La présence d’arsenic dans l’eau potable inquiète un grand nombre de citoyens et de spécialistes, même si celui-ci se retrouve souvent en faibles quantités.
Il n’en demeure pas moins que le fait d’associer l’arsenic à l’eau potable semble terrifiant, et une nouvelle étude en provenance de l’État du Maine donne des munitions à cette peur, selon The National Library of Medicine.
La présence de traces d’arsenic dans l’eau potable du Maine n’étant pas un secret pour ses citoyens, des chercheurs ont décidé de faire passer des tests d’intelligence et de performance mentale à des groupes de jeunes étudiants, dont certains sont davantage exposés à la présence d’arsenic.
Les craintes des chercheurs américains se sont avérées fondées, alors que ces derniers ont observé des résultats plus faibles chez les groupes exposés à l’arsenic.
« Même si le fait d’acheter un filtre standard à la quincaillerie est inadéquat pour traiter l’eau potable des puits, la bonne nouvelle est qu’il existe des étapes pour améliorer la situation », explique l’auteur des travaux, Joseph Graziano.
Ce dernier fait référence à un système appelé « inversement de l’osmose », malheureusement coûteux. Des programmes éducatifs sont également offerts aux familles du Maine pour en apprendre davantage sur le phénomène et les méthodes de prévention possible.
Les conclusions et observations de l’étude menée par M. Graziano ont été publiées dans le journal Environmental Health.