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Art de vivre

La relâche des écrans

(CHRONIQUE)

La semaine de relâche se termine et encore une fois, j’ai su conserver ma santé mentale… ou presque. Avant l’apocalypse, cette période de « relaxation » se déroulait sous le chaud soleil de la Floride, entassés dans le condo de Papi. Cette année, avec les restrictions de zones, j’ai dû prévoir des activités afin d’occuper mes enfants… et ce, à mon grand désespoir. Ce n’est pas pour rien que je ne suis pas éducatrice en service de garde !

Détestant l’hiver et tous ses sports, mon plan de match était simple : cuisine, jeux de société, films, cabanes de couvertures, magasinage masqué et limité en alternance avec le ménage, le lavage, les repas et la gestion des écrans. Ben oui ! Vous avez pensé au bordel technologique qu’un huis clos provoque au sein d’un groupe de 5 personnes ? Malheureusement, lorsque mon plan de match s’écrasait, et afin d’éviter de faire du temps pour meurtre, j’ai laissé mes enfants « devant les appareils » beaucoup plus souvent qu’anticipé. J’ai essayé de m’enfuir pour l’éviter, mais on me rattrape toujours.

Évidemment que j’aime les « internets » avec leurs jeux, leurs vidéos rigolos et leurs films. Mais puisque je ne suis pas imbécile, je sais pertinemment que « trop, c’est comme pas assez » et qu’il faut contrôler le temps d’exposition des enfants. Sans compter, le contenu qu’ils regardent. Non, mais ! Est-ce qu’il y a un boutte à TikTok ? Et pourquoi mes enfants tiennent absolument à me montrer TOUS les vidéos qu’ils visionnent ?! AUCUNE recette, je répète, AUCUNE recette de ver de terre en gélatine n’a été une réussite chez nous.

Personnellement, devoir gérer le temps d’écran d’un enfant est aussi amusant que de manger un coup de pelle ronde dans la face. Mes deux plus jeunes se battent pour utiliser mon téléphone intelligent ou pour bouder la tablette qui fonctionne moins bien que la tablette qui fonctionne dont mieux. J’ai beau partir la minuterie sur la cuisinière et établir des règles, ça se termine toujours avec un enfant qui crie, qui braille, qui claque une porte et qui me qualifie de « traîtresse injuste ». Une fois, j’ai oublié volontairement le mot de passe du wifi pour les pousser à faire autre chose… J’ai aussi changé les mots de passe des appareils. Tout ça pour me faire réveiller aux aurores avec la douce phrase : « Maman, c’est quoi ton code ? ». Finalement, j’ai menacé de lancer la télécommande de télévision dans la piscine, ce qui n’a provoqué aucune réaction. Ils se foutent de la télé!

Bref, gérer une progéniture techno est exigeant et épuisant – autant physiquement que mentalement, et ce EN TOUT TEMPS. J’ai beau avoir les meilleures intentions du monde au lever du corps, le volet « écrans » m’use quotidiennement et me casse les jambes au moins une fois par semaine. C’est dans ces moments que j’abdique. Je leur donne tout, je me verse un verre de vin et je m’isole dans ma chambre… pour regarder NETFLIX en cachette. Maudits écrans.

Crédit:GIPHY

Avez-vous de la difficulté avec la gestion des écrans ?

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Cinéma

Prix Écrans canadiens : Room rafle tout

C’était la soirée finale des Prix Écrans canadiens hier soir (13 mars), et Room n’aura laissé que très peu de place à la compétition.

Le film ayant également reçu plusieurs nominations aux Oscars récemment a dominé lors de la soirée de remise de prix, avec neuf trophées.

Les deux stars du film, Brie Larson et Jacob Tremblay, ont reçu les prix d’interprétation, coiffant notamment au poteau Céline Bonnier, Karelle Tremblay et Christopher Plummer.

Choisi comme Meilleur film, Room s’est donc imposé. Son plus proche poursuivant s’est avéré Hyena Road, avec trois prix.

Les êtres chers, Félix et Meira, Endorphine et le très populaire Guibord s’en va-t-en guerre sont passé inaperçus malgré plusieurs nominations.

Yves Bélanger pour Brooklyn et Arnaud Bouquet pour Last of the Elephant Man ont cependant été récompensés au cours de la soirée.

