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On retourne à l’école, enfin!

Le 13 mars dernier, j’ai amené ma 8 ans avec moi dans un cours « maman-bébé » à mon gym de quartier. Je vivais ce congé forcé comme une journée tempête: l’école est fermée, mais pas question de rater mon « maman-fit ». Le « pour ou contre » l’idée d’amener un enfant d’âge scolaire dans un mini-local plein de nouvelles mamans et de bébés neufs ne m’a pas effleuré l’esprit, pas une seconde. Je me souviens aussi d’avoir ri avec une autre « maman-de-trois-qui-avait-amené-son-grand » des rumeurs d’une fermeture de peut-être deux semaines. « Ben voyons, on fermera JAMAIS DEUX semaines ». Je tiens à dire que ce 13 était un vendredi.  

Alors nous y voilà, près de 6 mois plus tard et bon… On retourne à l’école?

Crédit:Unsplash

Je sais que dans certaines régions les écoles ont rouvert au printemps, cela dit, pour mes deux petits Montréalais ce sera un premier retour (LE retour) après 6 longs mois.  

Ils sont contents, optimistes, plein d’idées. Ils ont hâte de rencontrer les nouvelles enseignantes, leurs nouveaux groupes d’amis, les nouveaux projets-école. Cela dit, ils n’ont jamais vécu un retour avec mesures ET avec un enseignant connu. Jeudi, tout sera nouveau. J’essaie de leur expliquer que ce sera un brin (dites-moi que c’est juste un brin) différent et ils me répondent que oui… ça ne semble pas siiii clair, tant pour eux, pour moi, que pour l’école elle-même parfois.

Moi aussi j’ai hâte, oh que j’ai hâte! Soyons honnête, mes 6 et 8 ans peinent à s’endurer l’un l’autre depuis quelques semaines, malgré les sorties au parc et les visites chez amis et famille. 

Donc, on se prépare tranquillement, que ce soit en insistant sur le lavage de main ou carrément en tentant de retrouver les boîtes à lunch.  

J’essaie de trouver des façons amusantes d’en parler. J’insiste sur l’importance d’écouter les consignes. En même temps, étant enseignante moi-même (en maternité cette année), je sais qu’un enfant reste un enfant. Se tromper et y penser après, ça arrive tous les jours. Mon chum étant aussi directeur d’une école primaire, ici, à Montréal, je le vois de l’intérieur le giga méga casse-tête d’organisation: entrée des élèves, lavage de mains, minutes d’enseignement… C’est lourd.

Crédit:Unsplash

J’envoie aussi une prière aux parents et enseignants d’adolescents qui devront faire respecter les mesures. Entre vous et moi, je salue les efforts du gouvernement avec ses campagnes, mais chaque fois que j’entends un rap sur le COVID, j’entends aussi (pour ceux qui ont mon âge) Jocelyne dans « Radio-Enfer » avec son « Yo le jeune! ».  Et… Je ne suis pas sûre. 

Je me questionne sur l’effet des mesures sur mes enfants… Changement d’horaire, limite sur les possibilités de côtoyer les amis, enseignants distancés et parfois masqués? Est-ce qu’il y aura quelqu’un pour réconforter mon 6 ans au genou écorché? Est-ce qu’on aura accès au matériel de manipulation, aux coins symboliques? Et surtout…  Est-ce qu’on impose tout cela à des enfants qui se retrouvent de toute façon au parc la fin de semaine ou au soccer le soir?

J’ai hâte à jeudi, en fait non, j’ai hâte au 15 septembre, quand la poussière sera retombée et qu’on aura une meilleure idée de l’année qui nous attend. Et vous, comment voyez-vous la rentrée?  

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J’ai vécu de l’intimidation à l’école et j’ai peur que ça arrive à mes enfants

Dans quelques jours ce sera la rentrée pour les enfants. Beaucoup de jeunes seront très heureux d’y retourner. Par contre, d’autres vivront beaucoup d’anxiété, car ils ont vécu une mauvaise expérience par le passé, comme de l’intimidation. J’ai été une enfant intimidée durant mon primaire et mon secondaire. Permettez-moi vous raconter mon histoire.

