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La peur des piqûres inspire une échelle des sentiments

L’outil d’évaluation favorise les jeunes à communiquer leurs sentiments, et aide ainsi les spécialistes à mieux cerner et comprendre la détresse qui les envahit et faire en sorte que l’enfant ne traîne pas avec lui cette phobie une bonne partie de sa vie.

Meghan McMurtry, professeure adjointe de psychologie à l’Université de Guelph, affirme que certaines recherches démontrent un lien entre les craintes des aiguilles à l’enfance et l’évitement de possibles soins médicaux au cours des années plus tard.

Elle explique que la peur est subjective, et si elle n’est pas bien exprimée, il est difficile de découvrir l’histoire qui l’entoure. Puisque les enfants ont souvent un vocabulaire restreint, l’échelle des sentiments vient à leur secours.

Celle-ci est conçue de cinq visages différents sans cheveux ne représentant aucun sexe et aucun âge. Les visages ont un regard vide à très effrayé.

L’outil est utilisé par des professionnels de la santé qui conseillent, lorsque l’enfant a une peur bleue des seringues, de l’aider à respirer profondément, lui changer les idées avec une conversation divertissante, une peluche ou encore lui présenter une vidéo amusante.

Les chercheurs ont montré l’échelle de la peur à 100 enfants, âgés de 5 à 10 ans, après qu’ils aient eu une prise de sang. Les enfants plus âgés ont exprimé leur crainte autant que les plus jeunes, un élément qui a d’ailleurs surpris les chercheurs.

Le nombre de fois que les jeunes ont eu une prise de sang n’a pas eu d’incidence, ce qui prouve que l’expérience des piqûres ne pousse pas nécessairement à l’amélioration de la situation.