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COVID-19 : Écoles fermées? Alloprof à la rescousse!

Les écoles sont fermées pour les deux prochaines semaines, et plusieurs parents ont manifesté leur désir d’aider leurs enfants à garder un peu de routine dans leur apprentissage afin que la coupure ne soit pas trop drastique. Sauf que ça peut être difficile de se remettre dans le bain de faire des divisions à 3 chiffres ou d’expliquer les différentes couches qui composent une cellule! C’est pour ça qu’on voulait vous parler d’une ressource bien pratique : Alloprof.

L’organisme sans but lucratif a été créé en 1996 et se spécialise dans l’offre de services d’aide aux devoirs et aux leçons pour tous les élèves du primaire, du secondaire et de la formation générale aux adultes. Tous les services sont gratuits, et le site Web dispose de plus de 5000 contenus sur tous les sujets couverts par les cheminements scolaires des différents niveaux couverts.

En plus des contenus disponibles sur le site Web, des professeurs sont accessibles à distance du lundi au jeudi, de 17h à 20h. Alloprof pense éventuellement étendre ses heures de disponibilités pour les semaines à venir.

Alloprof est vraiment une belle ressource, surtout en ce moment où c’est un peu plus difficile de trouver la balance entre laisser les enfants s’amuser et profiter du congé, mais garder une petite routine au niveau de l’apprentissage.

On vous invite à visiter le site Web d’Alloprof pour en savoir davantage.

Comment envisagez-vous ces deux semaines pas d’école de votre côté? Allez-vous faire de l’enseignement à la maison?

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Les jeunes Canadiens révèlent être victimes de violence à l’école

Les jeunes Canadiens ont récemment participé a un sondage de Mission Research, réalisée du 26 août au 6 septembre 2019, portant sur la violence vécue à l’école et les résultats sont plutôt alarmants; environ 35 % des jeunes Canadiens de 14 à 21 ans disent avoir subi une agression physique à l’école et 12 % ont été agressés sexuellement par un ou plusieurs élèves, selon l’article de Radio-Canada qui traite du sujet.

Ce sont 4065 jeunes étudiantes d’écoles primaires et secondaires qui ont répondu au questionnaire en ligne.

Les résultats ont révélé que les garçons étaient plus nombreux à avoir vécu des violences physiques dans un cadre scolaire – environ 40 % contre 30 % des filles –  tandis que les filles semblent être victimes en plus grand nombre de violences sexuelles puisque 15% des filles ont dit avoir été agressées sexuellement à l’école par un autre jeune ou un groupe de jeunes, comparativement à 9% des garçons répondants.

Le questionnaire soumis aux jeunes comportait des questions permettant de classer les chiffres obtenus en plusieurs catégories qualitatives, soit l’âge, l’année scolaire, le sexe, etc. Dans toutes catégories confondues, les résultats ont démontré que les victimes passent sous silence les actes de violence qu’ils ont vécus. 

  • 62 % des incidents de violence sexuelle n’ont pas été rapportés au personnel scolaire
  • Deux jeunes sur cinq n’ont pas rapporté ces faits dans les cas de violence physique

Des chiffres choquants qui ne laissent planer aucun doute: il faut agir!

La seule façon de mettre un terme à ces gestes est de briser le silence, en discutant avec nos enfants et nos ados pour qu’ils puissent, à leur tour, avoir le courage de se lever et de dénoncer les injustices.

Il faut que ça cesse! 

Pour plus de résultats de ce sondage, visitez le site de Radio-Canada.

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Une école de Longueuil prend une bonne décision pour la santé des ados

Ça a pris plusieurs années avant de prendre la décision, mais le Collège Charles-Lemoyne a choisi de retarder le début des classes de plus d’une heure afin de favoriser un meilleur sommeil chez les adolescents qui fréquentent l’établissement.

L’impact est quasi instantané : les jeunes sont plus éveillés et concentrés durant les cours. La motivation est aussi plus présente, ce qui laisse présager un impact positif sur les résultats scolaires. Une étude menée par l’Université de Washington a montré que les élèves du district de Seattle (qui avait repoussé le début des classes pour toutes les écoles) avaient vu leurs notes augmenter de 4,5% suite au changement.

Dans une vidéo partagée par TVA Nouvelles, plusieurs jeunes témoignent déjà positivement des retombées que cette décision a sur leur santé.