Déjà à la maternelle, je commençais mal mon introduction scolaire, car je ne parlais pas français; rien, nada, niet. Je n’étais pas dans une classe d’accueil avec d’autres élèves comme moi. Je me souviens encore, l’angoisse que je vivais lorsque je devais demander quelque chose à mon enseignante comme aller aux toilettes. Pas besoin de vous dire qu’il m’est déjà arrivé de faire pipi sur moi devant toute ma classe.

Ensuite, le fait que j’étais une enfant trop grande pour mon âge et un peu « enrobée » n’a certainement pas aidé. En effet, en maternelle je me suis souvent fait traiter de « grosse patate » et moi je ne faisais que sourire, car je n’avais aucune idée de ce que ça voulait dire. Je n’ai su ce que ça voulait dire qu’un jour où ma grand-mère est venue me chercher à l’école et qu’elle a entendu les enfants.

Les premières années étaient correctes dans le sens où je ne me faisais pas traiter de noms, mais je n’avais pas beaucoup d’amis. J’étais une fillette trop timide. Je parlais rarement, uniquement lorsqu’on me posait une question et encore là… Je détestais les cours d’éducation physique, car j’étais la reject du groupe. Vous savez, cet enfant dont personne ne veut dans son équipe lorsqu’on doit faire des jeux tous ensemble en éducation physique? Eh bien c’était moi!

Crédit:Chinh-Le-Duc-Unsplash

Une année, j’ai vécu l’enfer. Je me faisais intensément intimider… par l’une de mes enseignantes. Elle était une version réelle de Cruella. Elle me détestait, et je n’exagère pas, mais je n’ai jamais compris le pourquoi de sa haine envers moi. Pourtant, j’étais une bonne élève, je ne dérangeais pas et je ne parlais pas. Elle prenait un malin plaisir à me poser des questions devant toute la classe et comme je n’arrivais pas à y répondre; elle me disait : « Tiens, prends ce crayon et écris ton nom sur ta chaise parce que j’ai l’impression que tu ne passeras pas ton année. » Lorsqu’elle me demandait d’aller chercher quelque chose dans le placard de la classe, elle faisait exprès de le refermer à clef derrière moi et elle continuait ses choses comme si rien n’était, alors je devais attendre qu’elle se décide à m’ouvrir la porte pour en ressortir…

N.D.L.R. Ce texte est en plusieurs parties. Les parties 2 et 3 seront publiées dans les jours suivants. 

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Alloprof dévoile une nouvelle plateforme à temps pour la rentrée scolaire

L’année scolaire 2019-2020 s’est conclue sur une bien drôle de note, en pleine pandémie… mais pour des milliers d’élèves, ça a aussi été l’occasion de découvrir l’organisme Alloprof, qui offre plusieurs services d’accompagnement à l’apprentissage de manière complètement gratuite.

Comme la rentrée 2020 s’annonce aussi pleine de défis, l’organisme a travaillé fort pour moderniser le site et offrir une nouvelle plateforme éducative et visuellement intéressante. Parmi les améliorations, il y a notamment une identité visuelle amusante et intéressante (les enfants pourront découvrir Flo, un petit personnage taquin qui devient le visage d’Alloprof), un outil de recherche guidée qui facilite la navigation entre les sujets et les contenus, des recommandations selon le profil d’utilisateur et une ergonomie simplifiée tant pour les utilisateurs d’ordinateurs ou d’appareils mobiles.

D’ailleurs, les recommandations selon le profil d’utilisateur pourront rapidement devenir un des outils les plus performants d’Alloprof. Selon les informations entrées lors de la création du profil de votre enfant ou de votre ado, Alloprof fera des suggestions ciblées d’exercices ou de fiches éducatives afin qu’il ou elle puisse naviguer plus rapidement selon ses besoins.

C’est vraiment une belle plateforme qu’Alloprof propose! En plus, les services réguliers d’accompagnement avec des enseignants restent en place. Ils recommenceront dès mardi le 8 septembre, du lundi au jeudi, de 17h à 20h.

