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Lien entre l’anesthésie et les troubles d’apprentissage

Les travaux menés par le Dr Robert Wilder, de la Clinique Mayo aux États-Unis, l’amènent à conclure que les enfants qui ont eu deux à trois anesthésies avant trois ans sont plus à risque de connaître des troubles d’apprentissage une fois inscrits à l’école.

Malgré ces résultats, le Dr Wilder tient à rassurer les parents. « Oui, nous avons observé un lien entre les enfants qui ont des anesthésies et les troubles d’apprentissage, mais on ne peut affirmer hors de tout doute que ce type d’intervention cause des difficultés à l’école », a-t-il souligné, en ajoutant qu’une chirurgie chez un bambin ne devrait pas être remise en question à la lumière de cette recherche.

5 357 enfants ont participé à cette étude et l’équipe de chercheurs a observé que le risque de troubles d’apprentissage augmentait de 59 % quand les sujets avaient eu deux anesthésies avant trois ans.

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Les jeunes ne prennent pas de petit déjeuner

Une étude réalisée en Australie par MBF Heathwatch, a révélé que plusieurs jeunes ne mangent pas le matin, prétextant manquer de temps, être trop fatigués ou simplement ne pas avoir envie de manger avant d’aller à l’école, rapporte ScienceDaily.com

Lors de cette étude, 22 % des parents interviewés ont affirmé que leurs enfants sautaient le petit déjeuner de trois à cinq jours d’école chaque semaine. En contrepartie, 58 % des parents ont affirmé que leurs enfants mangeaient toujours avant de se rendre à l’école.

La Dre Christine Bennett a déclaré : « Il est troublant d’apprendre que 42 % des enfants sont envoyés à l’école un ou plusieurs matins avec un estomac vide, parce que ça envoie le message clair, à un jeune âge, que le petit déjeuner n’est pas important. »

Bennett ajoute : « Des recherches ont démontré que sauter le petit déjeuner résultait en une baisse de l’apprentissage, une baisse d’attention et de mauvais choix alimentaires pour le reste de la journée. Les enfants qui sautent le petit déjeuner sont plus sujets à faire de l’embonpoint, ce qui peut créer le développement de problèmes chroniques de santé à long terme. »

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Les répercussions de la crise du verglas de 1998

Des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, affilié à l’Université McGill, se sont penchés sur les conséquences qu’a eues la crise du verglas en 1998 sur les enfants qui sont nés peu après cet évènement.

Il en résulte que ces derniers accusent un certain retard dans leur développement en raison du stress ressenti par leur mère lors de leur gestation.

« Nos résultats démontrent que les enfants issus de mères ayant vécu beaucoup de stress ont obtenu une note de quotient intellectuel de dix points moins élevée et des performances linguistiques plus faibles que ceux dont les mères avaient vécu moins de stress », ont souligné les auteurs de cette recherche, les docteurs David Laplante et Suzanne King.

178 femmes enceintes lors de la crise du verglas et 89 enfants nés de ces participantes ont été suivis par les chercheurs, qui se réjouissent d’avoir réussi à évaluer les conséquences à long terme du stress maternel chez le foetus.

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La mémoire de travail liée aux résultats scolaires

Une recherche menée par la Dre Tracy Alloway, du département de l’éducation de l’Université Durham, suggère qu’une faible mémoire de travail peut expliquer les mauvais résultats scolaires; un faible quotient intellectuel ne serait donc pas en cause.

Ce type de mémoire permet de retenir et traiter des informations à court terme, comme par exemple écouter une phrase dite par le professeur, puis l’écrire sur papier.

Les chercheurs ont observé 3 000 enfants de différentes tranches d’âge. Selon eux, 10 % des sujets éprouvaient des difficultés relatives à la mémoire de travail, ce qui pourrait entraver leur capacité d’apprentissage.

Pire encore, les auteurs affirment que les professeurs qui comptent des élèves à la mémoire défaillante dans leur classe croient à tort que ces derniers souffrent de troubles de l’attention ou qu’ils ont un faible quotient intellectuel.

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Salles de classe trop bruyantes

Un avertissement à la population est lancé par l’Association canadienne des orthophonistes et des audiologistes (ACOA), par rapport au niveau trop élevé de bruit dans les salles de classe des écoles.

Le bruit trop élevé pourrait entraîner des dommages chez les enfants qui y sont exposés de façon régulière.

Selon l’ACOA, les difficultés d’écoute et d’apprentissage de certains enfants pourraient être causées par le niveau trop élevé de bruit dans les salles de classe.

De plus, on constate que l’élève moyen ne comprendrait pas environ un mot sur six dans les classes.

L’origine du haut niveau de bruit serait principalement le système de chauffage et de climatisation ainsi que le bruit fait par le déplacement des chaises et des bureaux sur les planchers.