Quand on sait que les adolescents ont besoin d’au moins huit heures de sommeil et qu’ils se couchent souvent plus tard que tôt, c’est une bonne chose de pouvoir leur offrir un peu plus de repos le matin. Cet horaire est aussi plus adapté aux familles, comme le dit le directeur général du Collègue Charles-Lemoyne, David Bowles. Ce dernier a remarqué une augmentation des inscriptions pour les classes de première secondaire (l’école est passée de 8 à 10 groupes) suite au changement d’horaire.

Bravo pour cette décision! Et on espère voir d’autres écoles emboîter le pas!

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Des élèves privés d’éducation parce que les écoles débordent

Quand on a lu cette nouvelle sur La Presse, ce matin, disons qu’on a été assez choquées. Voyons donc!

Certains parents et élèves ont appris à quelques jours de la rentrée qu’il n’y avait pas de place pour eux dans leur école de quartier. Une quarantaine d’élèves inscrits à l’école secondaire Saint-Luc ont dû changer d’établissement. Tout ça en devant attendre deux semaines, sans école, avant que les différentes écoles et la CSDM trouvent une solution.

Et on s’entend que la solution est loin d’être idéale? 40 enfants sont transférés à Honoré-Mercier, une école de Ville-Émard alors qu’ils résident pour la plupart dans Côte-Saint-Luc. Entre l’école Honoré-Mercier et Saint-Luc, il y a trajet de 25 minutes en auto, 45 minutes en transport en commun et ? 1h30 à pied! Sauf que le manque de place est tellement criant partout sur le territoire qu’Honoré-Mercier est la seule école qui pouvait accueillir les élèves de Saint-Luc.

On a fait l’itinéraire entre les deux écoles, question de montrer la grande distance entre les deux. /Crédit capture d’écran Google Maps.

Devant la lenteur de la CSDM, plusieurs parents ont simplement choisi d’inscrire leurs enfants au privé ou dans des écoles anglophones, lorsqu’ils le pouvaient. Ce sont toutefois des dépenses et des démarches non prévues, qui peuvent tirer énormément de jus à des parents dans un moment qui est déjà épuisant (la rentrée scolaire n’est pas de tout repos).

On ne comprend pas qu’il y ait pu avoir un aussi gros laisser-aller avec la situation des commissions scolaires à Montréal. Ça fait des années que la sonnette d’alarme a été tirée et que les différents acteurs du milieu (profs, parents, directeurs.trices d’école) demandent que les écoles soient agrandies, que de nouvelles écoles soient bâties? Il y a eu quelques chantiers ici et là, oui, mais plus pour patcher les problèmes que pour apporter une solution sur le long terme.

Peu importe les raisons qui seront avancées, il n’y a aucune justification possible au fait que des enfants se sont vus privés d’école pendant 2 semaines.

Il faut que ça change!

Avez-vous vécu une expérience similaire lors de la rentrée de vos cocos?

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10 raisons d’être content.e de ne pas vivre une rentrée scolaire

1- Le stress des choix de cours.

Ne pas devoir me lever à 4h57 pour entrer ma sélection de cours et espérer que mes choix d’horaire A, B, C (ou même D, rendu là) vont encore être disponibles. Pis au final, tout est déjà mystérieusement plein avant l’ouverture des inscriptions. (Salut, c’est moi la fille qui a pris Japonais 1 comme cours d’option. Non, je ne parle pas japonais aujourd’hui. Pis non, ça n’a pas bien été.)

2- Les travaux d’équipe.

Quand on se ramasse avec un bunch d’inconnus dont les horaires sont à l’opposé à tout coup. Vous êtes disponible le mardi de 8h à 8h30 et le vendredi de 15h à 15h15? Cool story bro. Ce sont les deux jours où je suis à la job.

3- Les coéquipiers et leurs « standards ».

Et étonnamment, les mêmes inconnus qui forment votre équipe n’ont pas nécessairement la même notion de ce que représente « un bon travail ».

Ça, ça va dans les deux sens. Y’a tout le temps quelqu’un de too much et des personnes trop « lâches ». C’est le doux équilibre de la nature.

4- Le premier cours.

