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Un programme scolaire contre l’intimidation chez les enfants

Grâce à l’application de ce programme scolaire soutenu par le Département américain de l’éducation, les enseignants des écoles primaires ont signalé que le comportement de leurs élèves affichait moins d’actes d’agression, de taquineries et de rejet.

Bien que les résultats soient modestes et minimes pour une première expérience, les auteurs de l’étude américaine ont dévoilé au site Reuters Health qu’il ne fallait surtout pas attendre l’arrivée des enfants au secondaire pour les éduquer en matière d’intimidation, car il est souvent déjà trop tard.

Le programme, qui comporte quelques jours de formation pour les enseignants et le personnel scolaire, des affiches et du matériel, peut coûter environ 1000 $ à une école.

Après avoir recueilli des données d’enseignants pendant quatre ans dans différentes écoles qui utilisaient le programme ou non, les chercheurs ont constaté que des changements se sont produits dans les écoles pratiquant le programme. Selon eux, tout repose sur la façon dont la gestion et la discipline sont établies dans les écoles.

L’intimidation est devenue un problème de plus en plus saillant pour les enfants d’âge scolaire, et dans de rares cas, certaines victimes vont jusqu’à se suicider.

Une étude de Reuthers Health a démontré que l’intimidation au moyen de messages texte touchait 8 % des enfants en 2008 et ne cesse d’augmenter depuis les dernières années.
 

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Les déménagements nuisent à la santé des enfants

Une étude écossaise publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health suggère que plusieurs déménagements, avant l’âge de 18 ans, peuvent créer le blues de la maison.

Cela peut engendrer un impact sur la santé physique, de la détresse psychologique globale et peut augmenter la probabilité qu’un enfant consomme des drogues illicites.

La garde partagée, due aux nombreux divorces au cours des dernières années, n’a d’ailleurs pas aidé la situation.

Pour en arriver à ces conclusions, pendant une vingtaine d’années, 850 jeunes personnes ont été suivies.

Il semblerait que les enfants qui avaient 4 frères et sœurs ou plus avaient plus de chances de garder le même domicile jusqu’à 18 ans. Ceux qui avaient trois frères et sœurs ou moins, ou encore des parents célibataires ou des beaux-parents, déménageaient beaucoup plus souvent.

Le changement d’école fréquent serait l’un des principaux motifs du développement d’une mauvaise santé chez les jeunes. Ceux qui avaient déménagé trois fois ou plus étaient d’ailleurs deux fois plus à risque d’avoir consommé des drogues illicites, et près de trois fois plus susceptibles d’avoir eu des pensées suicidaires que ceux qui étaient restés dans la même maison.

Les spécialistes rappellent que le déménagement n’est pas toujours une expérience positive et que cela peut s’avérer stressant, surtout pour les enfants. Un soutien doit être donné à ces derniers, au cours d’une délocalisation de la famille, afin de s’assurer que d’importants liens sociaux et les relations avec les professionnels de santé ne soient pas brisés.

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La scolarité peut protéger les enfants réfugiés de la maladie

Selon une étude de la Dre Tania Dræbel de l’Université de Copenhague, les enfants réfugiés ont un accès limité aux soins médicaux et sont particulièrement vulnérables à la maladie.

Selon elle, il y a également un lien sans équivoque entre la santé et la scolarisation parmi les groupes de réfugiés.

En plus des sentiments de sécurité, d’espoir et de positivisme que l’école peut faire vivre aux enfants réfugiés, elle peut aussi leur offrir des connaissances multiples sur notamment les soins de santé préventifs et le traitement des maladies.

Ces connaissances médicales de base peuvent leur être utiles quotidiennement, en plus de leur servir pour prendre soin de leur famille, lorsque les enfants seront devenus des adultes.

C’est en se basant sur des données de la guerre du Soudan à partir de 2008 et les risques de malaria que les chercheurs se sont aperçus que les femmes réfugiées qui ont eu accès à l’école, comme les enfants, avaient nettement amélioré leurs chances de survie pour elles-mêmes et leurs propres enfants.

Les femmes qui n’ont jamais fréquenté l’école étaient cinq fois plus nombreuses à être touchées par le paludisme que les femmes ayant une éducation.

La scolarisation, aussi minime soit-elle, des enfants qui sont pris dans un milieu de crise ou dans un camp de réfugiés devrait être donc primordiale.

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Des photos pour manger plus de légumes

Il s’agit d’une courte étude à petite échelle, et d’autres recherches devront être faites pour évaluer le succès de cette idée peu dispendieuse et bonne pour la santé des enfants.

L’idée de coller des photos de légumes sur des plateaux pour repas à l’école induit les enfants à manger davantage de légumes, déclarent les chercheurs.

La proportion (37 %) d’enfants d’écoles élémentaires qui ont choisi de se servir des haricots verts parce qu’il y avait une photo de haricots dans leur plateau a doublé (6 à 12 %), et le nombre de ceux qui ont pris des carottes a triplé, ont rapporté Marla Reicks et ses collègues de l’Université du Minnesota à Minneapolis.