Pour découvrir la nouvelle plateforme d’Alloprof, cliquez ici.

Nous ne sommes pas payées pour vous parler d’Alloprof.   

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J’ai hâte à «avant» : nostalgie de la rentrée pré-COVID-19

La rentrée scolaire arrive à grands pas. Il ne reste déjà plus que quelques semaines aux vacances d’été. Et moi, j’ai hâte à « avant ».

Cette année, Coco sera en deuxième année. Bout d’Chou, lui, commencera la maternelle. Il n’aura pas l’expérience magique de la toute première rentrée qu’a eue son frère. C’est dommage, mais je ne m’en fais pas trop. Il n’aura jamais vu les choses autrement. Toutes les nouvelles mesures seront naturelles pour lui. Je sais qu’il s’adaptera sans problème, trop heureux, déjà, de faire partie des grands.

Ce sera différent pour Coco. Pour lui, les changements, leur contraste avec la routine qu’il a connue, seront apparents. Mais ce ne sont pas les grandes nouveautés qui le chambouleront, je le sais. Pas les masques, pas les fréquents lavages de mains. Ce sera les petites choses. L’absence de sorties. Les enfants des autres groupes devenus inaccessibles. Les amis qui resteront à la maison pour protéger un parent vulnérable. Ce sont les détails qu’il remarquera et qui frapperont le plus fort.

Je ne suis pas inquiète. Je ne suis pas triste. J’ai confiance. Je sais que Coco sera encadré et qu’il s’adaptera rapidement. Je sais qu’il comprend que nous vivons une situation exceptionnelle qui appelle des changements pas toujours plaisants. Mais il y a un côté de moi qui souhaiterait un petit répit. Une pause de cette lourdeur que la pandémie impose partout, tout le temps. Il me semble qu’on le mériterait tous, surtout les tout-petits. Non?

Crédit : Markus Spiske/Unsplash

Cette année, il n’y aura pas de certitude. D’une journée à l’autre, tout pourra vaciller. L’école sera fermée, ou ouverte. Les enfants pourront y aller, ou pas. Le moindre raclement de gorge de leur part soulèvera un doute. Il faudra parfois rester à la maison, peut-être se faire tester, peut-être s’isoler. Il y aura l’apprentissage à l’école, et il y aura l’apprentissage à distance. Ou peut-être pas. Impossible de le prévoir. Définitivement, l’année scolaire 2020-2021 n’aura rien à voir avec ce que Coco a connu, et lui inventer une stabilité dans l’impermanence sera un tour de force.

Je n’ai pas peur. Je ne suis pas en colère. Je comprends tout à fait. J’ai juste hâte à « avant », cet « avant » qui n’existera sans doute jamais plus.

Septembre arrive, et on se lance dans l’inconnu, mes amours. On commence à être bons : on ne fait que ça depuis le mois de mars. Ça va être correct. Maman et Papa seront là.

 

Ça va bien aller.

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Trouvez l’école secondaire idéale pour votre enfant grâce à cette nouvelle plateforme

Ah, le passage au secondaire! Un événement marqué par autant de craintes que d’excitation et dont on se souvient toute notre vie. Pour les parents, c’est parfois un casse-tête de logistique… mais aussi de choix. Quelle école secondaire choisir? Comment choisir? 

Ce sont les réponses auxquelles la nouvelle plateforme gratuite SCOOL.CA vous aidera à répondre! 

Saviez-vous que le Québec compte plus de 540 écoles secondaires? Y’a de quoi avoir le tournis. Évidemment, selon la région dans laquelle nous habitons, les choix ne se comptent généralement pas par centaines. Par contre, à Montréal, c’est une tout autre histoire! Heureusement, la plateforme scool.ca peut vous aider à y voir plus clair et à bien considérer toutes les options qui s’offrent à votre enfant.

« J’ai toujours voulu créer un outil gravitant autour de l’éducation et en arrivant à Montréal, je me suis rendu compte à quel point l’offre d’écoles secondaires était variée et qu’il pouvait être difficile pour les parents de savoir par où commencer » explique Audrey Racine, fondatrice de scool.ca, par voie de communiqué.