Quand tout le monde doit se présenter (et qu’on vit une première crise d’angoisse quand notre tour est sur le point d’arriver). Encore pire quand le prof nous désigne pour partir le bal.

5- Le fardeau économique que représente la vie d’étudiante.

Une job étudiante à temps partiel : 200$.
Un des milliers de manuels obligatoires : 249$
Pour tout le reste, il y a Mastercard.

6- Les grèves spontanées.

Ok, ça c’est plus typique de certaines écoles plus que d’autres, pis des fois ça te permet de dormir plus que 4 heures d’affilée. Le vrai downside, c’est de te rendre à l’école pour finalement te faire virer de bord. #MettreUnVraiPantalonPourRien

7- Les cours obligatoires ou les lectures qui (on le sait déjà) ne serviront JAMAIS dans la vraie vie.

J’ai dû lire et décortiquer le système économique de l’Europe féodale et, bizarrement, je n’applique pas ces connaissances dans ma profession en marketing. #étrange

8- Devoir mettre de côté des passe-temps, par manque de temps (et culpabilité).

J’aimerais vraiment lire ce nouveau bestseller qu’on m’a recommandé, mais je devrais plutôt lire cet article interminable sur l’économie de l’Europe féodale? (Oui, je l’ai encore sur le coeur.)

9- 24h par jour, c’est loin d’être suffisant.

Faire des compromis (parfois au détriment de ma santé mentale ou physique) pour arriver à tout entrer dans un même 24 heures.

On oublie parfois, malheureusement, qu’il est nécessaire de bien dormir, bien manger et bouger dans une journée, peu importe le nombre de TP qu’on a à remettre.

10- La gamme d’émotions associée à la fin de session.

T’sais quand tout arrive en même temps et qu’on ne peut rien faire d’autre que capoter.

Bonne rentrée pareille, là. #lolilol

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Un système de sélection à deux vitesses creuse l’écart dans les écoles de New York

Quand on a lu la nouvelle dans La Presse, on n’était pas trop certaines d’être en 2019. New York est pourtant une ville aux idées progressistes, mais dans la pratique, certains principes se perdent en cours de route?

C’est le quartier huppé de l’Upper West Side qui se trouve sous la loupe dans cette controverse. On apprend, avec assez de stupéfaction, que les écoles publiques de New York font partie des pires en ce qui a trait à la ségrégation raciale, aux États-Unis? Ouain. Cette réalité s’explique par un système de sélection à 2 vitesses qui priorise les enfants les plus favorisés pour accéder aux programmes pour élèves doués au primaire ou aux écoles sélectives au niveau intermédiaire (10 à 14 ans) et secondaire (15 à 18 ans). Pour accéder à ce genre de programme, les élèves doivent passer un test et avoir une note de 97% (voyons!) ou plus.

Évidemment, les familles plus favorisées ont accès à une panoplie de ressources pour les aider : tuteurs, cours privés, etc., ce qui est très correct. Mais ce qui n’est pas la réalité de tous. Alors que les Afro-Américains ou les Latino-Américains représentent 65% de tous les enfants inscrits à la maternelle, seulement 18% ont une place dans un des programmes « avancés ». La situation n’est pas meilleure au secondaire quand on sait par exemple qu’une école, la Stuyvesant High School, n’a offert que 7 places à des enfants afro-américains sur un total de 895.

La controverse s’est créée alors qu’un plan va vraisemblablement être mis en place pour lutter contre le phénomène de favoritisme entraînant une forme de ségrégation raciale dès l’école primaire. Le plan prévoit placer un seuil minimum de places (25%) offertes à des enfants aux résultats moins hauts dans les écoles les plus sélectives; cette décision a outré plusieurs parents et citoyens alors qu’elle ne vise qu’à aider un tant soit peu les élèves qui sont moins favorisés au départ.

Aux diverses protestations, un directeur d’école a simplement répondu « Il y a des enfants qui sont énormément désavantagés. Et cela me heurte énormément qu’on puisse comparer ces enfants et dire : Mon enfant qui est déjà avantagé a besoin de l’être encore davantage, il doit être tenu à l’écart de ces enfants.? »

L’autre problématique, c’est que les écoles sont dans le système public, certes, mais elles reçoivent aussi des dons de parents qui sont utilisés pour financer des activités parascolaires? Les parents peuvent donc améliorer leurs propres écoles en transformant le réseau public en une forme de réseau privé. Cela fait juste accroître davantage les différences entre les écoles et les opportunités des enfants.

