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Les jeunes Canadiens bougent plus la semaine que le week-end

On aurait tendance à croire que puisqu’ils ont plus de temps libre la fin de semaine, les jeunes sont portés à être plus actifs à ce moment, mais c’est le contraire.

L’école et les divers cours ou sports que peuvent pratiquer les enfants et les adolescents font en sorte qu’ils bougent davantage en semaine.

En effet, selon les données compilées par Statistique Canada entre 2007 et 2009, qui ont été regroupées dans un document pour le numéro d’avril du Rapport sur la santé, les jeunes âgés de 6 à 19 ans font aller leur cœur et leurs muscles surtout entre 11 h et 17 h, en semaine.

Les petits qui ont de 6 à 10 ans connaissent, majoritairement, un moment privilégié d’activité physique durant la pause dîner, tandis que les adolescents donnent leur maximum après les cours, entre 15 h et 17 h, relate La Presse.

En revanche, il a été démontré que moins de 10 % d’entre eux réussissent à respecter la recommandation actuelle qui prévoit 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse quotidiennement.

En ce qui a trait aux adultes, le rapport affirme que trop de personnes manquent encore à l’appel du sport. Toutefois, à la différence des jeunes, si les adultes sont actifs, ils le sont autant la semaine que la fin de semaine, confirme le rapport.

Des questionnaires et des appareils tels que des accéléromètres et podomètres ont été utilisés par Statistique Canada pour l’Enquête sur les mesures de la santé (ECMS).

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La vitamine D n’influence pas les résultats scolaires

Des chercheurs britanniques ont en effet expliqué que les avantages de cette vitamine sur le cerveau pourraient être bénéfiques seulement chez les adultes.

Des niveaux élevés de vitamine D ne sembleraient donc pas aider les adolescents à améliorer leurs résultats scolaires, selon cette étude publiée en ligne le 12 avril dernier dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

Auparavant, des recherches avaient démontré un lien entre des niveaux plus élevés de vitamine D et l’amélioration de la puissance du cerveau chez les adultes. Les auteurs de cette nouvelle étude voulaient donc déterminer si la même chose pouvait se produire chez les adolescents.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs de l’Université de Bristol ont donc mesuré les niveaux de vitamine D sur près de 3000 enfants, nés dans les années 1990.

Après l’analyse des résultats, les scientifiques n’ont trouvé aucune preuve que l’augmentation des niveaux de vitamine D améliorait leur performance scolaire.

Cédit photo: photostock / FreeDigitalPhotos.net

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Les bienfaits de la méditation chez les enseignants

Dans un domaine où il y a un stress quotidien et où les compétences acquises peuvent être utiles chaque jour, il a été démontré que les effets de la méditation pratiquée par des enseignants pourraient être bénéfiques aux enfants de leur classe.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco, qui avaient préalablement rencontré des érudits bouddhistes, des scientifiques et experts en émotions à la maison du Dalaï-Lama, ont mené une étude auprès de 82 enseignantes âgées de 25 à 60 ans.

Dans l’étude, les enseignantes ont appris à mieux comprendre la relation entre émotion et cognition, à mieux reconnaître les émotions chez les autres ainsi que leurs propres habitudes émotionnelles, afin de mieux pouvoir résoudre les problèmes difficiles dans leurs relations.

La recherche, qui sera publiée en avril dans la revue Emotion, a tenté de mélanger les pratiques anciennes et spirituelles de méditation aux méthodes actuelles et scientifiques pour régulariser les émotions.

Elle a permis de découvrir que les enseignantes qui ont suivi un court programme intensif de méditation sont devenues moins déprimées, anxieuses et stressées, de même que plus compréhensives et conscientes d’autrui.

Des recherches antérieures ont lié la méditation à des changements positifs pour la pression sanguine, le métabolisme et la douleur. En ce qui a trait aux bénéfices de la pratique de celle-ci sur les émotions, il s’agit d’une première étude.

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La mauvaise qualité de l’air dans les écoles est responsable des maladies respiratoires

De nos jours, les enfants passent environ 80 % de leur temps à l’intérieur. Or, ce sont dans les écoles que nos jeunes passent le plus clair de ce temps.

Une récente étude concernant la mauvaise qualité de l’air dans les écoles a été publiée dans la revue Thorax, rapporte eurekalert.org. Il s’agit d’une initiative de l’International Study of Asthma and Allergies in Childhood (ISAAC).
 
Les résultats démontrent que 3 enfants sur 10 sont exposés à des niveaux trop élevés de polluants atmosphériques, dépassant largement les recommandations de l’OMS et de l’ANSES. Ces résultats sont directement associés à l’augmentation de l’asthme et des rhinites.
 
L’étude de l’équipe Épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires (EPAR) de l’Inserm a porté sur 401 classes, et ce, dans 108 écoles primaires. Les enfants évalués étaient au nombre de 6590. L’âge moyen était de 10 ans.
 