Grâce à la plateforme, vous pouvez faire un choix en fonction des préférences de votre enfant et de ses besoins, de votre code postal, des programmes offerts, du transport scolaire disponible, et bien plus encore. Il suffit d’appliquer les filtres désirés à votre recherche et de voir les résultats s’afficher pour ensuite pouvoir les comparer!

Autre fait intéressant: comme la plateforme est indépendante, toutes les écoles secondaires y sont répertoriées, peu importe leur statut, leur vocation et leur langue d’enseignement. De quoi faire une vraie de vraie recherche éclairée!

Pour l’instant, la plateforme ne présente que les écoles de Montréal, mais mentionne par voie de communiqué qu’elle s’améliore constamment selon les demandes des parents.

Avez-vous déjà choisi l’école secondaire de votre enfant? Qu’est-ce qui a guidé votre décision?

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Mon retour sur les bancs d’école après trois enfants

J’ai souvent l’impression d’avoir commencé ma vie d’adulte à l’envers. Pour mieux vous situer, je suis devenue maman jeune. Très jeune. Au moment où la plupart des filles de mon âge magasinaient leur robe de bal, moi je me magasinais un pédiatre et les meilleurs deals sur les couches numéro deux.

Les années passent. J’ai maintenant 23 ans et trois enfants. Durant ma troisième grossesse, je savais qu’elle serait ma dernière. Je m’étais toujours imaginé avec quatre enfants. Pourtant, en tenant mon nouveau bébé chevelu, j’avais la certitude d’être rendue à destination et qu’il fallait commencer un nouveau chapitre. Ma famille était belle et bien complète, mais moi non. Durant toutes ces années, l’adolescente et la jeune femme que j’étais devenue n’avaient eu ni le temps ni l’espace mental pour se trouver, se choisir.

Une fois cette réflexion faite, on fait quoi? Et par où commencer? Ma seule expérience de vie jusqu’ici était la maternité. Rien au niveau professionnel ou scolaire. Chose certaine, j’avais besoin d’un changement de cap radical sur plusieurs plans de ma vie. J’ai donc fait l’exercice de puiser au fond de moi afin de trouver la petite chose qui me faisait vibrer à l’extérieur de mon cadre de maman.

Dans mon cas, c’est la rédaction. J’adore écrire pour moi, pour les autres. J’avais envie de miser sur ça et de voir jusqu’où une passion pouvait me mener. Il fallait maintenant trouver un domaine d’étude connexe. Malgré mon parcours scolaire quasi inexistant, j’ai été admise à l’université afin d’y compléter un certificat. Passé 21 ans, il est possible d’être admis sans prérequis scolaire si l’on possède les connaissances appropriées et une expérience jugée pertinente. Le rêve, non?

Détrompez-vous, mes premiers moments à l’université étaient vraiment difficiles. À mon deuxième cours de ma première journée, j’ai fait une crise de panique dans la classe. Grande anxieuse de nature, j’avais l’impression que mon inexpérience allait me rattraper face à tous les autres élèves plus qualifiés. Que ce n’était peut-être pas ma place en fin de compte?!

Croyez-le ou non, les sceptiques ont été confondus, moi la première, étant la présidente du Grand Club des Sceptiques Anonymes. Chaque nouvelle session, je surmonte ce qui me semblait pourtant insurmontable. Je surpasse mes propres limites, j’explore et j’apprends, et ce, bien loin de ma toute petite zone de confort. L’école me permet aussi de m’ouvrir sur le monde, de cheminer et de prendre de l’assurance. À devenir peu à peu la femme que je veux être. 

J’ai vraiment l’impression d’avoir repris un peu ma liberté sur les bancs d’école. De plus, je suis persuadée d’être une meilleure maman maintenant. Lorsqu’on entretient l’étincelle qui nous fait vibrer par en dedans, les impacts positifs irradient partout autour. J’ai eu beaucoup de vertiges avant de faire le grand saut, mais je ne regrette rien. Ce n’est pas parce que ta vie semble toute tracée d’avance que tu n’as pas le pouvoir de changer ou modifier la trajectoire en cours de route.