On ne comprend pas trop comment ça peut être si compliqué d’imaginer qu’on souhaite offrir de meilleures chances à des enfants qui ne possèdent pas les mêmes ressources que d’autres.

La question n’est pas de diminuer les chances de certains enfants ou de critiquer le fait que certains parents offrent du tutorat à leur progéniture, mais plutôt de rétablir l’équilibre entre ceux pour qui les conditions sociales et monétaires sont déjà plus faciles et ceux pour qui elles le sont moins.

Pas si compliqué que ça.

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Listes scolaires qui n’en finissent plus: les profs à la rescousse!

Des professeurs d’un peu partout à travers le Québec ont décidé de poser des actions concrètes contre le gaspillage et la surconsommation d’articles scolaires en réduisant la liste de chose à acheter pour le début des classes de leurs élèves, comme on peut le lire dans un article paru sur Un.Cinq.

Des pupitres et des manuels scolaires? Pas besoin de ça dans la classe de Martin Giard, enseignant à l’école du Phénix de Granby. Le professeur de deuxième année du primaire a décidé de mettre en commun le matériel de ses élèves afin de redistribuer également le tout, en plus de réutiliser un maximum d’items de ses cohortes précédentes.

« Nous visitons les locaux informatiques sur une base régulière, ce qui réduit encore plus notre consommation de papier et de papeterie?» explique M. Giard. La facture moyenne de sa liste de fournitures s’élève à environ 10$ alors qu’il en coûte habituellement 100$ pour les parents d’un élève de deuxième année, simplement pour acquitter les frais de manuels et de photocopies, dans bien des écoles du Québec!

Du côté de Lévis, Marie-Pierre Brulotte, prof de cinquième année du primaire, ne demande plus à ses élèves de se procurer les gros manuels scolaires officiels. Elle préfère les petits recueils faits maison, qu’elle fabrique avec les indétrônables cahiers Canada. Quant aux communications avec les parents, Marie-Pierre préconise les messages électroniques.

« Je leur envoie des fiches-suivi par l’entremise du portail de cours, puis ils me les retournent de la même manière. Peu sont réticents à mes méthodes d’apprentissage : ils adhèrent de gaieté de c?ur, même s’ils ont connu autre chose à leur époque?», remarque-t-elle.

Ces initiatives sont vraiment inspirantes et nous rappellent à quel point certains profs travaillent fort pour nos petits adultes de demain.

Un gros MERCI à ceux et celles à qui le chapeau fait!

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Québec annonce du financement pour les écoles

Ça, c’est clairement le genre de nouvelles qu’on aime lire! C’est via Le Devoir qu’on a su que le gouvernement du Québec a annoncé un beau 5 millions supplémentaires pour l’achat de livres dans les écoles. Cet argent-là, ça équivaut à 2 livres de plus PAR ÉLÈVE chaque année!

Vous le savez, on vous parle souvent de livres, de projets littéraires? On le sait que la lecture est une partie importante du développement des enfants et que c’est important de le favoriser, surtout dans le contexte scolaire. Pourtant, nos bibliothèques scolaires sont quasi à l’abandon depuis des années. On peut comprendre que l’intérêt est moins là pour les cocos quand les livres sont abîmés ou que l’offre n’est pas très complète.

Cet investissement de 5 millions s’ajoute aux 15 millions déjà prévus pour les bibliothèques scolaires. Le gouvernement a l’intention de répéter ce financement durant quatre ans, pour un gros total de 80 millions de dollars, juste pour les bibliothèques scolaires! Du côté de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE), la nouvelle a été bien reçue, mais avec un bémol. Oui, c’est bien d’avoir plus de sous pour les livres, mais une grosse partie du problème réside aussi dans le fait que les bibliothèques en elles-mêmes sont parfois en piteux état, voire inexistantes. Cette situation doit être adressée avant toute chose, selon la FPPE.

Reste que c’est vraiment une bonne nouvelle et qu’on trouve ça rassurant de voir qu’il y a une attention qui est portée sur la situation culturelle dans les écoles.

Pis maintenant, à quand un investissement pour augmenter les salaires et les ressources des profs? Parce que ça aussi, ça urge.