Les photos avaient été placées à la base pour indiquer aux enfants quoi sélectionner, comment les placer et quelle portion de légumes devait aller dans chaque compartiment.

Les chercheurs sont cependant demeurés stupéfaits de l’effet que cela a eu sur l’augmentation de la consommation de légumes.

Publiée en ligne dans le Journal de l’American Medical Association, l’étude affirme que même si la consommation de légumes est restée faible après l’intervention, soit sous les recommandations du gouvernement, les chercheurs sont persuadés que l’image a une valeur pour les enfants. Cette pratique avec les photos ne nécessite aucune formation particulière et engendre des coûts minimes pour les écoles (environ 3 $ et 20 minutes de préparation par 100 plateaux).

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Les mères québécoises craignent la boîte à lunch

Confusion, embarras, dégoût et stress sont les quatre principales émotions que ressentent les mères québécoises lorsqu’elles préparent le lunch des enfants.

Certaines confirment même que la confection de la boîte est une réelle corvée, tant que l’enfant, l’école et la société imposent leurs contraintes en matière de bonne nutrition, d’allergies ou autres.

Il semblerait que l’enfant est trop souvent le maître décisif du dossier sac à lunch. Plusieurs jeunes confirment faire du troc à l’école, à l’insu de leurs parents, échangeant ainsi de bons aliments pour ceux qui sont salés et riches en calories.

À l’achat d’une boîte à lunch, les parents disent rechercher la durabilité et la facilité de lavage, tandis que les enfants poussent pour avoir celle qui a un look.

Certains élèves disent également avoir peur des surveillants (débordés dans les services de garde) qui sont contrariés parce qu’il y a « encore » un dîner à faire réchauffer.

Sur ce, l’étude a démontré que seuls 30 à 40 % des enfants, selon les groupes d’âge, mangent des repas faits maison et non du commercial ou surgelé.

Cette étude, qui vient d’être réalisée par Julie-Michèle Mondou dans le cadre de sa maîtrise en nutrition à l’Université de Montréal, révèle que presque la moitié (46 %) des élèves de 5 à 12 ans, au Québec, apportent leur repas à l’école.

Cependant, la majorité des écoles n’ont pas de cafétéria et pas suffisamment de micro-ondes. Les enfants sont d’ailleurs souvent obligés de manger en classe, au gymnase ou même dans les corridors.

Et il arrive fréquemment que les petits doivent casser la croûte à toute allure. Malgré une recommandation du ministère de l’Éducation qui suggère de réserver au moins 20 minutes au dîner, 31 % des écoles n’offrent pas ce temps.

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Quand la maternelle influence le marché du travail

Pour les enfants, la classe est le lieu de travail. L’écoute et la bonne attention durant la maternelle peuvent prédire avec précision le développement des compétences axées sur le travail.

C’est ce que suggère une étude publiée en ligne dans le Journal of Abnormal Child Psychology par la Dre Linda Pagani, professeure et chercheuse à l’Université de Montréal et au CHU Sainte-Justine.

Le travail seul ou en équipe, le niveau de maîtrise de soi et de confiance en soi et la capacité à suivre des directives et des règles sont les critères qui ont été soigneusement évalués par les enseignants de plus d’un millier d’enfants de la maternelle qui fréquentaient tous des écoles de milieux défavorisés de Montréal.

Ceux qui répondaient de manière positive à tous ces critères de production et de bonne conduite étaient plus susceptibles de continuer à en faire autant une fois adulte, sur le marché du travail.

Bien que plusieurs autres facteurs expliquant un déficit de l’attention au primaire aient été pris en considération sur l’échelle d’évaluation, il semblerait que les garçons, les enfants agressifs et les enfants ayant des aptitudes cognitives inférieures à la maternelle étaient beaucoup plus susceptibles d’appartenir à une classe d’adultes moins accomplis.

Pour les spécialistes, il y a des risques importants de la vie associés à des déficits d’attention chez les enfants, qui comprennent un haut taux de décrochage scolaire, de chômage et d’abus de substances problématiques. Selon les chercheurs, ces résultats plaident fortement pour une identification précoce et un traitement des problèmes d’attention.

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Une mauvaise santé dentaire n’aide pas au bon rendement scolaire

Publiée récemment, une nouvelle étude du Surgeon General a examiné la relation entre la réussite scolaire et la santé buccodentaire.

Les chercheurs ont regardé le nombre de jours d’école manqués en raison des heures des rendez-vous pour la routine des besoins dentaires, de même que le nombre d’absences à l’école qui sont provoquées par une douleur dentaire ou une infection.

Il semblerait que les enfants ayant une mauvaise santé buccodentaire sont environ 3 fois plus susceptibles de manquer l’école en raison de douleurs dentaires.

Plus important encore, les absences causées par des douleurs dentaires ou de l’infection ont été associées à un piètre rendement scolaire, comparativement à celui des enfants dont les absences étaient pour des soins dentaires de routine.