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

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J’ai dû choisir l’école à la maison

Les derniers mois n’ont pas été faciles. Nous vivons une période extraordinaire qui chamboule nos vies et la perception que l’on avait du monde. Parmi les décisions que nous avons dû prendre dans le contexte de la pandémie, choisir de ne pas renvoyer notre fille à l’école fut l’une des plus complexes.

Nous y avons longuement réfléchi. Pesant le pour et le contre. Analysant les informations souvent contradictoires que l’on recevait. Essayant tant bien que mal de comprendre les statistiques et les données. Puis, en concertation avec notre fille, nous avons décidé qu’elle ne retournerait pas à l’école. Puisque papa souffre d’une maladie chronique qui semblait être une mauvaise combinaison avec la COVID-19, cette décision semblait être la bonne.

Crédits : August de Richelieu/Pexels

Aujourd’hui, l’année scolaire 2019-2020 est terminée et ma fille a bien réussi. Elle a su démontrer qu’elle avait acquis les mêmes apprentissages que les enfants qui sont retournés à l’école et je suis très fière d’elle. Maintenant, je crois que je peux prendre du recul et analyser les impacts de ce choix que nous avons fait, au meilleur de nos connaissances. En toute honnêteté, je ne suis pas convaincue que c’était le bon.

Je n’irais pas jusqu’à dire que je regrette. Quand nous avons choisi de la garder à la maison, nous recevions beaucoup d’informations au sujet des risques pour mon conjoint. Ce danger pour papa avait pesé lourd dans la balance. Or, après quelque temps, les données se sont précisées et il semble que les risques n’étaient pas aussi importants qu’on le croyait.

Credits : Andrea Piacquadio/Pexels

Après coup, je peux mieux constater les effets de l’école à la maison « forcée » sur ma fille et sur notre relation. C’était moi qui assumais le rôle de l’enseignante du mieux que je le pouvais. Heureusement, ma formation m’a amenée à connaître quelques notions de pédagogie, mais c’est bien différent quand c’est notre propre enfant. D’un côté, c’est difficile de se concentrer sur le français et les mathématiques alors qu’elle voit ses soeurs jouer dehors. Sans parler de ses amis qui lui manquent. De l’autre côté, c’est aussi difficile de rester patiente et positive quand je sais que la notion que j’explique pour la 10e fois est supposément acquise. 

Enfin, nous sommes passées au travers. On a réussi, toutes les 2. On y est arrivées et je suis vraiment fière de nous. Malgré tout, après quelque temps à retrouver notre relation mère/fille normale, je me rends compte qu’on est bien plus heureuses comme ça. Je sais maintenant que si le choix se présente à nouveau, notre décision sera différente.

 Comment s’est passée l’école à la maison chez vous durant le confinement?

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Ton petit look

Ce que ma conseillère en orientation m’a appris sur moi

Je suis dans la vingtaine. J’ai la vie devant moi. C’est quand même très long « la vie ». J’ai un peu peur quand je le dis de cette façon-là. Je suis certaine que je ne suis pas la seule. Pleins de questions me viennent constamment à l’esprit quand je pense au futur. Est-ce que je veux une maison? Est-ce que je veux des enfants? Où est-ce que je vais vivre? Est-ce que je vais avoir deux ou trois chats?

Une question qui revient souvent est celle quant à mon futur emploi. J’ai beaucoup de difficulté à savoir ce que j’aime parce que j’ai l’impression de tout aimer. La pandémie a amplifié l’écho de ces questions qui résonnent dans mon crâne. J’ai eu trop de temps pour réfléchir. C’est bien de réfléchir, de prendre le temps de le faire. Du moins, c’est ça qu’on me dit souvent. Le problème est que moi, je n’ai jamais pris le temps de réfléchir. Les fois où je l’ai faite, j’ai soit pleuré, soit j’ai décidé d’aller faire une autre activité plus proactive. Une activité qui garde mon esprit bien occupée. #J’aiGraduéEnÉvitement 

C’est lors d’un après-midi de défilage de fil d’actualité Facebook que je suis tombée sur une publication de mon université qui me rappelait que j’avais accès à plusieurs services gratuitement en tout temps, mais surtout en ces temps de confinement. L’un de ces services était celui d’une rencontre avec un.e conseiller.ère en orientation.