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La princesse Charlotte fait son entrée à l’école

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Comme de nombreux enfants dans le monde, l’automne est synonyme de rentrée scolaire. La princesse Charlotte n’a pas fait exception aujourd’hui.

La fille du prince William et de la duchesse Kate était accompagnée de son grand frère, le prince George, à l’école Thomas’s Battersea située dans le sud de Londres.

Les deux héritiers de la couronne britannique étaient vêtus de l’uniforme porté par tous les enfants de l’institution scolaire. 

La jeune princesse, souriante, semblait nerveuse à son arrivée à l’école. 

C’est la directrice de Thomas’s Battersea qui a accueilli la nouvelle écolière. Se penchant à sa hauteur, Helen Haslem lui a souhaité la bienvenue. Le prince William a souligné que sa fille était « très excitée » de vivre sa rentrée.

Alors que la princesse Charlotte débute à la maternelle en compagne de 20 autres enfants de sa classe, son grand frère, le prince George, entame sa troisième année. C’est donc d’un pas plus assuré qu’il s’est présenté à l’établissement.

Photo : Kensington Palace_Instagram

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Une nouvelle année scolaire… avec des uniformes !

Je l’ai souvent dit lors de mes billets précédents, ma fille entre au secondaire. Ce passage obligé amène sous mon toit beaucoup de changements. Ce n’est pas qu’on n’aime pas ça, le changement. Mais en toute honnêteté, il y aura toujours un petit soupçon de déception dans ce tourbillon de nouveaux défis. 

Pour ma fille, le secondaire représente plus de liberté, plus de responsabilités, l’entrée officielle dans le monde des grands. Je la sens nerveuse, enthousiaste et un peu fébrile. Une de ses petites déceptions est qu’à partir de maintenant, elle doit se présenter en classe vêtue de l’uniforme scolaire.  

L’uniforme scolaire se compose de polos déclinés dans des teintes neutres et arborant le logo de l’institution. Il est possible de compléter avec un cardigan gris ou une veste plus « sport » avec une capuche. Pour les cours d’éducation physique, le t-shirt rouge et le short de basket sont obligatoires. Des vêtements simples, classiques, sobres. 

Ma fille ne les aime pas. Sa plus grande déception, c’est l’interdiction de porter des leggings. Elle ne vit que pour les leggings et les robes. Le jeans et le polo ne collent pas du tout à son look. Depuis toujours, elle aime les vêtements et elle a développé un style vestimentaire bien à elle. Pour elle, l’uniformité n’a pas grand-chose d’intéressant. Par deux ou trois fois, je l’ai entendue ces derniers jours m’expliquer ce qu’elle aurait aimé porter pour la rentrée si elle avait eu le choix. 

Je comprends tous les points positifs et les motifs d’une telle imposition vestimentaire. C’est plus facile à gérer pour le personnel de l’école, ça ne crée plus de distinctions sociales et donc l’intégration et le respect s’imposent plus facilement à un âge sensible. Ça peut créer un sentiment d’appartenance à l’école et à ses valeurs. Aussi, je constate le côté pratique. Pas de questions à se poser le matin, pas de perte de temps à chercher quoi mettre (dans mon cas, c’est tout un point). Je dois dire que les uniformes sont bien coupés, de bonne qualité et ils sont fabriqués au Québec.

Le port de l’uniforme sera nouveau pour nous. Déjà que j’étais la maman un peu lunatique qui oubliait parfois le chandail de camp ou qui le lavait en catastrophe un matin de sortie, je sens que je devrai moi aussi vivre une petite adaptation. Je n’ai jamais fréquenté une école qui l’imposait. Mais je constate que de plus en plus d’institutions, même publiques, ont adopté cette nouvelle façon de faire. 

Lors de la visite guidée, j’ai constaté que malgré l’uniformité recherchée, il y avait un petit quelque chose dans la manière de le porter, dans les accessoires et dans l’attitude qui rendait chaque élève différent. L’uniformité est une utopie qui ne pourra jamais être atteinte (du moins, je l’espère). Connaissant ma fille, elle trouvera une manière de sortir un peu du lot, sa personnalité transpercera à travers ce polo qui l’attend pour les cinq prochaines années. 

Votre enfant fréquente-t-il une école où l’uniforme est imposé?