La version anglophone de 19-2 et Orphan Black ont été parmi les grands gagnants des volets télévisions en compagnie de la série The Book of Negroes, alors que Vikings a été sacrée Meilleure série internationale.

L’édition 2016 des Prix Écrans canadiens s’est déroulée au Sony Center for Performing Arts de Toronto.

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Cinéma

Dévoilement de la bande-annonce d’Enemy de Denis Villeneuve

Fort du succès obtenu par son film Prisoners et de la chimie découlant de sa relation avec l’acteur Jake Gyllenhaal, Denis Villeneuve propose maintenant la bande-annonce de son plus récent film, Enemy.

Le clip vidéo, dont la sortie est rapportée par le Voir, est absolument réussi et fort intrigant. On nous présente le personnage principal interprété par Gyllenhaal, qui découvre l’existence d’un sosie visiblement star du cinéma, et partira sur les traces de cet énigmatique double.

Denis Villeneuve, qui a tourné Enemy avant Prisoners, semble absolument au sommet de son art et propose avec ce nouvel effort une atmosphère inquiétante et hypnotique, qui marque l’imaginaire dès les premières minutes.

Le réalisateur québécois se base pour Enemy sur un livre de José Saramago, The Double, et le résultat semble saisissant.

Mélanie Laurent, Isabella Rosselini et Sarah Gadon entourent merveilleusement bien Jake Gyllenhaal dans ce qui pourrait s’avérer l’un des plus beaux films de Villeneuve jusqu’à maintenant.

Enemy, qui récolte dix nominations aux Prix Écrans canadiens, doit arriver en salles le 14 mars 2014.

Voyez l’intrigante bande-annonce d’Enemy.

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Cinéma

En route vers les prix Écrans canadiens 2014

C’est lundi prochain (13 janvier) que devraient être dévoilées les nominations en vue des prix Écrans canadiens, qui récompensent les meilleurs productions et artisans de l’industrie du cinéma au Canada.

Si on ignore encore qui sera élu parmi l’élite du cinéma canadien cette année, l’Académie a déjà remis quelques prix en avance lors du mois de novembre dernier. Semi Chellas, David Cronenberg, Alanis Obomsawin, Alan Sawyer et W5 ont ainsi vu leur travail être salué par les membres des prix Écrans canadiens, qui dévoileront la suite le 13 janvier.

C’est le dimanche 9 mars 2014 que se tiendra le gala officiel des prix Écrans canadiens 2014, une soirée qui sera retransmise via le réseau CBC, et qui verra les artisans canadiens et québécois du cinéma être récompensés pour leur travail exceptionnel.

L’an dernier, la soirée avait couronné des films comme War Witch (Rebelle)Laurence AnywaysCosmopolis et le documentaire Stories We Tell. Les acteurs James Cromwell, Serge Kanyinda, Rachel Mwanza et Seema Biswas s’étaient vu décerner des prix.

Qui seront les élus de cette cuvée 2014 des prix Écrans canadiens? Réponse le 13 janvier prochain.

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De nouvelles recommandations sur les écrans pour les enfants

L’Académie des Sciences a publié un nouveau rapport intitulé L’enfant et les écrans, qui porte sur les nouveaux outils numériques comme les ordinateurs, les tablettes et les jeux vidéos.

Le son de cloche de cet organisme gouvernemental est un peu plus positif que d’autres recommandations émises par certaines autorités occidentales dans les dernières années, qui étaient assez alarmistes.

Selon le nouveau rapport, qui est basé sur une recherche de deux ans, « la révolution numérique a des effets positifs considérables » pour les petits, parce « qu’elle améliore l’acquisition des connaissances et des savoir-faire, et qu’elle contribue à la formation de la pensée et à l’insertion sociale des enfants et des adolescents », selon ce que rapporte Famili.fr.

Les parents doivent toutefois bien encadrer leurs enfants avec ces technologies dès leur plus jeune âge, ainsi que les autres intervenants dans la vie de l’enfant, par exemple les éducatrices, enseignants et professionnels de la santé.

Les auteurs du rapport rappellent que l’exposition à ces écrans doit être progressive et tenir compte de l’âge et de la maturation cérébrale de l’enfant. Il n’est pas recommandé d’exposer les enfants de moins de 2 ans à des médias numériques, ni des enfants de moins de 4 ans à des jeux vidéo.