« Pfff. J’en ai fait des tests de personnalité en secondaire 5. Je me connais assez bien. Je sais même mes quatre lettres du test MBTI » me suis-je dit en continuant de m’occuper l’esprit avec les publications un peu ennuyantes de mon réseau Facebook. #SorryNotSorry 

« Non, mais pour vrai, ce n’est pas une autre personne que moi qui va pouvoir me dire ce que j’aime ou ce que je devrais devenir plus tard! »

Bref, j’ai rempli le petit formulaire pour avoir un rendez-vous et trois jours plus tard, je me faisais appeler par une conseillère. J’adore mon expérience jusqu’à présent! Nous avons eu trois rencontres, et j’attends avec impatience la quatrième. 

J’ai beaucoup discuté de moi, de mon passé, puis de ma raison pour consulter. J’ai, oui, complété un test… Sauf que c’était plus un document de réflexion guidé où j’ai répondu à des questions à courtes, moyennes et longues réponses. De ces réponses, ma conseillère et moi avons discuté des différents intérêts que j’avais, ainsi que de ceux que je semblais avoir, sans le savoir!

Je pensais vraiment me connaître. J’ai réalisé, au cours des dernières semaines, que certaines facettes de moi me sont complètement inconnues. Dans nos rencontres, j’ai aussi pu comprendre d’où me venaient certains intérêts. Ça a été un beau voyage intérieur. Je ne dirais pas que c’était facile; comme j’ai mentionné, je n’ai jamais vraiment pris le temps de pousser mes réflexions suite aux premiers relents de stress que créaient ces pensées. J’ai beaucoup appris sur moi, mais aussi sur le processus d’orientation en général. Jusqu’à présent, voici les trois plus grandes leçons que j’espère retenir de mon expérience.

  1. Nos intérêts vont se modifier avec le temps; et notre emploi aussi. On ne choisit pas un emploi pour la vie! #MonNouveauMantra
  2. On n’est pas « obligé.e » de travailler selon nos intérêts; il faut prendre en compte nos besoins. Et c’est correct de prendre en compte ses besoins à soi.
  3. Ce que j’avais de besoin, c’était d’une méthode pour bien réfléchir, pas de quelqu’un qui me dise ce que j’aime ou ce que je devrais faire plus tard. La question « qu’est-ce que je vais faire de ma vie? » est une montagne. Chaque montagne peut être gravie un pas à la fois, mais c’est moi qui doit marcher. Ma conseillère d’orientation m’offre un fil conducteur, une main bienveillante que je peut tenir en plongeant tête première dans l’océan de multitudes de réponses qui peuvent résoudre l’énigme de la fameuse question.

À ma connaissance, tous les établissements scolaires secondaires et postsecondaires offrent, à divers niveaux, des services gratuits pour consulter un.e conseiller.ère en orientation. Saviez-vous que plusieurs programmes d’assurances collectives aussi? Vérifiez auprès de votre employeurs quels sont vos avantages offerts; une partie des frais de consultation ou un certain nombre de rencontres peuvent être remboursés. 

Pour vrai, je recommande fortement l’expérience. Peut-être ne trouverai-je pas LA job que je veux faire. Ce qui est certain: je vais m’être découverte un peu plus. Et je vais avoir pris du temps pour réfléchir.

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La Fondation Jasmin Roy au secours des familles stressées par le retour en classe

L’annonce du retour graduel pour les élèves du primaire et les garderies a provoqué une grosse vague de réactions. Les avis ne sont pas unanimes et force est de constater que pour certains.es, l’idée de retourner en classe est anxiogène. La Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais a réalisé un sondage CROP et les résultats sont frappants : 67% des parents et 46% des enfants ont avoué souffrir d’anxiété face à la décision de rouvrir les écoles.