Pendant une année scolaire entière, les différents polluants suivants ont été observés : dioxyde d’azote (NO2) ainsi que trois aldéhydes (formaldéhyde, acétaldéhyde et acroléine). Les enfants participant à la recherche ont été soumis au test d’allergie commun, sous forme cutanée. Par la suite, les parents remplissaient un questionnaire sur les allergies ou difficultés respiratoires de l’enfant.
 
Si vous avez des questionnements quant à l’effet des polluants sur la qualité de l’air, observez bien votre enfant et remarquez s’il développe les symptômes associés, notamment une congestion nasale, des irritations de la peau et des yeux, des maux de tête, des nausées ou encore une fatigue anormale.
 
Dans le doute, consultez un médecin pour confirmer qu’il s’agit d’allergie ou d’un début d’asthme.
 
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L’autisme pousse-t-il comme des champignons?

Y a-t-il plus d’enfants autistes ou est-il trop facile de caractériser d’autiste un enfant? En Angleterre tout comme aux États-Unis, les diagnostics d’autisme ont grimpé en flèche.

De plus, on a également noté qu’il y a eu une augmentation de 15 % du nombre d’enfants inscrits à l’école comme ayant des difficultés comportementales, émotionnelles ou sociales. En d’autres termes, en 2012, un enfant sur 10 demanderait des besoins particuliers.

Est-ce que les enfants sont classés trop rapidement dans des cas ayant des besoins particuliers? C’est la question que se sont posée Nick Seaton, un porte-parole de Campaign for Real Education en Angleterre, et d’autres sociologues à la vue de ces chiffres surprenants.

Pour le professeur de sociologie Frank Furedi, en entrevue dans le DailyMail : « Il y a eu une prolifération de dérogations sur les motifs de l’autisme. Il est peu probable qu’on ait droit à une véritable augmentation sans précédent dans l’autisme. Je pense plutôt que c’est une utilisation institutionnelle de cette condition pour permettre aux gens d’obtenir un accès plus facile aux ressources. L’autisme est banalisé de nos jours, et cela peut avoir des conséquences graves pour certains enfants ».

En effet, il semblerait que 20 % des élèves dits autistes ont été suspendus de l’école plus d’une fois, et près de la moitié disent qu’ils ont subi de l’intimidation.

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Des cartables qui donnent mal au dos

Saviez-vous que le poids moyen d’un cartable ou d’un livre scolaire est de 7 kg, soit 15 lb? Surprenant et même inquiétant quand on sait que les élèves ne devraient pas porter plus de l’équivalent de 10 % de leur poids.
 
Les douleurs et pathologies du dos sont-elles dues à des sacs à dos trop lourd? Voilà la question que se sont posée des chercheurs de l’Université Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne.
 
Dans la revue scientifique Archives of Disease in Childhood ce mois-ci, les chercheurs témoignent qu’effectivement, le poids du sac à dos a un impact, mais aussi le mode de vie sédentaire et le faible tonus musculaire qui pourraient expliquer pourquoi les jeunes filles souffrent davantage que les garçons de pathologies du dos.

La pathologie la plus diagnostiquée serait la scoliose (70 % des cas), affirme le site Santélog.

Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs espagnols ont fait une série de tests mesurant et calculant le poids des sacs à dos de 1403 enfants âgés de 12 à 17 ans.

Les parents sont donc bien avertis de surveiller le poids de ces sacs, mais gardez le secret, car certains petits pourraient avoir un vilain plaisir à se servir de cet argument pour rapporter moins de devoirs à la maison!

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Les aptitudes verbales influencent les aptitudes mathématiques des fillettes

Un énoncé bien établi est celui qui dit que les garçons réussissent généralement mieux que les filles en sciences et en mathématiques, et que les filles ont plus de facilité dans le domaine des langues.

Toutefois, il semblerait que plusieurs filles se débrouilleraient mieux que les garçons dans certaines spécialités mathématiques, notamment en arithmétique, selon la revue Psychological Science et un article de Zhou Xinlin et ses collègues de l’Université Normale de Pékin et de Californie-Irvine.

Après que certains enseignants et parents d’enfants au primaire aient remarqué la chose, une série de tests auprès d’enfants à Pékin a été effectuée.

En effet, la majorité des fillettes devancent les garçons dans la résolution de simples soustractions, de multiplications complexes, d’estimations rapides, de bonds entre les chiffres et de nombres pairs ou impairs.

Cependant, grâce à leurs habiletés spatiales, les garçons ont toujours la cote pour faire la rotation d’images tridimensionnelles.

La clé du succès féminin en arithmétique reposerait sur le traitement verbal et les compétences linguistiques, selon les chercheurs. « Compter est verbal, et l’arithmétique, c’est du par coeur. Exemple, les résultats de la table de multiplication sont mémorisés verbalement comme les mots. »

Pour un meilleur succès en maths pour l’ensemble des petits, les spécialistes croient que ce constat permettrait aux enseignants de développer la mémoire et le sens verbomoteur des garçons, alors que les habiletés spatiales pourraient l’être chez la fillette.