Ces résultats deviennent plus graves en considération d’autres facteurs. Aux États-Unis, 1 personne sur 2 est maintenant classée comme à revenu faible ou pauvre. L’éducation a longtemps été considérée comme un moyen de briser le cycle de la pauvreté, mais ces données combinées prédisent un avenir sombre pour les enfants vivant dans la pauvreté.

Si vous avez des problèmes dentaires, vous ne pouvez pas apprendre, et si vous ne pouvez pas apprendre, vous risquez fortement d’être pauvre.

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Obésité infantile : la malbouffe dans les écoles n’y est pour rien

Bien que le pourcentage d’enfants obèses aux États-Unis ait triplé entre le début des années 70 et la fin des années 2000, une nouvelle étude révèle que le gain de poids n’a aucun lien avec la malbouffe offerte à l’école.

Jennifer Van Hook, professeure en sociologie et démographie à la Pennsylvania State University et auteure de cette étude, s’est dite surprise de ce résultat.

Son étude a suivi un échantillon national représentatif d’élèves de la maternelle à la huitième année. Elle a remarqué que malgré la disponibilité accrue de la malbouffe en milieu scolaire, le pourcentage d’élèves qui étaient en surpoids ou obèses n’a pas augmenté, mais même diminué entre la cinquième et la huitième année, passant de 39,1 % à 35,4 %.

Van Hook explique que les écoles ne représentent qu’une petite partie de l’alimentation des jeunes, et leur horaire chargé fait qu’ils ne peuvent pas manger à tout moment de la journée. Le réel danger se situe beaucoup plus à la maison, selon elle.

La professeure rappelle que pour lutter contre l’obésité, il faut inculquer de bonnes et saines habitudes alimentaires lorsque l’enfant a moins de 5 ans. Si les enfants ont pris de bonnes habitudes, la sorte de nourriture offerte dans les écoles n’influencera aucunement le comportement de ces derniers.

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Un logiciel 3D de Google favorise le bien-être d’enfants autistes

Bien des parents d’enfants autistes vous confirmeront que leur bambin est exclu de son environnement et a peu d’intérêt pour des passe-temps ou pour un domaine d’apprentissage, mais voilà qu’une solution semble avoir été découverte par des chercheurs de l’Université de l’Utah.

Google SketchUp, qui est un logiciel de modélisation 3D, d’animation et de cartographie orienté vers l’architecture, se caractérise par des outils simples (rotation, extrusion, déplacement, etc.). Cela en fait un logiciel de 3D très différent des modeleurs 3D classiques.

Outil principal utilisé pour une nouvelle étude, le logiciel a fait place au renforcement positif des aptitudes, des relations interpersonnelles et de la confiance en soi chez les enfants autistes. Tout cela grâce à la pensée visuo-spatiale, les ordinateurs et autres médias électroniques.

Pendant plus d’un an, plusieurs enfants ont participé à des ateliers de Spectrum projet de Google, une initiative visant à enseigner des compétences professionnelles aux enfants atteints d’autisme. Après quelques semaines, les parents de ces enfants ont remarqué une grosse différence : une grande amélioration du comportement de leur enfant.

L’étude, qui se concentre sur les effets des ateliers sur les élèves participants, ainsi que sur plusieurs générations au sein des familles, a permis de redonner espoir aux parents et grands-parents qui croyaient que c’était peine perdue. Il a permis aux enfants autistes de découvrir quelque chose d’inconnu en eux : une passion, un champ d’intérêt. Cette passion s’est transformée en réel sujet quotidien de conversation à l’école et à la maison, ce qui a favorisé les relations interpersonnelles.

Le programme a été présenté lors de conférences nationales, et une trousse pédagogique gratuite sera développée afin que les enseignants puissent commencer un programme similaire dans leurs propres classes.

L’étude est publiée dans le numéro de décembre du Family & Consumer Sciences Research Journal.

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Le caractère joue un rôle dans l’amélioration scolaire

Ce concept comprenait des activités organisées pour se forger un meilleur caractère.

Les recherches ont démontré qu’une heure seulement par semaine, loin de l’éducation traditionnelle, fait baisser les suspensions et l’absentéisme. Les élèves étaient également meilleurs en lecture et en mathématiques.

La dernière étude, publiée par des chercheurs de l’Oregon State University dans le Journal of School Health, a démontré pour la première fois que les enseignants croyaient en cette méthode pour améliorer la qualité globale de l’école.

« L’amélioration des compétences sociales et du caractère laisse plus de temps aux enseignants pour enseigner aux étudiants à apprendre et à être plus motivés », a déclaré un professeur.

« Nous pouvons vraiment répondre à certaines des préoccupations dans nos écoles en nous concentrant davantage sur le caractère de la classe », a-t-il ajouté.

Ces résultats suggèrent que les écoles et le gouvernement devraient envisager des politiques de financement dirigées vers des programmes sociaux et de renforcement du caractère, selon les chercheurs.