Et de manière générale, disons que la situation actuelle avec le confinement n’aide pas la santé mentale… Alors que faire pour aider nos minis à identifier et gérer leurs émotions face à tout ça? La Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais a décidé de mettre la main à la pâte et proposer tout plein d’outils pour les parents et les enfants!

Un des premiers outils, l’émojeu, permet aux enfants de 3 à 7 ans de mieux comprendre leurs émotions et mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Cet outil amusant contribue ainsi à développer des habiletés qui aideront à mieux s’adapter à un retour éventuel à l’école.

Un deuxième outil à connaître, ce sont des capsules pédagogiques qui présentent des techniques toutes simples pour accompagner les enfants à retrouver un état de calme après avoir vécu une grosse émotion, qu’elle soit positive ou négative.

Outre ces deux outils, la Fondation propose tout plein d’autres trucs afin d’aider les parents et les enfants! On vous invite à les découvrir sur leur site Web.

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Vais-je envoyer mon enfant à l’école en mai?

Très bientôt, François Legault nous partagera les décisions prises par notre gouvernement quant à l’ouverture des écoles. Il se pourrait qu’elles ouvrent en mai. Et en attendant, beaucoup de parents se questionnent.

Les parents auront le choix

« On va s’assurer dans ce plan que les parents qui, pour toutes sortes de raisons, ne veulent pas envoyer leur enfant à l’école ne seront pas obligés de les envoyer à l’école. […] Puis on va prendre des mesures pour que ces enfants-là soient capables de faire le rattrapage nécessaire lors de la rentrée en septembre », a dit très récemment notre premier ministre. 

Je me pose donc la question : dois-je laisser mon enfant aller à l’école? Parents et enfants en santé sont-ils voués à attraper la COVID-19 après plus d’un mois de confinement pour créer une immunité naturelle? Et surtout est-ce efficace?

C’est quoi le plan?

François Legault explique que la réouverture se fera graduellement en commençant par les régions « où la situation est très stable ». Le but est d’immuniser une partie de la population, contrôler la propagation du virus, étant donné que l’attente d’un vaccin est bien trop longue.

Si l’annonce est faite lundi prochain, les écoles pourront commencer à rouvrir dès le 11 mai. Serons-nous prêts dans moins de trois semaines avec un plan d’action fiable?   

Les membres de la Commission scolaire des Patriotes expliquent que ce serait « travailler dans le vide » que de préparer un retour en classe sans avoir de scénario clair en main. Va-t-il y avoir une école à double vitesse : ceux qui reprennent en mai et ceux qui reprennent en septembre? Comment s’assurer que tout le monde est à jour? J’ai peur pour les enfants en difficultés scolaires. 

Les parents sont inquiets! 

Horacio Arruda assure qu’« heureusement, les complications chez les enfants sont excessivement rares ». Mais qu’arrive-t-il si mon enfant fait partie des rares cas? Comment pourrais-je accepter de prendre ce risque pour mon enfant, la personne la plus importante de ma vie?

Horacio ajoute « Si on ouvre les écoles, ça va se faire avec des façons de travailler très différentes. On ne sera pas comme l’école d’avant. La distanciation sociale va devoir être respectée ». Comment fait-on pour faire respecter la distanciation dans les écoles avec des enfants en bas âge? 

Levon Abrahamyan, professeur de virologie à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal est clair : « Je crois que la situation épidémiologique actuelle, surtout au Québec, ne nous donne pas assez de confiance pour faire des bonnes prévisions sur ce qui se passera ». C’est là que j’ai des doutes. J’ai bien compris le principe d’immunité naturelle et dans le principe, je suis bien sûr pour. Mais aux vues du manque de recul, d’informations et de directives claires, j’ai l’impression que les enfants, parents et professeurs vont faire l’objet d’essais et d’erreurs, comme des rats de laboratoire et ça me rend anxieuse.

Nous n’avons pas d’autre choix que de lâcher prise, faire confiance et attendre. Cependant, choisir si mon enfant ira ou non à l’école en mai est une grande source de stress et je pense ne pas être le seul parent à vivre aussi mal la situation.