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La tablette mobile divertit et éduque votre enfant

Une nouvelle étude réalisée par l’institut de recherche Nielsen démontre qu’il y a de plus en plus d’enfants de moins de 11 ans qui utilisent une tablette numérique. Les enfants téléchargent des jeux et s’amusent surtout lors de voyages. D’ailleurs, plus de la moitié des parents ont affirmé se servir de la tablette comme divertissement numéro un en voyage.

Deux parents sur cinq interrogés ont notamment avoué recourir régulièrement aux tablettes numériques lorsqu’ils ne sont pas à la maison pour que leurs enfants demeurent sages et calmes.

Si le divertissement et l’évasion semblent arriver en tête des fonctions qu’a la tablette numérique auprès des enfants, sachez que la fonction éducative est très populaire et suit de près.

« 77 % des personnes interrogées ont affirmé que leurs enfants jouent à des jeux téléchargés sur leur tablette, et 57 % ont déclaré qu’ils s’en servent également pour accéder à des applications éducatives », fait remarquer Nielsen.

L’éducation passe énormément par les médias, films et programmes télévisés qui peuvent être présentés sur la tablette. En effet, 43 % des parents admettent l’utilisation de l’appareil à ces fins.

En 2012, il faut se rendre à l’évidence, la tablette numérique n’est pas qu’un joujou ou outil de travail pour adultes. De plus en plus d’écoles passent d’ailleurs à l’ère de la technologie en remplaçant les lourds manuels papier par ces légers appareils tactiles.

Selon les derniers chiffres, sept enfants sur dix vivant dans un foyer possédant une tablette numérique ont la permission d’utiliser l’appareil mobile, rapporte Relax News.

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Méditation rime avec concentration pour les enfants

En 2006, le neuroscientifique Richard Davidson a été nommé l’une des cent personnes les plus influentes selon le magazine TIME. Il est l’auteur du livre The Emotional Life of Your Brain.

En 1992, il s’est senti inspiré par sa rencontre avec le Dalaï-Lama, et au cours des dernières années, il a mis en pratique ses recherches, dont une dans des écoles élémentaires à Madison, au Wisconsin.

Environ 200 élèves ont utilisé une technique de respiration très simple qui permet même aux enfants de 4 ans de méditer.

La méthode consiste à poser une petite roche sur son ventre et se concentrer sur sa respiration pour que celle-ci monte et descende. La concentration sur la respiration permet au cerveau de s’aérer et aux enfants de relaxer, et ainsi améliorer leurs capacités en classe.

La technique connaît un si grand succès qu’elle commence à s’étendre dans différents réseaux scolaires, à Vancouver et au Yukon, où plus de 1000 enseignants ont reçu une formation pour mettre en pratique cet atelier de détente.

Auprès des adolescents et des enfants difficiles, favoriser la bonté en les invitant à visualiser un proche qui souffre et avoir une pensée de soulagement pour celui-ci a permis de démontrer des changements significatifs dans le comportement et le cerveau de ces jeunes.

Selon Davidson et d’autres chercheurs, le cerveau est élastique; il peut être façonné par l’expérience et le comportement. Il est possible de cultiver l’esprit, de changer le fonctionnement du cerveau pour favoriser des niveaux plus élevés de bien-être et de résilience accrue.

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Enfance : les bienfaits d’un meilleur ami

Pouvoir compter sur un meilleur ami permet à l’enfant de mieux confronter les expériences négatives et mauvaises.

C’est ce que révèle une étude de l’Université Concordia à Montréal, publiée dans la revue Development Psychology. Il semblerait que la présence d’un compagnon fiable durant l’enfance peut avoir un impact sur la santé psychique et physique des jeunes.

William Bukowski, professeur et directeur de la recherche, dit : « Quand un enfant se sent seul et qu’il doit faire face à une situation désagréable avec un enseignant ou un conflit avec un autre élève arguant, son taux de cortisol (hormone de stress) va augmenter et sa confiance en soi va diminuer. Cependant, lorsque l’enfant a un meilleur ami à qui il peut se confier et avec qui il se sent soutenu, l’inverse se produit ».

Un taux élevé de cortisol peut conduire à d’importants changements physiologiques, comme une déformation des os et une suppression immunitaire.

Pour arriver à cette conclusion, 55 garçons et 48 filles, en cinquième et sixième année, ont participé à l’étude qui consistait à examiner les sentiments et les diverses expériences de ces enfants, pendant 4 jours d’école.

Des études antérieures ont également révélé qu’avoir un meilleur ami durant l’enfance permettait de réduire les conséquences de l’intimidation et l’exil pour d’autres formes d’attaques personnelles.