Les résultats de l’étude menée par V. Joseph Hotz et Juan Pantano, du National Bureau of Economic Research, proviennent notamment de l’opinion même des parents.
Les mères interrogées affirmaient la plupart du temps que leur premier enfant avait un QI plus élevé et réussissait mieux en classe. Plus d’un tiers des mères (33,8 %) affirmaient que leur aîné était premier de classe.
Ainsi, elles affirmaient d’emblée que les résultats scolaires diminuaient avec le rang des enfants. Mais la faute repose un peu sur leurs épaules, puisque c’est sans surprise que les chercheurs ont confirmé que les parents mettent moins d’efforts à éduquer les enfants subséquents.
Les parents sont donc naturellement plus stricts avec le premier-né. Ils exigent plus d’efforts sur le plan scolaire, sont plus attentifs au développement de ce dernier et sont plus punitifs qu’avec les petits derniers. Les enfants interrogés étaient aussi d’accord pour dire que dans leur famille, le plus vieux avait eu la vie plus dure que les autres…
Comme l’indique l’auteure de l’article sur The Bump, cela peut être frustrant pour les autres enfants de la famille. Mais c’est au parent de fournir l’effort et de s’assurer que les autres auront également le soutien nécessaire au développement de leur potentiel.