doses, présenterait une amélioration des symptômes. NBC indique que même l’état de santé de Mme Writebol est prometteur.

Toute personne qui présente une forte fièvre, des vomissements, de la diarrhée et des douleurs musculaires est ciblée par le personnel de plusieurs aéroports américains. Celles-ci seront transférées directement en milieu hospitalier.

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Le virus Ébola est de retour

Découvert pour la première fois en 1976, le virus Ébola aurait infecté 11 personnes, dont neuf sont décédées en RDC.

Le ministre de la Santé congolais, Félix Kabangé Numbi, a annoncé samedi dernier (18 août) que onze cas « probables ou confirmés » de fièvre hémorragique étaient détectés dans la ville d’Isiro au nord-est du pays.

Selon toute vraisemblance, la maladie mortelle proviendrait de l’Ouganda, pays voisin de la RDC, où 16 personnes ont été tuées par l’Ébola depuis juillet dernier.

L’Institut ougandais de recherche sur les virus d’Entebbe (UVRI) a confirmé la présence de la même souche, Bundibugyo, responsable de la maladie à Isiro. Cette ville de 200 000 habitants est située à quelques centaines de kilomètres de la région ougandaise touchée par la maladie.

La riposte à l’Ébola s’organise. Des équipes d’urgence du ministère de la Santé publique, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Centre de Contrôle des Maladies (CDC à Atlanta) et de Médecins Sans Frontières (MSF) sont maintenant sur place.

Il n’existe en ce moment ni vaccin ni traitement contre le virus Ébola. La maladie consiste en de fortes hémorragies qui tuent dans 50 à 90 % des cas par choc cardio-respiratoire.

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Un vaccin contre la fièvre Ebola?

Un vaccin contre la fièvre hémorragique Ebola est testé en ce moment sur des singes aux États-Unis, à l’École de médecine de l’Université de Boston.
 
Au départ, les singes ont reçu la souche la plus mortelle de la maladie afin de pouvoir tester l’efficacité du vaccin. Trois singes ont ensuite reçu quatre doses de traitement pendant plusieurs jours. Finalement, un des singes est décédé.
 
Ensuite, on a fait le même test sur quatre autres singes, mais en leur administrant sept doses du traitement pendant plusieurs jours. Finalement, les sept primates ont survécu et cela marque un progrès intéressant. Selon les chercheurs, il reste un long chemin à parcourir, mais il s’agit d’un nouvel espoir.
 
Les scientifiques ont eu recours à de petites particules génétiques pour ne pas avoir de répliques virales durant leurs expériences.
 
Le virus Ebola a été découvert pour la première fois en 1976 au Zaïre. Depuis, on a recensé 1 850 cas, dont 1 200 décès. Il s’agit d’une fièvre hémorragique qui affecte les humains et les grands singes du Gabon.